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Entre Pharrell Williams et will.i.am, tout va visiblement mieux. Pourtant, c'était mal parti puisque, en juin dernier, le site Rolling Stone a affirmé que le leader des Black Eyed Peas a déposé une plainte contre l’interprète du tube "Happy". Avec des papiers officiels en sa possession, le média a expliqué que la marque créative de Pharrell, baptisée "i am OTHER", était au centre de la discorde. En effet, le nom et le logo ont pu faire de l'ombre à la fondation i.am.angel de will.i.am, et être assimilés à son nom de scène. Devant l'ampleur de la nouvelle, qui a fait rapidement le tour des réseaux sociaux, l'interprète de "Feelin' Myself" a assuré aux médias que ce n'était qu'une fausse information. « Je ne poursuis pas Pharrell et je ne l'ai jamais fait » a écrit will.i.am sur Twitter pour se défendre.

Pourtant, alerté, Pharrell Williams a dégainé le premier, assurant ne pas comprendre la stupidité de la démarche de son camarade : « Je suis déçu que will, un ami artiste, veuille engager une procédure contre moi. Je suis quelqu'un qui aime parler des problèmes, et en réalité, j'ai essayé de le faire à plusieurs reprises. Je suis surpris de la façon dont les choses se déroulent et je suis sûr que les demandes de will seront finalement considérées sans intérêt et ridicules, comme je le pense ». Pour que la justice tire au clair cette histoire ubuesque, Pharrell a lui aussi saisi les tribunaux, ne souhaitant pas souffrir de retombées négatives sur son image et sa créativité. Loin de calmer les esprits, cette contre-attaque a motivé will.i.am à renchérir, demandant la suppression du préfixe "i am" de son projet et de sa chaîne YouTube.

Un accord à l'amiable

Pire encore, will.i.am a démontré à la justice, dans des documents officiels, que Pharrell Williams, qui vient de publier l'album "G I R L", a eu l'habitude de piller les idées des autres, de la création du label Star Trak Entertainment ou encore "Blurred Lines", tube de Robin Thicke, attaqué par la famille de Marvin Gaye pour plagiat. Mais, finalement, tout est bien qui finit bien puisque la bataille judiciaire est terminée. Le Hollywood Reporter a eu confirmation : les deux artistes sont parvenus à trouver un accord à l'amiable, abandonnant les plaintes déposées jusqu'ici. Les termes exacts de l'accord ne sont pas encore connus, mais visiblement Pharrell Williams devrait conserver le nom de sa marque. Une contrepartie financière a-t-elle été versée ? Les spéculations ont déjà commencé...