GIMS

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Désigné Artiste masculin de l'année aux Victoires de la Musique 2025, Gims goûte à un regain de popularité fulgurant ces derniers mois. « D'être récompensé par des gens de la musique, d'avoir été choisi par des pros, par des gens qui m'ont vu évoluer dans ce milieu, dans ce monde-là, c'est un honneur donc merci infiniment » a réagi le chanteur en recevant ce trophée d'envergure, avant d'annoncer une décision radicale concernant son avenir dans la musique. S'il songe à prendre du recul, l'artiste de 39 ans rythme l'actualité musicale avec ses sorties de singles. C'est bien simple : chaque morceau paru depuis le tube "Spider" au printemps dernier se transforme en tube ! Numéro un du Top Singles avec "Ciel", Gims classe pas moins de six titres dans le top 15 cette semaine grâce, entre autres, à ses récents "Baby", "Diana" et "Ninao", lequel entre directement en deuxième position.

"Un phénomène viral"

Dévoilé le 21 février quelques jours après "Shaolin", cet inédit produit par Maximum Beats, artisan de son EP "Le nord se souvient" qui constitue, à l'heure actuelle, la meilleure vente de 2025 avec plus de 76.000 exemplaires écoulés en deux mois, connaît un rayonnement en France comme à l'international. Comme le rapporte Billboard France, le titre sample un chant folklorique géorgien nommé "Gandagana" très populaire en Adjarie, une région située au sud-ouest du pays. Résultat ? Le morceau fait un véritable carton en Géorgie, où Gims a vu les écoutes de son catalogue augmenter de 757% sur YouTube et 212% sur Spotify ! « C'est toujours un plaisir pour les Géorgiens de voir leur culture dépasser ses frontières. En Géorgie, "Ninao" est devenu un phénomène viral sur les réseaux sociaux, notamment parce que le joueur de foot Khvicha Kvaratskhelia (PSG) l'a utilisé sur ses vidéos d'entrainement » décrypte Mari Bolkvadze (Billboard Georgia).

Regardez le clip "Ninao" de Gims :


Très logiquement, Gims met la culture géorgienne à l'honneur dans le clip de son nouveau tube "Ninao". Entre les murs d'un luxueux château, l'artiste y interprète son morceau au milieu de 16 danseuses traditionnelles vêtues de robes brodées de rouge et d'or, tandis qu'il porte lui-même une version modernisée du costume pour hommes remontant à l'époque du royaume d'Urartu, qui a connu son apogée au VIIIème siècle. Un beau clin d'oeil qui devrait accroître l'accueil réservé au morceau, notamment sur Spotify où Gims dépasse désormais les 16 millions d'auditeurs mensuels. De bonne augure pour son concert géant à Paris La Défense Arena programmé le 20 décembre !