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Calogero signe un retour réussi. Plus personnel, mais aussi plus romantique, son dernier album "A.M.O.U.R" est directement entré numéro un des ventes et s'est écoulé à 25.000 exemplaires en deux semaines. Preuve que l'artiste reste toujours aussi populaire dans le coeur des fans. « Pour aller vers l'avant, il faut savoir se réinventer sans redire les choses. Je n'ai jamais voulu faire un deuxième "En apesanteur" ou "Face à la mer". A chaque album, j'essaie de surprendre. J'avais jamais fait une chanson funky comme "Donne". Et j'avais aussi fait une chanson très disco avec "Je joue de la musique". C'est vrai qu'à chaque fois, il faut se renouveler. Après, j'ai un style reconnaissable... C'est peut-être ma voix ou ma basse qui fait le lien. Le plus important, c'est d'avoir une identité, une signature » reconnaît l'artiste en interview sur Purecharts, lui qui se « lasse rapidement » en amour : « Il y a quelques chansons dans cet album qui voudraient réinventer le schéma classique de l'amour. Par exemple, j'aime l'idée que la distance entre deux êtres dans deux pays différents et qui s'aiment, et qui sont obligés de se séparer... Moi ça m'est arrivé... Et l'amour subsiste quand même ».
"J'ai un côté imprévisible"
Ce succès l'emmènera sur les routes, dès janvier 2024, pour une grande tournée qui sera marquée par son tout premier concert à Paris La Défense Arena le 9 mars prochain. Et l'interprète de "Dénouement heureux" est très impatient de retrouver son public pour cette nouvelle série de shows, prévus jusqu'en décembre. Dans une nouvelle interview accordée à Paris Match, Calogero révèle même qu'il pourrait bientôt mettre fin à sa carrière après cet "A.M.O.U.R Tour" !
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« J'ai eu de grosses tournées, et si celle-ci est aussi belle que les précédentes, je pourrais envisager d'arrêter. J'ai un côté imprévisible, je suis capable de disparaître du jour au lendemain » lance-t-il, faisant référence à un artiste phare, absent depuis 20 ans mais toujours aussi populaire : « J'admire ceux qui ont réussi à partir alors qu'ils étaient au sommet, comme Jean-Jacques Goldman ». D'ailleurs, Calogero avoue qu'il lui arrive de parler « de temps en temps » avec Jean-Jacques Goldman et qu'il nourrit en secret un espoir : « J'espère secrètement qu'il va revenir. S'il le fait, je serai son bassiste, il n'aura pas le choix ! ». Calogero pourra-t-il aller au bout de ses rêves ? Affaire à suivre...