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Lana Del Rey | Did you know that there's a tunnel under Ocean Blvd (10/03/23)


Half Lady

Single préféré so far  

129 membres ont voté

  1. 1. Single préféré so far

    • Let Me Love You Like A Woman
    • Chemtrails Over The Country Club


Messages recommandés

C'est vraiment beau ! Du bon travail ! 

Elle fait vraiment de la musique pour de bonnes raisons...encore une fois j'apprécie ce qu'elle propose. Sa façon de chanter, ses mélodies, ses textes et les prods superbes sur ce disque. 

 

Let The Light In à la production parfaite

Fingertips et Paris,Texas 2 reussites !!!

Jon Batiste Interlude 

Peppers

Taco Truck x VB

A&W

 

Quelle discographie en juste une décennie !!! Incroyable.

 

 

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Il y a 5 heures, Metal_Hurlant a dit :

Superbe clip N&B ambiance Hollywood fifties :

 

 

 

 

J'adore ! Franchement bravo, elle ne cesse de nous surprendre.

 

Est-ce qu'il s'agit d'un avant goût ou c'est réellement le clip ? Et cette chanson est vraiment sublime, c'est un très bon choix.

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Critique Télérama :

 

Révélation

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Pour son neuvième album longue durée (une heure trente), la popstar captive sur une trame toujours plus intimiste et autobiographique. Brouillant les pistes, elle ne s’interdit rien, pour notre plus grand plaisir.

Avec le temps, Lana Del Rey a conquis même les plus récalcitrants. À tel point qu’on attendait un nouveau disque dans la droite ligne de ses trois remarquables prédécesseurs. C’est encore mal la connaître. Car Lana Del Rey a réussi à s’imposer en prouvant qu’elle ne se complaît ni dans la facilité, ni dans la prévisibilité. Elle s’autorise, plus que jamais, à faire ce que bon lui semble. À l’écoute du premier morceau révélé, qui donne son titre à l’album (Did You Know That There’s a Tunnel under Ocean Blvd), pourtant séduisant, ne s’est-on pas dit qu’elle commençait peut-être à ronronner ?

Mais ce soupçon est vite dissipé. Le disque est long, de la durée d’un double album, et ne s’interdit rien. Cette collection, plus hétéroclite qu’à l’accoutumée, relie entre eux les indices parsemés depuis toujours par une artiste imprégnée des grandes heures passées de la pop mais affranchie du carcan des genres d’aujourd’hui. Le tout sur une trame toujours plus intimiste et autobiographique. Le titre d’ouverture, au parfum gospel, ne s’intitule-t-il pas The Grants, en référence à son véritable état civil (Elizabeth Grant) et à sa famille, dont elle se sent la protectrice ?

Les seize chansons ne cessent de croiser les allusions de plus en plus précises à sa vie, affective ou spirituelle, avec une image publique dont elle dit souffrir tout en la revendiquant. Rien n’est simple chez Lana Del Rey, mais cette complexité assumée fait le sel d’une œuvre où l’amour pur, auquel elle aspire, se cogne à un monde qui ne l’est que rarement.

« Baise-moi à mort, aime-moi jusqu’à ce que je m’aime enfin », implore-t-elle, en Madonna de conte de fées, sur le morceau-titre, avant de nous entraîner dans des montagnes russes émotionnelles et stylistiques, déroutantes parfois, captivantes le plus souvent. Capable de donner de la voix quand elle le veut, elle préfère murmurer, jouer la fragilité, en se fondant presque dans l’accompagnement musical : mélodie de chant de Noël et vocalises d’apprentie Barbra Streisand soufflant le chaud et le froid (« Veux-tu des enfants ? Veux-tu m’épouser ? », « Si tu cherches une salope de base, tu la trouveras au centre commercial ») sur Sweet, folksong presque lo-fi avec Candy Necklace, ballade en demi-teinte pour Fingertips (ponctué par un cri du cœur – « Quelle mère a-t-elle été pour me prédire que je finirai internée ? »). La séductrice d’avant ne s’offre plus qu’à ceux prêts à l’écouter avec attention. Comme sur le délicat Kintsugi (« Je ne fais pas confiance à mon cœur, je dois le laisser se briser encore un peu, pour que la lumière y entre enfin ») ou sur Paris Texas, où elle flirte avec l’univers onirique, à la lisière du new age, d’une Agnes Obel.

Deux interludes s’éternisent – un prêche semi-brouillé de son pasteur, un brouhaha orchestral avec Jon Baptiste –, menacent de nous faire décrocher, et on suit pourtant la chanteuse jusqu’au bout de son intense voyage intérieur, aussitôt rattrapée par de somptueuses réussites : le prenant et pop Margaret (avec Bleachers, le groupe de Jack Antonoff), le plus nerveux et scandé Peppers (avec la rappeuse radicale Tommy Genesis), avant de finir en beauté sur Taco Truck & VB. Avec référence à l’épique Venice Bitch de l’album Norman F… Rockwell, histoire de montrer qu’elle ne perd pas le fil de son histoire. Et de clamer, dans sa troublante quête de sérénité : « Je sais, je sais, je sais, que vous me haïssez. »

Manière de boucler la boucle, en écho à l’autre sommet du disque, A & W, suite hallucinante démarrant par un chant frêle et lancinant, susurrant les réminiscences (« Je n’ai pas fait la roue depuis mes 9 ans, je n’ai pas vu ma mère depuis bien longtemps »), laissant planer le doute entre fiction et réalité (« Si je disais que j’avais été violée, y a-t-il une personne qui ne penserait pas que je l’avais cherché ? »), finissant par conclure, sur fond de trap, en mode quasi rap (« Voici l’histoire d’une pute américaine »). Etiré, éparpillé, l’album s’écoule tel un long fleuve intranquille qui ne demande qu’à être apprivoisé : c’est ici que Lana Del Rey et Elizabeth Grant ne font enfin plus qu’une, dans toute leur passionnante dualité.

 

 

 

Article Télérama :

 

Révélation

Lana Del Rey, enfin affranchie

Star formatée, surjouant le mystère ? Douze ans après le succès viral de “Video Games”, la chanteuse se révèle plus libre que jamais avec “Did You Know That There’s a Tunnel Under Ocean Blvd”, son neuvième album ensorcelant.

Lana Del Rey, libérée des recettes éprouvées, prend des risques et brouille les pistes.

 

Combien de fois s’est-on entiché d’artistes à succès avant de s’en lasser, ou pire, de réaliser qu’on les avait surestimés ? Heureusement, l’inverse existe aussi. Ceux ou celles dont le talent a d’abord semblé trop beau pour être vrai, incitant au doute. Ainsi en est-il de la chanteuse américaine Lana Del Rey. À l’heure où paraît son neuvième album ce 24 mars, Did You Know That There’s a Tunnel Under Ocean Blvd, on mesure à quel point l’énigmatique créature découverte il y a plus de dix ans a réussi, sur la durée, à s’imposer comme une autrice majeure de la chanson pop américaine, en fille spirituelle de Stevie Nicks ou de Joni Mitchell, ses aînées prestigieuses et admirées.

Le contenu de l’album a été jalousement gardé. Mais trois titres déjà dévoilés, où la chanteuse déroule, notamment sur le captivant A&W, son art de conjuguer chanson vérité (« je n’ai plus fait la roue depuis l’âge de 9 ans, je n’ai pas vu ma mère depuis bien longtemps ») et dérapage contrôlé (« la question n’est plus de savoir si quelqu’un va m’aimer, voici le récit de vie d’une pute américaine »), confirment ce statut acquis contre vents et marées. Et relèguent au loin le souvenir de la starlette irréelle surgie de nulle part il y a douze ans.

En 2011, elle décrochait, à l’heure de l’explosion d’un YouTube tout-puissant, un premier hit mondial avec Video Games. Le récit d’une fille prise dans un couple fusionnel mais se sentant délaissée, illustré par un clip dont l’artisanat léché complétait idéalement cette élégante torch song au parfum synthétique et au charme rétro. Un pur produit de son temps, à l’attrait universel, comme réalisé par une intelligence artificielle.

La défiance à son égard a dû être cruelle. Pourtant Lana Del Rey n’a pas vu sa carrière freinée par les soupçons que son succès phénoménal a pu engendrer : la chanteuse a enchaîné les enregistrements, célébrés par des millions de fans convertis à sa pop suave, son glamour glacé, son mystère entretenu, sa nature insaisissable… Les sceptiques s’obstinaient pourtant à résister à cette « gangsta Nancy Sinatra » autoproclamée, aux albums garnis d’invités mais dominés par ses vocalises ouatées de fille perdue aux cheveux soyeux, désespérément attirée par des mauvais garçons qui ne la méritaient pas.

Était-elle une pauvre petite fille riche ou l’ultime héroïne romantique, bien obligée de concilier la nostalgie d’une époque dorée qu’elle n’a pas connue (la splendeur de Hollywood et le rock libre des années 1950 à 1970) avec la brutale réalité de l’ère des réseaux sociaux et de l’exhibitionnisme généralisé ? En deux mots, une âme pure mais qui n’aurait rien d’une oie blanche ?

Ratages après décollage

Si Lana Del Rey a créé la polémique, ce n’est pas seulement parce qu’elle a été victime de sexisme ou de misogynie, comme tant d’autres avant elle. La jeune femme – 26 ans quand son Video Games viral la propulse au firmament de la pop – n’est pas étrangère au phénomène. Passons sur l’accusation de plagiat d’une obscure chanson grecque à la mélodie similaire. La baby doll blessée, au chant cristallin et à la plastique suspecte (ses lèvres étrangement hypertrophiées, notamment, sont l’objet de moqueries), arrive surtout auréolée d’un récit nébuleux : père nanti qui l’aurait soutenue financièrement, passé trouble, vie d’excès. Une bio façonnée pour coller parfaitement à l’épithète « lynchienne », qui fait alors fureur.

Une catastrophique prestation télévisée aux États-Unis révèle en outre de sérieuses failles vocales. Les nerfs, certainement, se dit-on à présent. Mais des concerts plus que flottants, notamment au festival Rock en Seine en 2014, n’arrangent pas ses affaires. Et comme ses chansons sont toujours cosignées par des pros de la pop XXL de qualité (Justin Parker et plus encore Rick Nowels), le doute est permis quant à sa part de créativité, son autonomie.

Son identité brouillée se dévoile alors petit à petit. Elle se nomme en réalité Elizabeth Grant, elle est née en 1985 à New York, mais a grandi dans un milieu provincial et catholique, à 450 kilomètres au nord, dans la petite ville de Lake Placid, qui accueillit jadis les jeux Olympiques d’hiver. Son père travaille dans l’immobilier, sa mère est institutrice. Elle a un petit frère, une petite sœur, et lorsqu’elle prend conscience que la mort est pour ses proches une fatalité, elle affronte à l’adolescence un gros problème d’alcoolisme, qui lui vaut d’être expédiée en pension. Son premier album officiel ne s’intitule pas Born to Die par hasard.

En retrouvant la Grosse Pomme à 18 ans, elle travaille comme serveuse, apprend la guitare auprès de son oncle et trouve alors sa vocation. Lizzy Grant, comme elle se fait appeler, a l’âme d’une poétesse et chante dans les clubs. Elle grave en 2008 un premier album qui passe inaperçu, avant d’être retiré de la circulation par l’artiste elle-même. Entre-temps, elle a adopté un pseudo plus exotique et chic, hollywoodien en diable : Lana Del Rey. Réfugiée à Londres, elle concocte avec un débutant surdoué, Justin Parker (appelé à œuvrer pour Rihanna, Sia, Dua Lipa…), un titre à la mélancolie envoûtante, le fameux Video Games. Qui ne tarde pas à faire son effet. Une star énigmatique est née.

Quelque part entre Hitchcock et Lynch

Les tubes, distillant un vénéneux vague à l’âme, n’ont plus qu’à se succéder (Blue Jeans, Summertime Sadness, Ride, High by the Beach…), portés par une esthétique musicale – chant évanescent, orchestrations panoramiques – en adéquation avec l’aura hitchcockienne de l’interprète. Si loin, si proche, distante mais donnant l’impression de susurrer à notre oreille. Des mots où le vécu et les fantasmes s’entremêlent, où se croisent poésie romantique et verbe cru, où abondent les citations et références religieuses (« Jésus est mon meilleur ami »), cinématographiques (James Dean, Marilyn, David Lynch), littéraires (Walt Whitman, Nabokov), musicales (Elvis, Lou Reed, Bowie, Springsteen), à une époque où la fiction a inexorablement envahi nos mémoires et le territoire de nos émotions.

Tel est l’art de Lana Del Rey, fan fatale, habitée par les icônes qui l’ont précédée. À l’instar d’une rockeuse lettrée comme Patti Smith, elle voue une fascination ambivalente aux sex-symbols mâles dominants (de Jim Morrison à Axl Rose, en passant par les rappeurs du moment). Mais ce sont surtout des modèles féminins qui l’inspirent. Des amoureuses fortes et vulnérables, comme la poétesse Sylvia Plath (suicidée à 30 ans) ou Joni Mitchell, et toutes celles qui ont évolué dans un monde d’hommes sans pitié. Joan Baez aussi, pasionaria engagée plus que muse suprême, ou Stevie Nicks, pin-up hippie chic, férocement libre, qui a signé quelques-unes des plus belles chansons de Fleetwood Mac.

Des artistes reconnues désormais comme les survivantes féministes d’un âge d’or créatif – la scène californienne de Laurel Canyon dans les années 1970 –, à qui elle aimerait tant ressembler. Et qui lui ont fait l’honneur de l’adouber, Nicks la rejoignant sur le duo Beautiful People Beautiful Problems, Baez l’accueillant sur scène ou dans ses soirées privées dansantes. Un geste de sororité salutaire pour Lana Del Rey, qui décide alors de se mettre à nu. Elle se libère des recettes éprouvées qui lui permettaient de dérouler son easy listening provocant et enchanteur, entre Mazzy Star grand public et Sade « West Coast », où le sexe et la mélancolie, la passion et la déception nourrissent une langoureuse litanie (Sad Girl, Ultraviolence, Dark Paradise, Pretty When You Cry, Fucked My Way Up to the Top…).

2019, le voile se déchire

La mue se fait en 2019 avec l’album Norman Fucking Rockwell ! Bien que composé et produit avec Jack Antonoff, sorcier ayant œuvré aux succès de Taylor Swift et Lorde, le voile est déchiré. Antonoff y est clairement au service de la chanteuse, et non l’inverse, offrant son savoir-faire et son sens de l’arrangement pour sublimer la plus consistante et ambitieuse collection de chansons écrites par Lana Del Rey jusque-là. Sa voix enjôleuse s’étoffe, sa diction sensuelle livrant, entre grâce, gravité et toujours crudité, la vision d’un rêve américain qui ne cesse de se déliter. Un album totalement incarné.

Une affirmation de soi qu’elle confirme avec un recueil de poèmes et plus encore avec l’organique Chemtrails Over the Country Club (2021), sur lequel elle parvient à approcher, en folkeuse sans fard et classieuse bien d’aujourd’hui, ces icônes des 70’s qui l’ont guidée. Blue Banisters, à peine quelques mois après, creuse avec bonheur le même sillon. À l’heure où la jeune génération, de Billie Eilish à Glüme, la nouvelle révélation « lynchienne » (tiens tiens), en fait son modèle et inspiratrice, Lana Del Rey, galvanisée, est plus productive que jamais.

La suite ? Did You Know That There’s a Tunnel Under Ocean Blvd est tout sauf le successeur convenu de Blue Banisters. De la durée d’un long métrage – 90 minutes en tout –, l’album brouille les pistes stylistiques. Ainsi, sur A&W, comme pour démontrer la cohérence de son œuvre depuis le début, la chanteuse passe de cette pop d’auteur qui l’a enfin établie à un retour, maîtrisé, aux accents quasi rap tentés autrefois.

Et si The Grants, autre titre dévoilé, tourne les pages de son journal intime à la franchise cryptée dans un climat gospel, on est loin d’être au bout de nos surprises : avec Father John Misty, la rappeuse Tommy Genesis, le pianiste français qui monte Riopy, la vedette soul jazz Jon Batiste, sans oublier un long prêche de son pasteur Judah Smith ( !) au générique, elle ne s’impose plus de limites. Mais Lana Del Rey peut bien faire ce qu’elle veut désormais. Suivre en confiance ses envies et son instinct, quitte à nous perdre en chemin. Maintenant qu’elle sait que l’on est prêt à la suivre loin.

 

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Ok l’album est juste fou !! :throb: ? 


Les cinq bombes ci-dessous, me procurent des sensations de malade, certaines sont dans la même veine que la deuxième partie de A&W et c’est en partie ce que je voulais retrouver dans l’album.

 

Paris, Texas 

Fishtail

Peppers 

Taco Truck x VB

Candy Necklace 

 

Le reste est bon aussi. Allez hop, ça part écouter l’album en boucle ! 

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Il y a 4 heures, de Fleurs a dit :

Comme d'hab, c'est super bon. Il va me falloir 6 mois pour apprécier toutes les petites nuances de chacun des chansons.

 

Idem pour moi. Je suis toujours surpris quand je lis des critiques d'albums de Lana moins de 24 heures après leur sortie. C'est vraiment le genre d'artiste qui nécessite un temps d'infusion pour être appréciée à sa juste valeur.

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Il y a 5 heures, Wilhelmina a dit :

Je suis Lana Del Rey depuis le début de sa carrière. mais j'avoue ne m'être jamais penché sur ses textes. 

Nul en anglais. Je ne me vois pas faire une translate pour chacun de ses textes.   Vous me conseiller de m'y prendre comment ?

 

 

 

Aucune traduction n'est parfaite, mais tu peux consulter ce site, par exemple avec A&W traduit en français :

 

https://paroles.co/lyrics/aw-traduction/

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Le 25/03/2023 à 13:27, Wilhelmina a dit :

Je suis Lana Del Rey depuis le début de sa carrière. mais j'avoue ne m'être jamais penché sur ses textes. 

Nul en anglais. Je ne me vois pas faire une translate pour chacun de ses textes.   Vous me conseiller de m'y prendre comment ?

 

Quand je veux lire les traductions de titres en anglais, je vais sur ce site

 

Je n'ai pas encore tout écouté du nouvel album de la dame. Mes écoutes de ces albums sont toujours dépouillées, je ne sais pas pourquoi :lol: 

Peut-être qu'il me faut du temps pour digérer ce que j'entends. Je trouve que ces albums sont très habités à chaque fois. 

 

Born to die et Norman fucking Rockwell sont les seuls albums que j'ai écouté en intégralité à ce jour ? 

J'ai écouté aussi quelques titres de Chemtrails over the Country Club et Blue Banisters.

Et j'aime beaucoup !

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