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Elle n'avait que 11 ans lorsque le public est tombé en admiration devant son talent précoce. Révélée dans l'émission "Drôles de petits champions" sur TF1, Priscilla Betti a été l'une des idoles des années 2000 avec ses trois premiers albums, tous certifiés disque d'or, et ses tubes générationnels comme "Regarde-moi (teste-moi, déteste-moi)", "Tchouk tchouk musik" et "Toujours pas d'amour". Une irrésistible ascension qui a eu ses revers, comme elle l'atteste dans un nouveau numéro de l'émission "Ça commence aujourd'hui" sur France 2. Invitée par Faustine Bollaert ce lundi 17 avril à retracer le fil de sa carrière, l'ex-vedette de la série "Chante !" a d'abord posé un regard tendre sur ses débuts dans la musique. « Je suis fière et surtout très reconnaissante vis-à-vis de ma maman. Sans elle, je n'aurais pas pu accéder à tout ça » a-t-elle expliqué en découvrant des images d'archives, et en révélant que sa mère avait arrêté son travail dans un milieu hospitalier pour l'aider à accomplir ses rêves.

"J'ai eu peur quelques fois"

A l'époque, Priscilla n'avait pas conscience d'être plongée sous le feu des projecteurs, un monde qui peut s'avérer néfaste. « C'était très flou. Quand je voyais ce que ça provoquait auprès des gens, j'avais un public très jeune mais aussi beaucoup d'hommes un peu plus âgés. Je ne réalisais pas. J'ai eu peur quelques fois, oui. Il y a une vidéo où mon garde du corps est obligé de me prendre sur ses épaules à la sortie de l'Olympia parce que sinon je finissais étouffée » s'est souvenue l'ancienne finaliste de "Danse avec les stars", qui était « scolarisée » en parallèle de sa vie de lolita. « J'avais un rythme très effréné. C'est-à-dire que je montais trois fois par semaine à Paris et je redescendais [à Nice] pour mes cours » a-t-elle indiqué à l'animatrice de l'émission. Une situation difficile à gérer au quotidien, notamment avec les autres élèves : « C'était très bizarre pour eux parce qu'ils me voyaient sur une émission et le lendemain j'étais en cours. On me l'a fait payer ».

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Le succès a en effet agacé certains des camarades de Priscilla, qui est devenue leur souffre-douleur. « Il y avait des jalousies » a-t-elle confirmé à Faustine Bollaert, avant de confier avoir été victime d'une agression physique : « J'ai pris un cartable sur la tête. Un cartable bien chargé avec des gros livres, 8 heures-17 heures, voilà ». Un « acte de violence » qui ravive encore de mauvais souvenirs pour la chanteuse. « Les enfants ne sont pas très gentils entre eux » a-t-elle commenté avec discernement. D'ailleurs, elle souffre encore de la lourde blessure provoquée par ce geste malveillant. « Ça m'a fait mal et j'en ai gardé des séquelles aux cervicales. J'ai eu un trauma et tout ça. Un sac à l'arrière forcément, le coup du lapin... Aujourd'hui, quand je suis amenée à danser, ce sont des douleurs qui reviennent à cause de ça. Et de la vieillesse aussi » a témoigné l'artiste de 33 ans, qui continue de vivre de sa passion. Le 15 mars 2024, elle sera notamment à l'affiche du spectacle "Les comédies musicales, le grand concert" pour entonner les tubes de "Flashdance", dont elle a tenu le premier rôle sur les planches en 2014.