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La semaine dernière, les voix se sont élevées contre will.i.am après que le site Rolling Stone a indiqué qu'il avait déposé plainte contre son collègue Pharrell Williams. La raison ? Le leader des Black Eyed Peas n'a pas apprécié que le producteur star ait baptisé sa dernière marque créative "i am OTHER". Pour lui, elle utilise le fameux "i am" qu'il a déposé. Cette appellation est donc protégée par un droit d'auteur. Et son logo a été également pointé du doigt car il peut, selon lui, prêter à confusion dans l'esprit du public. Peiné, Pharrell était sorti du silence pour se déclarer « déçu » de cette affaire. Le média américain a assuré avoir entre mains les papiers légaux mais l'interprète de "#thatpower" a démenti ces informations dans la foulée. « Je ne poursuis pas Pharrell et je ne l'ai jamais fait » a-t-il expliqué sur Twitter à ses 8,4 millions d'abonnés.

On aurait pu penser que leur querelle allait s'arrêter là. Mais finalement, Pharrell Williams a décidé de protéger ses arrières. Déjà, la semaine dernière, celui qui partage les incroyables succès de "Get Lucky" avec Daft Punk et "Blurred Lines" avec Robin Thicke s'était montré sur la défensive. « Je suis surpris de la façon dont les choses se déroulent et je suis sûr que les demandes de will seront finalement considérées sans intérêt et ridicules, comme je le pense » avait-il indiqué dans un communiqué. Aujourd'hui, il contre-attaque et ne compte pas se laisser faire. Cette guerre juridique prend ainsi un nouveau tournant puisque Pharrell Williams se tourne désormais vers les tribunaux pour mettre les choses au clair, selon la BBC. La plainte demande en effet à la justice de statuer sur le fait que la phrase "I am other" « n'enfreint pas, ne détourne pas le message et n'est pas considérée comme de la concurrence déloyale » envers will.i.am, a affirmé Brad Rose, l'avocat de Pharrell Williams.

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Les documents remplis par Pharrell Williams indiquent bien que will.i.am lui a envoyé plusieurs lettres afin qu'il cesse d'utiliser la phrase "I am" sur ses sites internet. Dans sa plainte, le producteur américain se défend en soulignant que sa marque n'inclut pas de point entre le "i" et "am", contrairement à will.i.am, et précise que le dépôt de marque de l'interprète de "Scream & Shout" couvre aussi les marques de vêtements mais que cette protection est relativement « faible » puisque de nombreuses firmes utilisent cette phrase sans être inquiétées. Contacté par les médias, l'avocat de will.i.am n'a pas souhaité commenter l'information pour le moment. Il y a trois heures, le leader des Black Eyed Peas a posté « #RESEARCHthenFIGHT » sur son compte Twitter. Doit-on comprendre que la guerre ne fait que commencer ?