Bestimage
Sting s'apprête à retracer sa vie dans la comédie musicale "The Last Ship", qu'il présentera pour la première fois à La Seine Musicale, près de Paris, du 18 février au 7 mars 2026. Auteur des chansons du spectacle, Sting incarne aussi sur scène l'un des rôles principaux : celui de Jackie White, contremaître dans un chantier naval de Newcastle, la ville où l'artiste a grandi. « Pour tout artiste, le passé est une source très riche d'inspiration. Et particulièrement pour moi. À une époque, j'avais tendance à le renier. (...) Je me suis échappé de mon environnement, je suis devenu musicien, j'ai rencontré le succès, une carrière internationale et je suis devenu riche. Et puis j'ai réalisé d'où je venais et combien ça avait compté dans la personne que je suis aujourd'hui. J'avais psychologiquement besoin de raconter ce parcours » confie dans les pages du Figaro le rockeur de 73 ans, hélas rattrapé par son passé pour une affaire plus épineuse.
"Des millions de royalties perdus"
Depuis des années, un bras de fer se joue derrière les rideaux concernant le catalogue de The Police, groupe légendaire avec lequel Sting a connu la gloire dans les années 80. "Message in a Bottle", "Roxanne", "So Lonely", "Walking on the Moon"... On ne compte plus les tubes que la formation a enchainés en squattant le haut des charts mondiaux, notamment en 1983 avec "Every Breath You Take". Rien qu'avec ce classique, Sting toucherait plus de 500.000 dollars de royalties par an ! Oui mais voilà, le guitariste Andy Summers et le batteur Stewart Copeland ne sont pas crédités sur ce morceau, et ne touchent donc qu'une portion minime des revenus générés par le titre. D'autres irrégularités auraient été relevées au fil des décennies par les deux musiciens, qui ont tenté de trouver un arrangement à l'amiable avec Sting.
A LIRE - "Je suis fatigué" : Sting prêt à mettre fin à sa carrière ? Il répond en toute franchise !
Selon les révélations du Sun, les avocats des ex-membres de The Police « ont essayé à plusieurs reprises de parvenir à un règlement extrajudiciaire, mais se sont heurtés à une impasse ». « Andy et Stewart ont décidé qu'il n'y avait pas d'alternative au tribunal, alors ils ont appuyé sur le bouton. Ils disent qu'on leur doit des millions de royalties perdues » avance une source proche du dossier.
L'affaire judiciaire qui se profile est enregistrée par la Haute Cour sous la catégorie "contrats et arrangements commerciaux généraux". Sting, de son vrai nom Gordon Matthew Sumner, devra s'expliquer devant les tribunaux au même titre que sa société Magnetic Publishing Limited. Le détail des griefs formulés par Andy Summers et Stewart Copeland reste secret mais s'il porte sur des réclamations concernant des droits musicaux, ils pourraient s'étendre à des performances live à la télévision ou sur des tournées. À suivre, donc !
