Le nouvel album de Julie Zenatti, "Plus de diva", est en bacs. Un disque-concept à l'univers synonyme de papier glacé, froid et lisse, parfois pompeux, à l'image maniérée que la chanteuse a choisie de donner, afin de peut-être plus encore mettre en exergue le côté “divas” du projet ? - puisque ce sont ces dernières que l'artiste a choisi d'évoquer. Mais où est donc passée la Julie si touchante et vulnérable de "Si je m'en sors" (Top 12 en 2001) ou si simple et naturelle de "Je voudrais tant que tu me consoles" (Top 12 en 2004) ?
«Sans aucune prétention, quand on a commencé à travailler l’album, j’avais un peu l’envie d’être une muse. Je me suis assise et j’ai attendu que l’on m’imagine, que l’on m’invente, que l’on me fasse des chansons... J’ai aimé cela car j’ai été surprise de voir comment les auteurs, les compositeurs me voyaient et surprise aussi par le fait que j’y ai pris beaucoup de plaisir» déclare-t-elle lors d'une interview donnée récemment à Charts in France, et disponible dans son intégralité en cliquant sur ce lien.
«J’adore les mots. Je lis beaucoup le dictionnaire d’ailleurs. Il me semble que j’ai une culture de la phrase, qui est déjà très musicale de part le fait que je chante. Au départ, je travaille plus en me disant que j’aime tel mot et que j’aimerais l’avoir dans une chanson. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé pour le titre "Comme une Geisha". J’aimais ce mot, cette image et j’ai dit à Pascale Schembri que je voulais une chanson avec ce mot».
Découvrez le teaser du single "Comme une Geisha" :
Julie Zenatti, se plait donc à explorer la dimension “dramatique” de sa voix, le temps d’un album. Il est aussi l’occasion pour l’artiste d’incarner en image, un personnage librement inspiré de celles qu’on qualifiait de “Divina” au 19ème siècle, puis de “Diva”, cent ans plus tard, lorsqu’à la voix s’est ajouté le jeu de la tragédienne...
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