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A la veille de ses 79 ans, Michel Polnareff a donné rendez-vous hier soir à ses fans parisiens pour le premier de ses deux concerts à l'Accor Arena. Car, fort de 60 ans de carrière et de nombreux tubes intemporels, le chanteur effectue actuellement son grand retour sur scène après sept ans d'absence, boosté par le bel accueil réservé à son dernier album "Polnareff chante Polnareff" (60.000 ventes). Certains spectateurs y allaient peut-être à reculons après les retours négatifs émis suite à sa toute première date à Nice, à la fin du mois de mai. « Je redoutais un peu... Vous savez, je suis quelqu'un qui aime bien faire les choses et qui a toujours un doute. Et on a eu un départ un peu cahoteux à Nice » avoue l'Amiral en personne sur Europe 1, qui ne s'en cache pas : « Tout le monde a essuyé les plâtres. On a rebondi... Je pense, sincèrement pour le public, qu'il ne faut jamais venir à la première date d'une tournée. C'est complètement le rodage. Je n'avais pratiquement pas rencontré mes musiciens encore. Ça a été un petit peu poussif ».

"Je vais donner un peu d'espoir à ceux qui me critiquent"

Alors, en arrivant sur scène depuis la fosse hier soir, Michel Polnareff a tout de suite réglé ses comptes avec ses détracteurs, comme l'a filmé Purecharts dans une vidéo à découvrir ci-dessus. « J'entends dire : "Michel il ne peut plus monter !" Je ne sais pas si c'est une référence sexuelle... » s'est amusé le chanteur, sous les huées des spectateurs, avant de poursuivre : « Ou bien : "Michel il peut pas chanter". Je vais commencer vraiment léger pour donner un peu d'espoir à ceux qui me critiquent ! ». Ni une ni deux, l'artiste a alors lancé son concert en entonnant son tube "Love Me Please Love Me", accompagné de notes de piano. « J'essaie d'y aller ? » a-t-il lancé au public, tenant à démontrer qu'il pouvait atteindre les aigus qu'exigent ce classique, comme à la grande époque. Michel Polnareff s'est même permis de lâcher un « Fuck them ! », à traduire par « Je les emm*rde tous ! », après y être parvenu sous les applaudissements !

Une fois le message passé aux mauvaises langues, Michel Polnareff a interprété ses classiques, de "L'amour avec toi" à "Qui a tué grand'maman", en passant par "La poupée qui fait non", "Le bal des Laze" ou "Goodbye Marylou", sans oublier l'imparable "Lettre à France", accompagné de son fils Louka, âgé de 12 ans. Il célèbrera ce soir ses 79 ans sur la scène de l'Accor Arena... sans fausse note ?