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"L'avenir", le nouvel album de Florent Pagny, entre numéro un des ventes cette semaine. Le public n'a pas résisté à l'appel des retrouvailles entre le coach de "The Voice All Stars" et son ami Calogero, qui arrange, compose et produit l'intégralité de ce 20ème disque. « On se fréquente depuis longtemps. On a fait l'album dans son studio à Boulogne. Calo n'est pas encore venu en Argentine, parce qu'il passe sa vie dans la musique. Mais s'il veut venir un jour, je saurai l'accueillir » explique dans les pages de Femme Actuelle l'artiste de 59 ans, qui évoque notamment la maladie d'Alzheimer dans le titre "Comme avant". Et doit bien l'admettre : sa mémoire lui joue aussi des tours. « Je commence à oublier des noms. Et sur scène, j'ai des prompteurs depuis longtemps pour éviter les trous de mémoire. Mais dans mon cas, ce n'est pas à cause d'Alzheimer ! Vivre de plus en plus longtemps, c'est bien, mais il faut faire attention à notre mode de vie, à notre alimentation... Nos cellules se régénèrent avec ce que l'on mange » affirme avec sagesse l'homme fort de la chanson française.

"On voit bien les bénéfices de l'usage thérapeutique"

Son succès inscrit dans le temps, Florent Pagny le considère avec humilité. « Dans le mot "chanson", on entend aussi "chance". En effet, il faut la chance d'avoir la bonne chanson, que l'on va bien véhiculer, et qui va résonner pour le public. Et là, je sais que j'ai été gâté. J'ai eu la chance d'inspirer des auteurs » estime l'interprète de "L'instinct", souvent critiqué pour son déménagement au Portugal au motif qu'il y paierait moins d'impôts. L'affaire avait d'ailleurs fait grand bruit en 2017, à tel point que le chanteur, exaspéré de se devoir sans cesse se justifier, avait été invité à s'entretenir sur cette question par Emmanuel Macron en personne. « Quand un dossier l'interroge, il ne lâche pas le morceau et voit tout le monde. Je ne suis pas un cas isolé. (...) Je lui ai expliqué que je chantais en France, et que toutes mes prestations réalisées dans l'Hexagone me valaient de payer mes impôts ici, en France. Le Portugal, cela ne concerne que mes droits d'auteur sur mes disques, mais qui, en raison de la baisse structurelle du marché, ne rapportent plus autant » révélait-il dans sa biographie "Florent Pagny, portrait d'un éternel rebelle" l'an dernier.

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Toutefois, ce n'est pas le seul sujet de discussion qui fut évoqué lors de passage à l'Elysée. Auprès de Femme actuelle, Florent Pagny affirme avoir « abordé la question de la légalisation du cannabis » avec le président de la République. « Je me suis dit qu'il était jeune, qu'il pourrait entendre. Il m'a répondu : "En France, ça va être difficile". Tant pis... Pourtant, on voit bien les bénéfices de l'usage thérapeutique, et sur la baisse de la petite délinquance » explique le chanteur, qui se dit donc en faveur d'une loi encadrant l'usage et la production du chanvre. En 2017, l'artiste avait pris part à "L'interview sandwich" de Konbini pour parler de sa consommation d'herbe, qu'il voit comme « un traitement » et un moyen « d'encaisser tout ce qui peut [lui] arriver ». Il affirmait être favorable à la légalisation du cannabis « pour faire entrer un peu de thunes dans les caisses », « résorber quelque peu la délinquance » et « arrêter la diabolisation ».