Bestimage
Damso n'est jamais là où on l'attend. Devenu en l'espace de dix ans l'un des artistes les plus populaires de sa génération, le rappeur belge sort régulièrement de sa zone de confort en collaborant avec Angèle, Eva, Louane ou encore Kendji Girac. Une opération qu'il réitère ce vendredi puisque Damso est l'instigateur de l'hymne du Sidaction 2025 : "Grand soleil". 27 ans après le tube "Sa raison d'être" signé Pascal Obispo et Lionel Florence, la star du hip-hop rassemble autour de lui 17 artistes d'exception pour la bonne cause. Au programme ? Charlotte Gainsbourg, Eddy de Pretto, Juliette Armanet, Pomme, Hoshi, Louane, Lucky Love, Adèle Castillon, Lous and the Yakuza et Pierre de Maere, mais aussi Fally Ipupa, Amadou et Mariam, Eva ainsi que les rappeurs Médine, Kalash Criminel, Youssoupha et El Grande Toto. Ainsi qu'une chorale gospel !
"Un message de solidarité et de combat"
La sortie de ce titre arrive en préambule du grand week-end de sensibilisation et de collecte du Sidaction, prévu du 21 au 23 mars 2025. Tous les bénéfices seront reversés au Sidaction, afin de soutenir la recherche médicale et aider les 39,9 millions de personnes séropositives dans le monde. Comme l'indique le communiqué, "Grand soleil" est « un message de solidarité et de combat » autant qu'un « un hymne à la lutte collective, au respect de soi et des autres, à l’amour et à la tolérance ». « Le temps s'est écoulé, mais l'espoir n'a pas faibli / Le corps s'est défoulé, mais sans protéger sa vie / L'amour, la haine, ton coeur qui saigne / Ne tombera pas dans le vide / Je l'emmènerai près du grand soleil un jour de pluie » entonne Damso sur la mélodie afropop du morceau, signée Dson Beats (Nicki Minaj, The Kid LAROI, Quavo...).
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Cet hymne s'accompagne d'un clip réalisé par Fifou dans lequel Damso projette l'image de tous les artistes réunis pour clamer leur message d'amour et de tolérance. « J'ai l'impression que dans ma génération, on est moins informés [sur le Sida]. J'ai envie que ce titre aide les gens à aller s'informer, se faire dépister. C'est moins un sujet que [la génération d'avant]. On doit se documenter, communiquer, briser les tabous, parce qu'il y a aussi un aspect psychologique qu'on néglige » martèle Damso au micro de France Inter, espérant que son « hymne à l'espoir » fera date.
