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Célébrer la France. Tel est le crédo de Calogero sur son nouveau single "Par choix ou par hasard", qui arrive seul, « entre deux albums », et deux ans après "Centre ville". Epaulé par son fidèle collaborateur Paul Ecole, l'artiste y chante la France « des clochers, des temples et des minarets », qui célèbre la culture mais dont le peuple est aussi plein de contradictions, puisqu'il peut autant « draguer les extrêmes » que « voter pour des Miss ». Car pour Calogero, cette chanson "Par choix ou par hasard" est aussi une façon de se réapproprier ses racines, lui qui est fils d'immigrés italiens : « Je salue leur courage d'avoir quitté leur terre natale sans jamais l'oublier dans leur coeur, et de mettre au service de la France leurs bras ouvriers pour poursuivre sa construction. Pas un rêve américain, un espoir français ».

Un "hymne à la France plurielle"

« Mais c'est quoi être Français ? Une fierté, ou une honte ? » s'interroge Calogero dans une note d'intention quant à cet « hymne à la France plurielle » : « Quand les Bleus remportent une coupe, on défile sur les Champs-Élysées, on se drape du tissu tricolore. Ce drapeau, je le porte sur la pochette de cette nouvelle chanson, moi, Calogero Maurici, fils d'immigré ». Dans le clip de "Par choix ou par hasard", Calogero rassemble des Français de tous âges, de métiers et de cultures différentes sur une plage : médecins, boulangers, musiciens, bouchers, facteurs et sportifs sont tous unis devant l'écran pour célébrer cette France multiculturelle et former littéralement l'Hexagone à l'écran.



Pour le moment, rien n'indique que Calogero se lancera dans une nouvelle tournée des Zénith. Si deux années ont passé depuis la sortie de son dernier album "Centre ville", écoulé à plus de 180.000 exemplaires, le bassiste a fait savoir qu'il ne voulait pas se produire sur scène devant des gens masqués : « On a envie de reprendre les concerts. Mais j'ai mis en stand by l'idée de retrouver pour le moment le public sur scène. Je n'ai pas envie de faire des concerts devant un public masqué. (...) Le cauchemar ultime, ce serait qu'on dise que c'est définitif et que le reste de la vie sera comme ça ».