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Avec le carton en rose massif du film "Barbie", qui approche déjà du milliard de recettes au box-office mondial, Dua Lipa nage vers le succès. Non contente de tenir un petit rôle dans le blockbuster avec Margot Robbie et Ryan Gosling (elle incarne Barbie sirène à l'écran), la chanteuse britannique a eu le droit à une scène intégrale de danse au son de son nouvel hymne disco "Dance The Night", qui entraîne Barbie et tous ses amis sur la piste durant une séquence chorégraphiée sous les boules à facettes. Le titre, co-écrit et co-produit par Mark Ronson, comptabilise 173 millions d'écoutes sur Spotify, et se classe dans le top 5 de nombreux pays dont le Royaume-Uni, la Croatie, la Lettonie ou le Canada. Tout sourit donc à la popstar, qui prépare activement son troisième album qui serait « incroyable » selon Mark Ronson justement. « Je pense que c'est pour ça que la boule disco se brise dans le clip [de "Dance the Night"]. Cela ressemble à une manière triomphante de faire ses adieux à une ère de sa carrière avant de changer de style » prédit le hitmaker, qui a pu découvrir quelques extraits en avant-première.



En attendant, l'image de Dua Lipa pourrait peut-être être ternie par une nouvelle affaire judiciaire. Pour la troisième fois depuis sa parution sur l'album "Future Nostalgia" (2020), son tube "Levitating" fait l'objet de poursuites pour atteinte aux droits d'auteur. En juin, l'interprète de "Cold Heart" a remporté un premier procès pour plagiat intenté par le groupe reggae Artikal Sound System, mais un autre litige, porté par les auteurs Sandy Linzer et L. Russell Brown, est toujours en cours. Désormais, c'est le producteur Bosko Kante, auréolé d'un Grammy Award pour son travail avec Kanye West dans le passé, qui traîne l'artiste de 27 ans devant les tribunaux.

Des remixes dans le viseur

Cette fois-ci, il n'est pas question d'une copie partielle d'un titre mais de l'utilisation frauduleuse d'un outil développé par le musicien, une "talk box" permettant de moduler la voix d'un artiste en utilisant des instruments de musique. Dans sa plainte, Bosko Kante indique qu'un accord initial permettait l'autorisation d'un enregistrement sur la version originale de "Levitating", mais pas sur les remixes du troisième plus gros tube de l'année 2021 qui sont sortis par la suite. Dans les documents transmis aux autorités compétentes, le producteur cite le duo avec DaBaby, le remix réalisé par la productrice The Blessed Madonna avec Missy Elliott et Madonna, et une performance donnée par Dua Lipa aux American Music Awards. D'après ses avocats, Bosko Kante aurait fait « de nombreuses tentatives pour résoudre cette affaire sans litige mais ces efforts ont été infructueux, en raison de la réticence des accusés à coopérer ou à accepter la responsabilité de cette violation flagrante des droits d'auteur du plaignant ». D'où cette plainte déposée le 31 juillet à Los Angeles.



« Les trois remixes ont samplé et incorporé une plus grande quantité de travail du demandeur que celle utilisée dans la version originale. Les accusés n'ont demandé ni reçu aucune autorisation d'utiliser l'enregistrement sonore de l'oeuvre » souligne le plaignant, qui réclame 20 millions de dollars à Dua Lipa et à la maison de disques Warner Music Group, ainsi que 2 millions de dollars de dommages et intérêts pour les frais judiciaires avancés notamment.