Spotify

Abaca
+2%. Tel est le taux de l'inflation française en 2024, calculée par l'Insee à partir de la moyenne de l'évolution des prix à la consommation de l'année. Un chiffre moins élevé qu'auparavant (+4,9% en 2023, +5,2 % en 2022), mais qui rappelle la constante hausse du coût de la vie dans tous les domaines, et notamment dans le milieu de la culture. C'est notamment le cas du prix moyen pour une place de cinéma, d'exposition ou encore pour un concert, qui dépasse allégrement la centaine d'euros pour une star internationale. Et les plateformes de streaming sont également touchées. Il y a quelques semaines, Netflix a créé la polémique en annonçant une nouvelle augmentation du tarif de ses abonnements sur le sol français. Ainsi l'offre standard du géant américain coûte désormais 14,99 euros par mois, contre 13,49 euros précédemment. À son lancement en France en 2014, le même abonnement ne coûtait "que" 8,99 euros, soit un boom de 67% en 11 années.

"On ne s'interdit pas de..."

Et il se pourrait bien que Spotify suive le même chemin. Depuis quelques semaines, une rumeur incessante annonce l'augmentation du tarif de la plateforme d'écoute de musique numéro un dans le monde. Selon le Financial Times, celle-ci concernerait l'Europe et l'Amérique du Sud, moyennant une hausse d'environ un euro du coût d'un abonnement mensuel pour une mise en fonction courant juin. Mais qu'en est-il vraiment ? Interrogé par nos confrères de Franceinfo, Antoine Monin, directeur général de Spotify en France et au Benelux, met fin aux rumeurs : « On n'a pas d'augmentation des prix à l'ordre du jour ». Mais le DG ne « s'interdit pas » de « réajuster [les] prix si le marché le mérite » dans un futur proche.

Courant 2023, Spotify avait déjà augmenté ses tarifs en France suite à l'adoption d'une taxe sur le streaming par le Sénat. Une croissance minime de quelques centimes, même si le service évoquait déjà une hausse plus importante à venir. Pour l'heure, un abonnement "premium" pour une seule personne coûte 11,12 euros par mois. Avant cette inflation, l'utilisateur payait 10,99 euros.