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jeudi 15 mai 2025 17:01
"Indigne" : Bruce Springsteen démolit Donald Trump en plein concert
Bruce Springsteen vient de débuter le nouveau volet européen de sa tournée mondiale. Sur scène à Manchester, le rockeur a exprimé son inquiétude pour les Etats-Unis et a taclé Donald Trump, qu'il juge être un président "indigne" et "corrompu".
![]() Bruce Springsteen repart en croisade musicale... et politique ! Hier soir à Manchester, le Boss a lancé le nouveau volet de sa tournée mondiale qui dure depuis le printemps 2023. Mais sous une nouvelle forme puisque cet acte européen se nomme "Land of Hope & Dreams Tour" et présente une nouvelle setlist. Et en plein milieu du show, le rockeur de 75 ans a entamé un long discours sur la situation sociale et politique aux Etats-Unis. « Le E-Street Band est là pour faire appel au pouvoir légitime de l'art, de la musique et du rock & roll en ces temps dangereux. Dans mon pays, cette Amérique que j'aime et sur laquelle j'ai tant écrit, ce symbole d'espoir et de liberté depuis 250 ans, est actuellement entre les mains d'une administration corrompue, incompétente et traîtresse » a-t-il lancé, suscitant un mélange d'applaudissements et de huées contre le locataire de la Maison Blanche. La vidéo de son discours a été repartagée sur ses réseaux sociaux, et compte plus d'un demi-million de vues : « Ce soir, nous demandons à tous ceux qui croient en la démocratie à élever la voix contre les régimes autoritaires, et à faire résonner la liberté ». Le player Dailymotion est en train de se charger...
"En fin de compte, il ne reste plus que nous"Plus tard, avant d'entonner "House of a Thousand Guitars", il a poursuivi son discours : « La dernière chose qu'il nous reste, après l'échec des contre-pouvoirs, ce sont les gens, vous et moi. L'union des peuples autour d'un cercle commun de valeurs, c'est la seule barrière qui subsiste entre la démocratie et l'autoritarisme. En fin de compte, il ne reste plus que nous ». Et celui qui chantait "Born in the USA" se dit inquiet face aux événements « étranges et dangereux » qui se produisent dans son propre pays : « On persécute les gens qui utilisent leur liberté d'expression et expriment leur désaccord. Ça se passe en ce moment. Aux Etats-Unis, l'homme le plus riche jouit d'abandonner les enfants les plus pauvres dans le monde, et de les laisser mourir. Ça se passe en ce moment. Dans mon pays, ils prennent un plaisir sadique dans la douleur qu'ils infligent aux travailleurs américains loyaux et honnêtes ». Désolé de voir que son pays « revient en arrière », Bruce Springsteen dénonce ceux qui « abandonnent leurs alliés et se rangent du côté des dictateurs ». Il rappelle aussi que le gouvernement définance « les universités américaines qui ne se plient pas à leur idéologie ». « La majorité de nos représentants élus ont échoué à protéger les Américains contre les abus d'un président indigne et d'un gouvernement brutal » poursuit celui qui, comme il le clame via le nom de sa tournée, garde espoir : « Ils n'ont aucune idée de ce que c'est que d'être un vrai Américain. L'Amérique que je vous chante depuis 50 ans existe et, malgré ces fautes, c'est un grand pays avec des grandes personnes. Nous allons survivre ». Et il finit en citant quelques mots du romancier américain James Baldwin : « Dans ce monde, il n'y a peut-être pas autant d'humanité qu'on le souhaiterait. Mais il y en a quand même ». Après Manchester, Bruce Springsteen prendra la direction de la France pour trois concerts à Lille et Marseille du 24 au 31 mai prochains. Podcast![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |