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Il projetait avec enthousiasme de défendre sur scène son deuxième album "Qu'en restera-t-il ?", sorti en janvier 2020. Hélas, l'an dernier, Tim Dup a été coupé dans son élan par l'éclatement de l'épidémie de Covid-19, qui a mis à mal l'industrie de la musique et provoqué l'arrêt des concerts. Contraint de faire une pause forcée, le chanteur a, comme bon nombre de ses camarades, troqué l'ennui contre la créativité. Les nouvelles chansons de son troisième album "La course folle", prévu ce vendredi 11 juin, ont commencé à germer durant le premier confinement, quand il rêvait du retour à la vie normale. En résulte un joli disque « plus solaire, inscrit dans une certaine légèreté ». « C'était pas un calcul mais force est de constater que ça me manquait. Tu fais des chansons qui traduisent un état dans lequel tu es, le monde dans lequel on vit. Je pense qu'être artiste c'est ça : tirer des impressions de ce qu'il y a autour. Il se trouve qu'autour, il n'y avait pas grand chose. Mais peut-être par fantasme, par frustration ou par désir de retrouver une joie de vivre, j'ai fait un disque qui tendait vers le soleil, l'été, et aussi un lâcher prise » décrypte l'interprète de "Place espoir" dans une interview à découvrir bientôt sur Pure Charts et réalisée, comme un symbole, à la terrasse d'un café parisien.
"Aurélie a ce truc assez dolce vita"
Riche de 12 pistes, ce troisième opus « plein de vie » qui arrive pile à temps pour les vacances est définitivement tourné vers les autres. S'il écrit, compose, arrange et produit ses chansons lui-même, Tim Dup aime s'entourer et a, pour la première fois, multiplié les collaborations lui qui n'avait jusqu'ici proposé sur ses albums qu'un seul duo avec Gaël Faye. Au gré de ses pérégrinations musicales, le chanteur de 26 ans rencontre la jeune Saane, les pianistes Thomas Enhco et Alexandre Tharaud, l'actrice Anaïs Demoustier et Aurélie Saada, ex-moitié du duo Brigitte qui l'accompagne pour une virée à "Montecalvario", fameux quartier de Naples.
Découvrez "Montecalvario", le duo entre Tim Dup et Aurélie Saada :
« Je lui ai envoyé la chanson, elle a trop kiffé (...) Les voix de femmes sont très cinématographiques, elles amènent tout de suite dans une histoire. Aurélie elle a ce truc assez dolce vita, très nouvelle vague, le côté Fellini » raconte le musicien, ravi de décrire sur un petit air de bossa nova « le parfum des fleurs », « les barges frêles » et les couleurs « lapis-lazuli » de la célèbre ville italienne à laquelle le clip de "Montecalvario" nous convie justement. Une véritable ode à l'insouciance filmé comme un film de vacances, avec des petits instants de vie capturés sur pellicule.