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Gims est désolé. Souvenez-vous : en janvier dernier, le rappeur défrayait la chronique lorsqu'il annonçait ne plus vouloir qu'on lui souhaite la bonne année. « Vous savez bien que je ne suis pas comme ça, je n'ai jamais répondu à ça, mais vous continuez à m'envoyer des "bonne année", tout le mois de janvier, février... En plus, les muslims [musulmans], on a la même conviction, arrêtez avec ça » expliquait-il dans une vidéo, souhaitant également qu'on arrête de lui souhaiter son anniversaire : « Je souffre avec ça. On fête pas ça parce que c'est comme ça. En plus, c'est un pas de plus vers la mort... Donc on se réjouit de quoi finalement ? ». Une polémique qui est montée très haut puisqu'elle a suscité la réaction de la classe politique. Tandis que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé un « islam rigoriste », Valérie Pécresse, dont le rappeur est un soutien, a dénoncé « un discours séparatiste » et du « communautarisme ».

"J'apprends sur le tas en faisant des erreurs"

10 mois plus tard, la polémique de la "bonne année" semble s'être calmée. Pourtant, impossible de ne pas y penser lorsqu'on écoute sa dernière chanson "Maintenant", un titre aux sonorités pop sur lequel Gims assume ses erreurs passées. « Cette chanson, c'est une façon de dire "Ecoutez, je pense que j'ai fait des conneries comme plein d'entre nous, des mauvais choix, mais je suis obligé de continuer d'avancer" » reconnaît Gims sur RTL à propos de cette chanson, premier extrait de son nouvel album « très éclectique » et « très pop » "Les dernières volontés de Mozart", attendu le 2 décembre.

🔴🎙️🎵 @GIMS est de retour avec « Maintenant », son nouveau single. Il se confie dans « Laissez-Vous Tenter » au micro de @StevenBellery 📻 pic.twitter.com/a111x4vnLj

— RTL France (@RTLFrance) October 5, 2022

L'interprète de "Prends ma main" conçoit qu'il a « un métier spécial » qui le place sous le feux des projecteurs. « J'ai pas pris de cours pour devenir star, je n'ai pas été formé pour ça. J'apprends sur le tas, en faisant des erreurs malheureusement, mais je suis obligé de continuer d'avancer » poursuit-il : « C'est vraiment ma vie quoi. Mais il y a moyen de s'y retrouver pour n'importe qui parce qu'on peut le convertir sur toute sorte de vie, de taff ». Sans vraiment nommer de quoi il parle, Gims confirme que sa chanson "Maintenant" parle de « mea culpa » : « Je suis pas politicien, je suis un artiste et surtout je suis un humain ». Le rappeur que reconnaît qu'il lui est « plus facile » de faire ses excuses aujourd'hui, vu qu'il a plus de dix ans de carrière au compteur : « Je suis censé avoir compris pas mal de choses. J'ai des comptes à rendre. Je pense que l'artiste sera toujours responsable, ça va pas dans l'autre sens ». De quoi mettre fin aux critiques ?