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L'agacement qu'il a témoigné face à l'actrice Kristen Stewart lors de la dernière cérémonie des César au mois de février n'est rien en comparaison du comportement « violent » dont il a fait preuve il y a deux ans, lors d'une altercation à Liège (Belgique). Dans la nuit du 20 avril 2013, dans le quartier du Carré très prisé des noctambules, JoeyStarr et un groupe d'amis avaient été interpelés après avoir refusé de retirer leur casquette à la demande du videur du bar dans lequel ils venaient de prendre place. La police avait dû intervenir pour demander à JoeyStarr et ses acolytes de sortir de l'établissement.

Agressif à l'égard des autorités, le rappeur et acteur français avait été jeté à terre pour être menotté puis enfermé en cellule. Les caméras de surveillance ont d'ailleurs montré la violence avec laquelle l'acteur vivait cette incarcération : JoeyStarr s'était cogné la tête à 70 reprises contre la porte de sa cellule d'après l'agence de presse Belga.

"Le comportement le plus violent parmi les individus impliqués"

Pour éviter de passer devant le tribunal, l'artiste aurait pu s'acquitter d'une amende de 750 euros, qu'il n'a pas payé dans les délais. JoeyStarr pensait que son ancien imprésario s'était chargé de payer la transaction au parquet, avant de comprendre qu'il ne l'avait pas fait. Le parquet avait requis une peine de quatre mois d'emprisonnement contre JoeyStarr, désigné comme celui ayant adopté « le comportement le plus violent parmi les individus impliqués », menaçant même de vouloir se « battre ». Mais, pour rendre son verdict ce mercredi 3 juin, le juge a tenu compte du fait que le rappeur a finalement pris ses responsabilités, sur le tard, et décidé d'une peine de 15 jours de prison avec sursis et d'une amende de 300 euros pour des « faits de rébellion et outrage envers des policiers » (AFP).

Ce n'est pas première fois que JoeyStarr est condamné. Outre des affaires d'usurpation d'identité et de violence conjugale, l'artiste de son vrai nom Didier Morville a été condamné à deux ans de prison dont six mois ferme pour des violences volontaires à coups de hachoir en 2009.