Jeck et Carla en interview : "Une complicité comme la nôtre, on ne voulait pas la gâcher"
Jeck et Carla scellent leur amitié en musique à travers l'album commun "Oxygène". Une évidence pour les interprètes du tube "M'envoler", qui ont fait fi des étiquettes et des rumeurs sur leur relation pour célébrer leur alchimie. Rencontre !

Play Two
Propos recueillis par Yohann Ruelle.

Cette ère démarre avec un single certifié platine pour plus de 30 millions d'écoutes. J'imagine qu'avant la sortie de l'album "Oxygène", ça rassure ?
Carla : C'est vrai que ça rassure. Vu que je n'ai pas l'impression qu'on stresse, on peut se dire qu'effectivement c'est rassurant. Mais je n'avais pas vu les choses de cette façon. C'est toujours un honneur de voir la reconnaissance du public, et on a hâte de leur dévoiler la suite. Cet album a été une évidence après "M'envoler", car on ne voulait pas en rester là. On avait envie de leur montrer le reste de l'histoire. C'est toujours flatteur, et cela nous donne encore plus envie de sortir les nouveautés. Mais ce n'était pas un soulagement immense, car à la base, ce n'était prévu que pour une chanson...

Cet album n'était pas du tout prévu
Ce devait être un one-shot ?
Carla : Ah oui à la base, l'album n'était pas du tout prévu. On s'était dit un titre, et puis quand on a vu le public réagir comme ça, Jeck a eu plein d'idées et a commencé à construire un album.
Jeck : Il faut savoir que ça fait longtemps qu'on se connaît et qu'on est amis. Ça fait depuis presque trois ans qu'on essaie de faire de la musique ensemble et jusqu'ici, jamais on n'a réussi à faire un duo convaincant. Quand "M'envoler" est apparu, ça a été l'évidence ! Je crois que j'ai tellement kiffé qu'inconsciemment, tout ce que j'ai commencé à écrire et composer, pour moi ou pour d'autres, était sous forme de duo. Je savais pas pour qui, pourquoi et cetera. Je composais sous forme de duo. Et je demandais à Carla de mettre sa voix dessus. Et donc, au bout d'un moment, j'ai dit : "Tiens, en vrai, on a des trucs cools, non ?"
Carla : L'album ne s'est pas construit en se disant : "On va faire un album". Ça a été une suite logique.

Vous imaginiez que la sauce prendrait aussi vite et bien ?
Jeck : On l'espérait beaucoup, mais si on est sincère, c'était dur de se projeter. En fait, Carla, même si ça fait peut-être six ans qu'elle a une carrière, elle avait fait "Bim Bam Toi", elle avait cette étiquette d'enfant-star. Moi j'avais eu du succès avec "Parapluie" et "Défaite" mais voilà, rien n'était joué d'avance. C'est pas qu'on était pessimistes, mais on se disait : "Attends, on sait que les radios, les médias ont l'étiquette de "Bim Bam Toi", ils sont pas très fans". Ils nous l'ont dit, sans méchanceté : "Il faut qu'elle se solidifie". Mais ce n'est pas grave, on a fait un son qu'on kiffait, on s'est juste dit : "Vas-y, let's go, on a envie de faire ça, c'est ce qu'on aime, on y croit. Et le destin fait ce qu'il veut".

Jeck est rentré dans ma vie et ça a été une évidence
Vous avez tous les deux vos propres carrières. Est-ce qu'il y a eu quand même des hésitations avant d'enclencher la machine ?
Jeck : (Il se marre) Oh que oui !
Carla : On a eu beaucoup de discussions. Quand on se lance dans un duo, c'est deux carrières en une en fait ! Forcément, il peut y avoir des désaccords et deux visions complètement différentes. Tu peux te retrouver où lui, il a envie de quelque chose, moi, peut-être pas. Et donc, on a voulu vraiment mettre tout ça à plat dès le départ et se demander : "Est-ce qu'on va dans la même direction ?". Une complicité comme celle qu'on a, on ne voulait pas la gâcher pour un album. C'était important pour nous de poser les bases pour ce duo parce que c'est quand même un engagement à deux sur plusieurs mois.

J'ai l'impression qu'avec cet album, le public va effectivement laisser de côté Carla l'enfant-star pour découvrir ou redécouvrir Carla l'artiste. C'est aussi ça qui t'a fait accepter ?
Carla : Exactement. Pour moi, cette aventure m'a fait évoluer en tant qu'artiste. Comme le disait Jeck, moi je n'avais pas les radios, je n'avais pas tout ça. Et ça devenait tout simplement compliqué de savoir de ce que j'avais envie de faire. Quand on a vécu une expérience un peu comme la mienne, on se retrouve facilement à baisser les bras, on se dit : "Moi, ça fait huit, neuf ans là...". Et donc j'avais fait un peu le tour, et je me disais : "Qu'est-ce que j'ai vraiment envie de véhiculer ?". Jeck est rentré dans ma vie, on a commencé à faire de la musique ensemble et ça a été une évidence pour ma transition aussi. C'est hyper important. Et puis je trouve qu'on s'apporte mutuellement ! C'est-à-dire que Jeck, il a ce côté foufou des débuts dans le métier alors que moi je suis plus méfiante. Il m'apporte ce côté léger, cette fougue, qui me donne envie de me dépasser. Moi j'ai davantage l'expérience du métier, de comment les rouages fonctionnent.
Jeck : Tu parles comme un p'tit vieux. (Rires)

C'est facile de faire confiance à l'autre ou ça s'apprend ?
Carla : Je pense ça vient sur le long terme. On ne donne pas sa confiance comme ça ! Mais je pense que ça a été une évidence tous les deux. On veut le meilleur l'un de l'autre. Même si demain on repart en solo, on va vouloir le meilleur de chacun, on va vouloir que l'autre réussisse. Et je pense que c'est ça le plus dur dans la musique, parce que c'est un milieu rempli de concurrence. Il n'y a pas grand monde qui veut vraiment le meilleur pour les autres. Pour beaucoup même, c'est l'un écrase l'autre pour sortir du lot... Tandis que nous, on n'est pas du tout comme ça. On a vraiment envie de mettre en lumière chacun de nous, et que chacun brille.

On veut le meilleur l'un de l'autre
Dès que le duo s'est concrétisé, on vous a rapidement décrit comme "les nouveaux Vitaa et Slimane". Qu'est-ce que ça vous inspire ?
Jeck : C'est fou ça, personne ne dit : "Eux, c'est les anciens Jeck et Carla". (Rires)
Carla : Sincèrement, c'est un honneur parce que le dernier groupe de duo qui a marché effectivement, c'est Vitaa et Slimane, et je comprends totalement qu'on nous compare à eux. On espère faire leur carrière parce que c'est exceptionnel ce qu'ils ont pu faire. Un million d'albums ? Une tournée ? Ce serait incroyable de pouvoir accomplir tout ça !
Jeck : C'est le public qui se donne des repères. Nous, on fait juste ce qu'on aime et on espère que ça va plaire aux autres. Ensuite, est-ce que c'est dérangeant ? Non, au contraire, c'est même réconfortant parce qu'on était les premiers à le faire quand on était consommateurs et non pas juste acteurs. Et c'est rassurant de se dire qu'il y a un côté familier à tout ça. Petit à petit, c'est comme si tu rentrais dans la famille à part entière. Ça me paraît très logique, au même titre que quand tu sors avec quelqu'un, au début, tu es un peu la pièce rapportée, on te compare, puis tu deviens un beau-frère, quelqu'un à leurs yeux, tu prends de la valeur. Donc, pour moi le schéma, que ce soit dans la musique ou dans la vie, c'est plus ou moins le même.

Quand on forme un projet à deux, c'est facile de trouver une identité visuelle, une cohérence ?
Jeck : Pour certains oui, pour d'autres non. Je pense que pour nous, la solution, enfin la réponse, c'est : Jeck ne fait pas ça et laisse Carla faire. (Rires) Carla est bien plus soignée que moi, bien plus apprêtée que moi et plus au courant de ce qui se fait ou pas.
Carla : Toi, c'est plus le marketing que tu gères !
Jeck : Pour moi le marketing, c'est la compréhension de l'humain et ça va faire en sorte d'apporter de l'amour à l'autre. Je ne suis pas très adepte de la version marketing "Ah, il faut duper les gens, faut leur vendre". Non, moi c'est juste que j'essaie de les comprendre pour leur donner ce qu'ils aiment, tout en faisant ce que j'aime. On va dire que c'est ça plus ma compétence, tandis qu'elle, c'est plus apporter de la séduction. Elle sait séduire, elle sait attirer l'oeil. Elle a cette force de l'esthétisme. Moi, si tu veux, je suis beau garçon mais malgré moi. J'ai dû vivre avec ! C'est un fardeau. (Rires)

Jeck, tu as dit dans une interview que vous aviez une trentaine de titres en stock. Qu'est-ce qui a guidé la sélection des 13 chansons qui composent l'album ?
Jeck : On l'a fait écouter à plein de gens déjà. Une fois qu'on les a faits, on s'est écouté soi... Il y a des titres, on s'est dit : "Non, ça non". On a beaucoup fait au feeling. Pour certains morceaux, il y a eu des mésententes avec les gens avec lesquels on a travaillé donc ça, c'est très vite parti. Pour d'autres, quand on faisait des écoutes, les gens n'étaient pas... Ils utilisaient le fameux : "Non mais il faut un titre comme ça dans l'album." Bon, allez, on a compris, merci. (Rires) C'est l'argument qui fait mal, dit d'une manière polie ! On tenait à ce qu'il y ait ce fil un peu conducteur, pas tant dans les histoires mais plus dans l'esprit général, tout en gardant les titres que l'on préfère vraiment. Des fois, il y a des musiques, tu les fais, et six mois après quand tu es en train de le finaliser, parce que ça met du temps à faire un album, tu te dis : "Oh, j'ai vraiment fait ça moi ? J'étais pas dans un bon jour".

Moi, je l'ai composé, toi, tu l'as sublimé
Tu dis que ça prend du temps. Effectivement, pour les gens qui ne se rendent pas compte, ça prend combien de temps de faire un album ?
Jeck : En vrai, celui-là, il a été très rapide, en trois mois. Mais j'étais enfermé comme un ermite dans mon studio. Carla me disait : "Il faudrait peut-être qu'on sorte un jour". Non, non ! J'étais vraiment enfermé dans le studio et je faisais que ça parce que j'étais pris de passion, mais littéralement. Donc c'est allé assez vite.
Carla : Jeck a vraiment sublimé cet album, il a tout composé de A à Z, moi je ne suis qu'interprète.
Jeck : Moi, je l'ai composé, toi, tu l'as sublimé.

Tu as vraiment tout fait tout seul ?
Jeck : J'ai un ami avec qui je fais tous mes titres depuis quasiment le début de ma carrière, qui s'appelle Ness. Il a fait "Parapluie" notamment. Ensuite pour la première fois, j'ai collaboré avec quelqu'un. Je sentais sa vibration. J'avais une idée de musique, je n'arrivais pas à la faire et un jour, je lui ai dit de venir. C'est Valentin Marseau. il est venu à la maison juste faire cette musique sur laquelle je bloquais. En fin de compte, en une heure, on se l'est faite. Du coup, ça nous a même laissé le temps d'en faire une autre.

Laquelle des chansons de l'album est votre préférée à l'un et l'autre ?
Jeck : "Regarde-moi".
Carla : "Regarde-moi", bien sûr. Pour les deux, c'est la même.
Jeck : C'est celle où je bloquais.
Carla : Elle est venue tellement rapidement ! On trouve que c'est si beau... Ce n'est pas ce qu'on a l'habitude d'entendre, ce n'est pas du commercial, mais c'est juste deux âmes pures qui chantent.

Ça veut dire que ce sera le prochain single ?
Jeck : Hmmmm non. (Sourire) On clôturera certainement l'ère avec cette musique. Mais je te dis ça maintenant, ça se trouve dans un mois, on est reparti pour un autre ! À l'époque, sur mon premier album, j'avais une musique préférée et maintenant, je ne peux plus la supporter. Et il y en a une que je n'aimais pas tant, et que maintenant je trouve dingue.

On est là pour faire vivre au public des histoires, des émotions
Sur les réseaux sociaux, je ne vous apprends rien en disant qu'il y a beaucoup de rumeurs autour de votre relation. C'est même quelque chose à laquelle vous faites allusion dans vos vidéos, avec dérision ou premier degré. Ça fait aussi partie du jeu de savoir jouer avec ces codes-là ?
Carla : Je pense que ce n'est pas calculé.
Jeck : Au début, on n'y jouait pas spécialement. C'est juste qu'on a une énorme complicité, et les gens en pensent ce qu'ils veulent. (Sourire) Ensuite, on sent que les gens veulent y croire, et on est là pour leur faire vivre des histoires, des émotions. Je préfère 1000 fois quelqu'un qui écoute "M'envoler" parce qu'il pense qu'on est en couple, et que ça le nourrisse ou le soigne d'une dépression, plutôt que quelqu'un qui ne l'écoute pas. La finalité, c'est que la musique fasse du bien.

J'ai déjà lu des posts où il y écrit : "Quand je lui déclare ma flamme sur scène"...
Jeck : Ça, c'est juste technique. Avant de publier une vidéo, on fait de l'A/B test. Avec Instagram, on peut poster quatre versions et on prend juste celle qui a le mieux marché. On fait notre vidéo, et ensuite le label, c'est sa mission de faire plusieurs tests et de sortir celui qui fonctionne.

C'est une histoire d'algorithme, en somme.
Jeck : Exactement. La base, c'est faire un truc qu'on aime, et ensuite voir ce que les gens aiment. Nous notre but, c'est que ce soit consommé pour plaire et amener le public vers nos chansons.

Les gens aimeraient connaître mon jardin secret
Carla, est-ce qu'il y a une part de toi qui, en découvrant tous ces commentaires, trouve ça réducteur ?
Carla : Dès que je me suis affichée avec un homme, on a toujours pensé ça. On a essayé de me mettre en couple avec toutes les personnes imaginables, de Hugo Manos qui était en couple avec Laurent Ruquier à Adil Rami. On m'a tout sorti ! (Rires) Dès qu'on s'affiche avec un homme, il y a forcément ce côté où les gens disent : "Est-ce qu'ils sont en couple ?"

C'est un peu triste ce que ça traduit de notre société...
Carla : Je pense que les gens aimeraient connaître mon jardin secret. On se dit des fois que notre vie personnelle les intéresse plus que notre musique. Mais bon, franchement, je n'ai pas trouvé ça réducteur. J'en rigole parce que c'est fou comme ça peut les intéresser.
Jack : Je ne suis même pas sûr que ce soit malfaisant. On a tous eu de la curiosité. C'est ok, c'est le jeu.

Le titre "Rebelle" parle des injonctions faites aux femmes aujourd'hui : "Sois belle et tais-toi", "Faut que tu sois sexy"... Comment on fait pour se libérer de ça en tant que femme ?
Carla : Je pense que j'ai été très vite sexualisée parce que j'ai commencé très jeune. Pour sortir de la case "Bim Bam Toi", il fallait me sexualiser. Je pense qu'il faut savoir se dissocier de la Carla de tous les jours et de la Carla sur scène. C'est moi mais c'est comme quand un acteur joue un film. Il faut savoir s'en dissocier ! Avant, quand on me sexualisait autant, ça m'a fait du mal parce que j'étais très jeune, trop jeune. Aujourd'hui, j'arrive à m'en détacher. Je me dis que c'est le jeu, on doit vendre du rêve au public. Je suis une femme et je serai toujours sexualisée, mais ce n'est plus quelque chose qui me dérange.

C'est comme un alter ego quand tu arrives sur scène...
Carla : C'est le jeu, tout est conceptualisé pour. On a des tenues de scène, des chorégraphies... Il faut faire rêver les gens, c'est pour ça qu'ils achètent les albums. On ne se montre pas au réveil sur Instagram par exemple. (Rires) C'est un peu comme ta carte de visite. Je n'ai jamais fait une fixette là-dessus pour tout te dire. Quand ça fait huit ans que tu es dans ce milieu, tu te dissocies de plus en plus. Je ne regarde pas toujours les commentaires. Au début, je pense que ça faisait plus de mal à mes parents. J'avais 13 ans, j'étais sexualisée. J'avais des grands-pères qui venaient à la sortie des concerts. On s'est fait des petites frayeurs, mais avec le temps, on apprend à s'en dissocier, et l'entourage aide. Il faut avoir un bon entourage. Il m'a fallu du temps mais j'ai fini par prendre du recul.

Dans vos parcours respectifs, la musique a été une bouée de sauvetage ?
Jeck : Moi, ça m'a sauvé la vie. C'est à l'écoute de "Je m'en vais" de Vianney où j'ai pilé en voiture. Je viens de sortir la reprise, Vianney m'a envoyé un message adorable, il m'a félicité. La boucle est bouclée ! Je vois que le message de la musique qui sauve des vies est réceptionné par plus d'une personne. C'est un truc qui a l'air d'être assez universel et intemporel.
Carla : C'est un refuge, et je pense que ça nous sauve tous. Quand on chante, on donne toute notre âme, on donne qui on est.
Jeck : C'est ton intimité la plus pure, il n'y a pas de filtre. Quand ça résonne chez quelqu'un, ce sont deux âmes qui connectent, ce n'est pas juste une chanson.

Faire l'Eurovision, ce serait boucler la boucle
Carla, tu as déjà goûté à l'expérience de l'Eurovision Junior. En écoutant le disque et votre alchimie, je me suis dit qu'il y avait un truc à creuser. Que répondriez-vous si l'on vient vous approcher pour représenter la France à l'Eurovision en duo ?
Carla : Ce serait mon rêve. Faire l'Eurovision en étant adulte. La boucle serait bouclée ! L'Eurovision Junior a été l'une de mes plus belles expériences. Ça m'a ouvert une culture exceptionnelle, et je suis toujours en contact avec les candidats. Faire l'Eurovision serait énorme pour moi, surtout que ça n'a jamais été fait en France de prendre une candidate du Junior pour le concours version adultes. Le faire en duo avec Jeck serait encore plus exceptionnel. Tout le monde pense que j'ai gagné l'Eurovision Junior, alors que je n'ai jamais gagné ! "Bim Bam toi", c'est le titre de l'Eurovision Junior le plus écouté sur les plateformes. Ce qui est bien à l'Eurovision, c'est que ta chanson, même si tu ne gagnes pas, peut marquer les esprits.
Jeck : Qui dirait non ? C’est le plus grand concours du monde de la chanson. C'est une exposition incroyable, une expérience européenne. Ce serait fait sous condition de mettre à profit notre passion et de ne pas le faire en mode business. Je pense que si Slimane et Louane l'ont fait, c'est qu'il doit y avoir une aventure humaine bien plus importante que l'aspect médiatique. Carla m'a dit : "Tu te rends pas compte, c'est le truc d'une vie." Forcément, ça donne envie !

C'est beaucoup de pression, ceci dit...
La pression, on la gèrera mieux parce qu'on a l'expérience. Je pense que c'est du sport de haut niveau. Si l'aventure est juste incroyable avec des gens incroyables, je trouverais ça hallucinant de dire non. Carla, c'est son rêve, et si je peux y contribuer et que nous le vivons ensemble, allons-y. Alexandra Redde-Amiel, j'espère que tu nous écoutes !

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
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