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Personne n'a oublié Jeanne Mas. Icône des années 80, la chanteuse a multiplié les tubes, de "Toute première fois" à "Johnny Johnny" en passant bien évidemment par "En rouge et noir". Elle est même devenue la première chanteuse française à remplir Bercy, quatre soirs de suite, en 1989. Si celle qui a souvent été comparée à Mylène Farmer multiplie les promos ces dernières semaines, c'est autant pour défendre son dernier album "Phosphore #2" que pour présenter ses concerts au Casino de Paris, prévus du 15 au 17 février 2024. Dates durant lesquelles elle célébrera ses 40 ans de chansons mais aussi la fin de sa carrière. Avant cela, l'artiste de 65 ans se produira ce samedi soir sur la scène de la "Star Academy" où elle entonnera "En rouge et noir" avec les élèves.

"Ça n'a pas toujours été simple"

Si elle continue désormais sa carrière à son rythme, sans atteindre les sommets des années 80, Jeanne Mas dit garder en mémoire « des moments formidables » de cette époque. « Les premières Victoires de la musique où j'ai reçu deux prix, ma rencontre avec Serge Gainsbourg et Daniel Balavoine, mon premier dîner chez Luc Plamondon avec Michel Berger et France Gall... » se remémore pour Télé Loisirs celle qui se considère comme « une artiste comblée ». Pourtant, tout n'a pas été rose pour Jeanne Mas, souvent confrontée aux critiques. C'est ce qui lui a inspiré la récente chanson "Je passe", où elle clame : « A force de me tondre / J'en retiens juste la honte / Mais qui sont tous ces gens / Devant moi qui me regardent ».

« Ça n'a pas toujours été simple parce que, même si on m'adorait au début, beaucoup ont souvent essayé de m'écraser, de m'humilier » relate aujourd'hui Jeanne Mas. Selon ses dires, c'est sa liberté constante qui lui a causé des torts : « On m'a reproché cette indépendance féminine, où je n'avais pas peur de parler de dire ce que je pensais, où je n'ai jamais calculé. Quand j'ai voulu défendre la cause des femmes et des enfants, on a été très dur avec moi ». Aujourd'hui, l'icône assure n'être « pas rancunière » et relativise : « Ça fait partie de mon métier. Un jour on t'aime, et le lendemain, non ».