Accueil > Actualité > Interview > Actualité de Stomy Bugsy > Stomy Bugsy raconte l'histoire de son tube "Mon papa à moi est un gangster" (1996)

Stomy Bugsy raconte l'histoire de son tube "Mon papa à moi est un gangster" (1996)

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
En 1996, Stomy Bugsy rencontrait un énorme succès populaire avec "Mon papa à moi est un gangster". Dans un nouveau format "Raconte" avec Pure Charts, le rappeur, également acteur dans la série "Léo Matteï" sur TF1, revient sur l'histoire de son tube inspiré par son fils.
Crédits photo : Pure Charts
« Mon papa à moi est un gangster... » fredonnait inlassablement le public durant l'été 1997. Et pour cause, avec cet hymne d'une génération, Stomy Bugsy a marqué les esprits et lancé pleinement sa carrière solo, lui qui s'était fait connaître deux ans plus tôt avec le groupe culte Ministère A.M.E.R., qu'il a formé avec son ami d'enfance Passi. « En ce temps-là, j'habitais à Porte de La Chapelle et mon petit avait trois ou quatre ans. Souvent quand il y avait du grabuge, on venait me chercher, c'était le week-end et le lundi matin, j'amenais mon petit à l'école... quand je n'étais pas en garde à vue ! » se souvient le rappeur pour un nouveau format vidéo de la série "Raconte" avec Pure Charts. Aujourd'hui âgé de 40 ans et comédien dans la série "Léo Matteï" sur TF1 aux côtés de Jean-Luc Reichmann, l'artiste a donné naissance à la chanson "Mon papa à moi est un gangster" à la suite d'une discussion avec son petit garçon : « Un jour il m'a raconté ce que les dames de la maternelle lui disaient "Ton père il fait des bêtises dans le quartier, c'est un gangster ou pas ?". C'est lui qui est venu me rapporter ça et là je me suis dit "Oh, y'a une chanson à faire avec ça" ».

Le player Dailymotion est en train de se charger...


"On entend la voix de mon fils"


L'enregistrement du titre, devenu le fer de lance de son premier album "Le Calibre qu'il te faut" sorti en décembre 1996, s'est déroulé... à la maison. « J'ai écrit la chanson chez ma mère où j'habitais avec mon petit. J'avais monté un petit home studio dans le salon. Je rappais et lui venait m'embêter, donc je lui passais le micro. Dans la chanson, on entend sa vraie voix » se souvient Stomy Bugsy, qui n'imaginait pas un seul instant que le morceau, remixé avec Alexis Sossa pour sa sortie en single quelques mois plus tard, allait connaître un tel succès. « Pour être sincère quand je l'ai faite, je ne pensais pas à un tube, je ne la voyais pas comme un single de fou. C'est Jacky, un gars qui avait une émission musicale sur la chaîne MCM, qui m'a dit "C'est un tube, c'est un tube". Il m'a fait venir dans son émission, il m'a fait chanter la chanson et il l'a passée sur MCM comme si c'était un clip, il appelait la maison de disques » raconte le rappeur qui a par la suite cartonné avec une autre formation hip-hop, Secteur Ä.

A LIRE - Stomy Bugsy en interview : "Etre en studio avec Beyoncé, c'était kiffant"

"Ce titre lui colle à la peau !"


Pour Stomy Bugsy, l'affaire n'était pas pliée d'avance car il ne fallait pas brusquer son public rap et entacher sa "street cred"... « Il fallait exploser mais sans baisser son froc, en restant Stomy Bugsy du Ministère A.M.E.R. Dans le stylo fallait trouver le bon métissage, le bon truc hybride entre la colère et l'amour ». Pari réussi : "Mon papa à moi est un gangster" a squatté les ondes radios ! « On en vendait 5000 par jour en physique (...) C'était super de bosser, c'était une belle époque. Et surtout, j'ai pu aider ma famille, c'est ça le plus important » se félicite aujourd'hui l'acteur et musicien, qui tient à souligner le rôle essentiel de son fils Bilal dans ce morceau devenu culte... et qui « lui colle à la peau » : « C'est son histoire. Dans le titre je ne parle pas de moi, je parle de lui, c'est lui qui chante. C'est son titre en vrai. Le pauvre, on le fatigue avec ça ! ».

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter