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vendredi 27 mai 2022 11:10

Diam's se confie avec émotion : "Si je n'avais pas trouvé la paix, je serais morte"

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Diam's est à l'honneur d'un documentaire "Salam" retraçant sa carrière et sa quête de paix, après une carrière dans la musique qui ne la rendait pas heureuse. L'ancienne rappeuse se confie avec émotion sur sa descente aux enfers : "A ce moment-là de ma vie, je me dis que ma mort est préférable à ce que je suis en train de vivre".
Crédits photo : Capture YouTube
C'est l'événement de la semaine au Festival de Cannes : Diam's est à l'honneur d'un documentaire baptisé "Salam", qui sera diffusé au cinéma les 1er et 2 juillet prochains. Ou du moins Mélanie Diam's comme se fait désormais appeler l'ancienne rappeuse qui scandait les tubes "DJ" ou "La boulette". « J'ai été sollicitée dès que j'ai arrêté ma carrière, que mon premier livre est sorti, en 2012. On me proposait des biopics pour le cinéma avec quelqu'un qui jouerait mon rôle. Pour moi, c'était étrange de faire ça sur une personnalité vivante. Je comprenais à travers ça que, pour les producteurs, Diam’s était peut-être morte ! » explique-t-elle aujourd'hui dans une rare interview accordée au Parisien. Auprès d'Augustin Trapenard pour Brut, Mélanie assure d'ailleurs être une survivante : « Je ne renie pas mon passé, je suis même consciente que c'est ce qui fait ce que je suis aujourd'hui. Si je suis devant vous avec ce voile et que j'accepte de parler de ma quête ou d'un cheminement, c'est, je pense aussi, parce que j'ai été Diam's, parce que les gens m'ont connue, parce que les gens ont connu une partie de l'histoire. Je pense que les gens qui m'ont vraiment aimée, ils ont décelé des souffrances, déjà à l'époque ».

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"J'ai souvent l'impression de parler de quelqu'un qui aurait dû être mort"


Celle qui était adulée sous le nom de Diam's est revenue sur son mal-être et l'issue de sa carrière qui aurait pu être fatale : « Il y en a plein qui disent : "On s'est toujours demandé comment ça se terminerait. Est-ce que tu allais trouver des réponses à tes questions ou est-ce que tu allais te foutre en l'air ?" Moi j'ai souvent l'impression de venir parler de quelqu'un qui aurait dû être mort ». Pour elle, « si elle n'avait pas trouvé la paix, elle serait morte ». L'ancienne rappeuse, aujourd'hui reconvertie à l'islam, est très claire sur ce fait : « Moi, normalement, je suis morte. Si j'étais restée comme ça à cette époque… Quand je raconte que j'ai voulu mettre fin à mes jours, c'était sérieux, c'est ce que j'ai voulu faire. (...) A ce moment-là de ma vie, je me dis que ma mort est préférable à ce que je suis en train de vivre ».



A LIRE : Vitaa "bouleversée" par "Salam", le documentaire sur la carrière de Diam's

Aujourd'hui, si Diam's a accepté de se raconter, c'est aussi pour le public. « Il y a quand même des gens que j’ai laissés, un public qui se questionne ». Dans un extrait du documentaire dévoilé par Brut, l'ancienne rappeuse fond en larmes en évoquant le lien fort qui l'unit à ses fans, expliquant que la presse people ayant révélé sa conversion à l'islam allait « briser l'amour » entre elle et le public : « C'est vraiment ça qui m'a fait mal. J'ai vu les jauges se vider un peu. (...) Tu vends moins de disques, donc il y a moins de monde dans les concerts, mais il y a des gens. Il y a un groupe qui est là. A jamais, je leur serai reconnaissante. Et je te jure que j'en veux pas à ceux qui ne m'aimaient plus à ce moment-là. (...) Je les comprends même ».

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