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Gabrielle Aplin poursuit sa route. A 30 ans, la chanteuse britannique, qui s'est fait repérer en publiant des vidéos sur Internet, a connu des débuts couronnés de succès avec sa sublime reprise de "The Power of Love" de Frankie Goes to Hollywood, utilisée dans la publicité des grands magasins John Lewis. Elle a décroché un numéro un des charts au Royaume-Uni en 2012, et vu son premier album "English Rain" rencontrer un joli succès, se classant deuxième des meilleures ventes chez nos voisins anglais et s'écoulant à plus de 100.000 exemplaires. Avec plus de discrétion commerciale, Gabrielle Aplin a ensuite brillé sur ses deux albums suivants, "Light Up the Dark" (2015) et "Dear Happy" (2020), affinant alors son univers mélancolique. Sa voix, somptueuse, est restée intacte au fil des années.

"Flying is a state of mind"

Signée sur son propre label Never Fade depuis 2017, Gabrielle Aplin mène donc sa carrière en totale indépendance, ce qui ne l'a pas empêchée de décrocher un tube surprise avec "Losing Me", duo partagé avec JP Cooper qui compte plus de 104 millions de streams rien que sur Spotify. Aujourd'hui, forte d'un milliard de streams cumulés depuis le début de sa carrière, l'artiste vient de sortir son quatrième album studio "Phosphorescent", placé sous le signe de l'émancipation et de la liberté. « Je m'exprimais purement sans brief. Personne ne me disait quoi faire, en fait je n'avais rien à faire. Au début, il n'y avait pas d'objectif, mais au fur et à mesure que les chansons ont commencé à émerger, j'ai pu voir qu'elles parlaient de choses que je n'avais jamais vraiment traitées jusqu'à ce moment-là. Je pense que beaucoup de gens n'ont pas vraiment arrêté jusqu'à ce que la pandémie les y oblige, et c'était définitivement le cas pour moi » explique Gabrielle Aplin au site Women In Pop.




Sur ce nouvel album, inspiré par « la résilience humaine, la réflexion et l'honnêteté », qu'elle compare à son tout premier disque, elle retrouve d'ailleurs le producteur Mike Spencer qui officiait sur ses toutes premières chansons. Accompagné d'une exposition à Londres avec les oeuvres de Nat Michele, qui signe la pochette de "Phosphorescent", le projet se dévoile un peu plus au public avec la chanson "Skylight", qui a le droit à une version en piano-voix pour l'occasion. « We don't need to rush this feeling, feeling / Trying is a waste of time / We don't need to rush, just breathe out, breathe in / Flying is a state of mind » lance Gabrielle Aplin, sereine et apaisée, avec son timbre réconfortant sur le refrain de cette ballade sous forme de déclaration d'amour à la vie, au moment présent. Magnifique !