Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Bastille l'admet volontiers : son deuxième album "Wild World" marque un goût plus prononcé pour le rock. « Il y a beaucoup de guitare, et énormément de guitare électrique ! Sur notre premier disque, on avait sciemment décidé d'exclure cet instrument, ce qui nous a finalement laissé beaucoup d'espace et de matière à travailler pour celui-ci. On a surtout voulu prendre du plaisir à le faire, en repoussant nos limites pour mieux surprendre » nous expliquait Dan Smith lors d'une interview réalisée en août, juste avant l'arrivée dans les bacs du projet. Porté par le single "Good Grief" et une vidéo subversive, "Wild World" a directement pris la tête des charts britanniques. Il faut dire que le groupe surfe encore sur le succès planétaire du titre "Pompeii", lequel avait fait fondre le monde entier en 2013-2014 et notamment les États-Unis, où le single affiche 3,5 millions de ventes au compteur.
INTERVIEW - Bastille raconte ses liens privilégiés avec la France
Gourou et baiser
Pour l'heure, le nouvel album de Bastille a été certifié disque d'or au Royaume-Uni pour 100.000 ventes. Histoire de gonfler ces chiffres un peu timides par rapport aux attentes, Bastille enchaîne avec un nouveau single. Après "Fake It", ce sont les grosses guitares hurlantes de "Blame" qui vont faire trembler les ondes. « C'est un instantané de la vie de deux membres d'un gang » explique le chanteur du groupe, à propos de ce titre empreint de noirceur. Mais pour son clip, Bastille ne nous fait pas suivre le quotidien de caïds ! La bande nous fait découvrir les us et coutumes d'une secte en adoration pour un monument surmonté d'un bol dans lequel se trouve un liquide et... une bouche. Dans des scènes qui frôlent le fantastique, on découvre les effets étranges que procure cet entité sur ses adeptes lorsqu'ils l'embrassent... Vous avez dit bizarre ?
Découvrez "Blame", le nouveau clip de Bastille :