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Mylène Farmer | L'EMPRISE


Querelle

Mylène Farmer | L’emprise  

125 membres ont voté

  1. 1. Vos titres préférés

    • Invisibles
    • À tout jamais
    • Que l’aube est belle
    • L’emprise
    • Do you know who I am
    • Rallumer les étoiles
    • Rayon vert
    • Ode à l’apesanteur
    • Que je devienne…
    • Ne plus renaître
    • D’un autre part
    • Bouteille à la mer
    • Rayon vert (version acoustique)
    • Invisibles (piano-voix)
  2. 2. L’album est



Messages recommandés

J'ai déjà réarrangé la tracklist car celle de base ne me convenait pas. 

 

INVISIBLES 

A TOUT JAMAIS 

QUE L'AUBE EST BELLE 

L'EMPRISE

DO YOU KNOW WHO I AM 

RAYON VERT 

BOUTEILLE À LA MER 

RALLUMER LES ÉTOILES

ODE A L'APESANTEUR 

D'UN AUTRE PART 

QUE JE DEVIENNE

NE PLUS RENAÎTRE

 

Ça passe beaucoup mieux et on évite le final sur Bouteille.

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Bouteille à la Mer dans un autre album aurait été bien accueilli. C'est un petit bop, plein d'entrain et sautillant, avec une belle et entraînante mélodie de refrain. Mais après toutes ces chansons hyper sombres, grandiloquentes et lourdes, bah ça fait tache haha.

  • Like 7
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il y a 19 minutes, Aerial a dit :

Bouteille à la Mer dans un autre album aurait été bien accueilli. C'est un petit bop, plein d'entrain et sautillant, avec une belle et entraînante mélodie de refrain. Mais après toutes ces chansons hyper sombres, grandiloquentes et lourdes, bah ça fait tache haha.

Au contraire ça détend l’atmosphère et ça représente bien Mylène , ombre et lumière … 

  • Like 3
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il y a 41 minutes, everlast a dit :

Dire que je voyais Bouteille à la mer comme un Tous les cris les SOS, comme quoi faut pas se fier à un titre d'album...bon j'ai pas encore écouté mais j'ai pas vu une critique positive sur ce titre lol

 

Ben son eurovision, moins mauvais qu'un titre de monkey me mais pas très loin d'y figurer dans cet album. 

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ENFIN un album de son envergure ! Non pas que Désodorisant soit mauvais, elle y a tenté de bonnes choses dessus. Mais là c'est très bien produit et écrit. Exception de " la bouteille à la merde " qui est ce qu'elle est. Elle nous a fait sa shakira des années 2020 dessus. Aled je signe pas pour ça par contre. Le reste est EXQUIS ! Du coup " A tout jamais " passe mieux à l'écoute avec le reste de l'album qu'en solo. Curieux. ? J'ai aimé à retrouver la Farmer sombre , je suis comblée. Rayon Vert passe mieux en version " promo " que instrumental, dsl pas dsl. 

 

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L’EMPRISE, ze critique  :

 

  Faut partir du point de départ et redire que je n’ai pas du tout aimé Désobéissance ni Interstellaire. Désobéissance je ne l'ai pas aimé tout de suite. Le temps n'a pas changé la donne, en général mon intuition de départ est la bonne. 

Pour cette nouvelle ère, j’ai immédiatement apprécié À tout jamais, mais il fait partie de ces titres, au milieu des N’oublie pas, Des larmes, Sentimentale etc qui, bien que n'étant pas mauvais, sont tout à fait oubliables, ultra-calibrés pour les radios adultes (CheriFM, rfm) mais ne me provoquent aucune émotion. Je continue de penser que Feder et LP lui ont fait un album générique en 2018, et que l’ambiance “dark et sexy” qu’elle revendiquait au moment de la sortie de Désobéissance est très superficielle et, au final, ennuyeuse. J’avais peur qu’elle prolonge cette tendance “radioFm” pour le nouvel album, le premier single a renforcé ma crainte. Donc je partais très sceptique.

 

Mais surprise! Je suis enthousiasmé par l’album. Sans doute parce-que parmi tous ses albums sans Boutonnat, c’est celui qui s’en rapproche le plus. L’ensemble est très cinématographique, cohérent et s’écoute comme une bande-originale. Je me répète, mais le côté très orchestral et l’omniprésence des cordes sur les morceaux de Woodkid, mélangé à cette voix très nue, me rappellent un peu Vespertine/Vulnicura, qui sont les deux derniers albums de Björk que j’ai vraiment aimés. Certains ont soulevé un petit côté James Bond, c'est vrai aussi. L'atmosphère est assez sombre, on a l'impression d'être dans une église, même l'incursion très rythmée de Moby en plein milieu (Rallumer les étoiles) ne s'éloigne pas trop de cette ambiance puisque les choeurs sonnent comme du gospel. Pareil pour Ne plus renaitre d'Archive, qui sample l'Ave Maria pendant le pont.
Les gros points forts de l’opus sont l’ambiance et les textes. Ils ont vraiment réussi à créer un univers, à la fois différent et proche de celui dont on a l'habitude. Moins de claviers, plus de percussions, mais en même temps il y a toujours comme un fil narratif qui rend l'ensemble très cohérent et qui rappelle les bandes originales de L.Boutonnat. Sur les textes il semblerait qu’un effort ait été également produit : moins de franglais et de jeux de mots débiles, plus de sens, de narration, de cohérence d'ensemble ; c'est intéressant de la suivre. Je suis d'ailleurs impatient de lire les paroles officielles (même si j'ai toujours du mal avec ce tic qu'elle a pris ces dernières années de ne pas dire les pronoms personnels). 

C’est vrai que les deux morceaux de Moby sont un peu ringards, mais je trouve qu’ils apportent une certaine lumière à l’ensemble, ce sont deux “respirations” qui interviennent au bon moment (milieu et fin). Ils seront cependant assez vite saoulants, donc faut pas en abuser avant les concerts.

 

 - Le coup de cœur : 

Invisibles me bouleverse. Les deux versions. Vraiment, je l’aime bcp. Sans doute parce-que je lis pas mal de travaux phénoménologiques sur l’invisible en ce moment, qui expliquent notamment comment les absents (les morts, Dieu, etc) manifestent une présence au même titre que tous les autres phénomènes objectifs. L’absence est un phénomène, aussi réel que l’objet qui se trouve devant moi, et je m'en rends compte, par exemple, dans l'expérience de l'amour. En effet l’amour rompt les catégories logiques habituelles de notre représentation, qui circonscrivent le réel en le limitant aux objets/ce qui est objectif (ce que je peux voir, toucher, paramétrer, reproduire) et élargit le champ de la phénoménalité à tout ce qui m'affecte. Je peux notamment aimer ce qui est (les vivants), je peux aimer ce qui n'est plus (nos morts), je peux aimer ce qui n'est pas encore (un enfant à naitre), etc. Donc l’absence de l'être aimé est aussi réelle, elle nous affecte autant (voire plus!) que les objets que nous voyons, touchons, dont on considère trivialement "qu'ils existent". L'être aimé absent existe à sa manière, il existe car il m'affecte par son absence. L'absence de l'être aimé est un phénomène très riche. 
Évidemment Mylène n’intellectualise pas la chose, mais comme c’est un phénomène universel et qu’elle est sensible, elle le ressent et l’exprime magnifiquement sur ce titre, à sa façon, en artiste.


- Les bons titres

L’emprise, Que l’aube est belle, D’un autre part, Ne plus renaître, Ode à l’apesanteur, Rallumer les étoiles. Globalement tout le travail d’ambiance de Woodkid me plait.

 

 - Meh :

Gros doute sur Do you know who I am, mitigé sur À tout jamais et Rayon vert. J'aime bien Bouteille de vin, mais il va vite devenir lassant. 

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