Crédits photo : Abaca
Nicki Minaj est au coeur d'une nouvelle polémique. La raison ? La rappeuse a donné un concert au sein de l'Estádio dos Coqueiros, à Luanda, en Angola. En body transparent, la sulfureuse popstar a enchaîné ses tubes accompagnées de danseuses sexy, démarrant avec "Feeling Myself", son duo avec Beyoncé, sans oublier "Anaconda", "Starships", "Superbass" ou encore "Flawless", une reprise de Beyoncé. Oui mais voilà, le show était en partenariat avec le groupe de télécommunication Unitel, détenu en parti par le président de l'Angola José Eduardo dos Santos. Les organisations de défense des droits de l'Homme avaient d'ailleurs demandé à Nicki Minaj d'annuler son concert, perçu comme un soutien direct au dirigeant et à son régime totalitaire.
"Nicki Minaj marche dans les pas Mariah Carey"
« Nicki Minaj marche dans les pas Mariah Carey en acceptant de l’argent d’un dictateur qui a étouffé la liberté d’expression sans aucune pitié » a notamment déclaré Jeffery Smith, du centre Robert F. Kennedy pour les droits de l'Homme, rappelant les antécédents de la diva américaine. D'autant que Nicki Minaj aurait été rémunérée à hauteur de 2 millions de dollars pour ce show composé de 14 chansons. Sans commenter le scandale, Nicki Minaj s'est rendue à Luanda, la capitale de l'Angola, et a même publié une vidéo récapitulant son voyage, à bord de son jet privé, acclamée à la sortie de son hôtel puis sur scène.
« Si vous offrez votre spectacle au dictateur et à sa famille, vous serez alors dans le camps de ceux qui volent les ressources pédagogiques et l'avenir des jeunes Angolais » a également dénoncé Thor Halvorssen, le président de la Human Rights Foundation.
Regardez la vidéo de Nicki Minaj en Angola :