dimanche 11 février 2018 14:50

"S'il suffisait d'aimer", "Frozen"... Ces tubes qui fêtent leur 20 ans en 2018 !

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Souvenez-vous : en 1998, Céline Dion caracolait en tête du hit-parade et "The Boys is Mine" de Brandy & Monica prenait d'assaut les charts du monde entier. Session souvenir avec ces hits qui ont brillé il y a 20 ans !
Crédits photo : Montage Pure Charts / Pochette des singles

Céline Dion | "S'il suffisait d'aimer"




La relation fusionnelle entre Céline Dion et Jean-Jacques Goldman a donné naissance à une belle amitié et de grandes chansons. Tombé amoureux de la voix de la chanteuse en 1993, l'auteur-compositeur va pour la première fois de sa vie demander à quelqu'un de travailler avec lui et non l'inverse. « C'était une rencontre incroyable. Je n'oublierai jamais, jamais ce moment là. C'était pas du travail d'être avec Jean-Jacques. C'était une grande histoire d'amour » racontera la star canadienne après le succès fou de l'album "D'eux" (1995). Trois ans plus tard, les deux artistes scellent leurs retrouvailles avec "S'il suffisait d'aimer", un nouveau projet emmené par la ballade qui lui donne son nom. Restée dans le top 10 des meilleures ventes de singles durant huit semaines, énorme carton en Belgique, en Suisse, au Canada et même en Grèce, la chanson permettra à l'album de s'arracher à 1,5 million d'exemplaires en l'espace de quatre mois ! Un score sans doute gonflé par la frénésie mondiale autour de "Titanic" et "My Heart Will Go On". Fun fact : "S'il suffisait d'aimer" n'était pas le premier single extrait du disque. Il s'agissait de "Zora sourit".

Brandy & Monica | "The Boy Is Mine"




« You need to give it up / Had about enough / It's not hard to see / The boy is mine »... On parie que vous avez fredonné les quatre derniers mots en rythme avec la mélodie ! "The Boy Is Mine", c'est l'histoire classique d'un triangle amoureux qui va pousser deux femmes à se battre pour le même homme. A l'origine, Brandy devait l'interpréter seule mais le producteur Darkchild a estimé que la chanson fonctionnerait beaucoup mieux en duo, à la manière du célèbre "duel" entre Michael Jackson et Paul McCartney sur "The Girl Is Mine". Vous l'aurez compris, son titre en est évidemment inspiré ! C'est donc la chanteuse Monica que Brandy et son équipe se sont tournées. A l'époque, les deux artistes étaient considérées comme des rivales car elles évoluaient sur le même créneau R&B. Elles pensaient donc faire taire les bruits de couloir en dévoilant cette collaboration commune... Raté ! Les rumeurs d'une guerre ouverte ont tellement envahi les tabloïds qu'en septembre 1998, les managers des deux chanteuses ont publié un communiqué dénonçant un « comportement dangereux » et une « négativité injuste ». Ce qui n'empêchera pas "The Boy Is Mine" de faire trembler la planète : le titre est resté numéro un du Hot 100 américain durant 13 semaines, s'est arraché à 2 millions d'exemplaires et a été récompensé d'un Grammy. En France, il atteindra la deuxième place des ventes en France.

Lââm | "Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux"




C'est en 1998 que Lââm débarque dans le paysage musical français avec son premier single. Une chanson écrite, composée et interprétée par Michel Berger sur l'album "Différences" paru en 1985 : "Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux". Ses paroles, très engagées et encore cruellement d'actualité, abordent la crise humanitaire des réfugiés. La chanteuse, marié à un Américain, y insuffle une touche urbaine et un extrait du discours "I Have A Dream" de Martin Luther King qui séduisent immédiatement la France entière (mais que France Gall détestera). Arraché à près d'un million d'exemplaires, le titre restera 10 semaines d'affilée sur la deuxième marche du Top singles mais sera privé de numéro un par... "Belle" de Notre-Dame de Paris. Il lancera de manière fulgurante la carrière de Lââm, dont le premier album "Persévérance" donnera également naissance aux tubes "Jamais loin de toi" et "Les enfants de l'an 2000".

Madonna | "Frozen"




En 1998, après le succès du musical "Evita" et la naissance de sa fille Lourdes, Madonna décide de faire confiance à au producteur britannique Wiliam Orbit après des essais infructueux avec Babyface. Son nouvel album ? Elle souhaite qu'il traduise en musique sa métamorphose et repousse les limites de son imagination. Dance et électronique, pop et expérimental, conviant dans un même élan influences techno, trip-hop et ambient, "Ray of Light" est une oeuvre charnière dans la discographie de Madonna. Encore souvent considéré comme le meilleur album de sa carrière, il raflera quatre Grammy Awards et s'écoulera, selon les sources, à plus de 20 millions d'exemplaires dans le monde. Un succès critique et public qui sera porté par la déferlante "Frozen". Avec cette ballade mid-tempo envoûtante, Madonna réinvente complètement son univers et signe ce qui restera l'un de ses clips les plus marquants avec "Vogue". Des soupçons de plagiat pèsent pourtant sur la chanson : en 2005, un artiste belge du nom de Salvatore Acquaviva portera plainte et obtiendra l'interdiction d'exploitation du single dans le plat pays. Madonna a toutefois été blanchie dans cette affaire en 2014, les juges ayant estimé que la notion d'originalité de "Frozen" prévalait sur les mesures litigieuses.

Faudel | "Tellement N'brick"




« Tellement je t'aime, je pense à toi. Tellement je t'aime, je rêve de toi »... C'est avec ses mots d'amour que Faudel fait fondre le public français en 1998. Le "petit prince du raï", comme on l'appelle alors, passe en boucle sur les radios avec ce titre en arabe et en français qui raconte son coup de foudre pour une belle demoiselle. Il s'en écoulera plus de 350.000 exemplaires. Un conte de fées ? Non, l'histoire d'un persévérant abreuvé à la musique de Cheb Asni et Khaled, qui croyait dur comme fer à son rêve. « A 12 ans, il disait: "Je serai une star du raï" et il savait où il allait. Les filles se battaient déjà pour lui. ça n'a jamais cessé et c'était impressionnant, elles se griffaient, se cognaient, s'arrachaient les cheveux » confiera à Libération son cousin Rachib. Quelques mois plus tard, il se retrouvait sur scène avec Cheb Mami et Rachid Taha et enregistrait l'album culte "Un, deux, trois, soleils".

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