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Voilà maintenant presque dix ans que Bigflo & Oli sont solidement installés dans le paysage musical français. Grâce à leur musique populaire et accessible qui a conquis toute une génération, à mi-chemin entre le rap et la variété, ils ont accédé au rang de stars tricolores incontournables. Après une pause bien méritée, les deux coachs de l'émission "The Voice" ont entériné leur retour l'année dernière avec l'album "Les autres c'est nous" (154.000 ventes) , et continuent de promouvoir ce disque avec notamment une pluie de stars sportives dans leur clip "Dernière".

"C'est ringard à mort"

Les deux frères ne sont jamais avares d'anecdotes en interviews et ils en ont une nouvelle fois fait la démonstration lors du podcast "Small Talk" de Konbini en compagnie de David Castello-Lopes. Ainsi, ils ont eu l'occasion de s'exprimer sur leur nom de scène. « C'est à ch*er ! Bigflo & Oli, c'est l'un des pires noms de l'histoire de la musique », débute à ce sujet Bigflo. « Il y a beaucoup de choses qui ne marchent pas. C'est long, il y a un côté un peu italien, un peu pizzeria. Bigflo, c'est ringard à mort. Mon blaze est ringard. Le "et" au milieu, il y a un côté cabaret. Donc je n'aime pas du tout le nom Bigflo & Oli, sincèrement », développe-t-il, lui qui s'est récemment lancé en solo sous un autre alias.

Un nom de scène à leur image

Cependant, son frère - avec qui il lui arrive de s'embrouiller - est plus clément à ce propos. « Oli ça va, parce que je m'appelle Olivio. Je trouve, si je pense de manière un peu philosophique, que comme j'essaye d'être vraiment moi-même en tant qu'artiste, Oli, ça reste presque mon prénom », avance-t-il, avant de prendre la défense de Bigflo. « Il a réussi à dépasser ses complexes en choisissant d'être grand. D'être big. Et du coup je suis content qu'il ait encore gardé ça », argumente Oli. Mais malgré les regrets, leur nom de scène a pleinement contribué à leur succès puisqu'il véhicule les valeurs transmises dans leur musique. « Ce qui est bien dans le nom Bigflo & Oli, c'est que, quand on le voit, il y a le "et" au milieu. On voit les deux entités. (...) On ne peut pas oublier que c'est deux frères. Et nous, on ne peut pas oublier que c'est le truc avec mon frère, et que ce n'est pas à moi », concluent Bigflo et Oli.