Pol Ramirez Del Piu Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 L’album est réussi et il a beaucoup de talent, c’est plutôt injuste. Lien vers le commentaire
Diskonoïr Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Tu sais approximativement à combien avait fini Anticlyclone? Lien vers le commentaire
Pol Ramirez Del Piu Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Je crois aux alentours de 20.000 ! 1 Lien vers le commentaire
HibouNoir Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Hyper étonné. Et injuste, bien sûr. Je suis quand même assez atterré. Dès que ça sort d’une variété masculine fleur bleue ou de l’urbain ça foire. J’ai l’impression qu’à part les ados et les femmes de plus de 50 ans plus personne n’écoute (ne consomme ?) de musique de nos jours. Pourquoi aussi peu de diversité ? Jésus réponds-moi. Lien vers le commentaire
Villon Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Sur les réseaux sociaux, il se dit content de cette première semaine en tout cas... Lien vers le commentaire
Diskonoïr Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Et ça va pas aller en s'arrangeant, Murat vend des clopinettes, Christophe et Bashung ne sont plus... Lien vers le commentaire
Pol Ramirez Del Piu Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 il y a 6 minutes, Villon a dit : Sur les réseaux sociaux, il se dit content de cette première semaine en tout cas... Niveau critique c’est dithyrambique en tout cas ! Lien vers le commentaire
douet Posté(e) 12 mars 2021 Auteur Share Posté(e) 12 mars 2021 Petite consolation : #4 chez nos amis belges. C'est son septième album studio (tous depuis caravane) qu'il classe dans le Top 5 en Belgique. Quelle fidélité 6 Lien vers le commentaire
Voltaboy Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Et oui, bienvenue en 2021... le nombre d'albums fantastiques qui vendent des clopinettes. Heureusement pour nos oreilles que ces artistes arrivent tout de même à sortir de nouveaux disques régulièrement. Si tu sors autre chose que de l'urbain pour ménagère de supermarché de moins de 50 ans, de l'urbain vulgos autotuné pour ados en chaleur, de la variétoche sympatoche par les 10 artistes qui monopolisent depuis des années tous les médias, et bien tu as beaucoup de chance de vendre... que dalle ! Désespérant en effet... 3 Lien vers le commentaire
Freudin Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Idem, j'ai adoré cet album. Raphael est très intéressant à suivre. Quelle évolution! Lien vers le commentaire
Debbie Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 il y a 42 minutes, Diskonoïr a dit : Et ça va pas aller en s'arrangeant, Murat vend des clopinettes, Christophe et Bashung ne sont plus... Et la semaine prochaine, les 1000 exemplaires de Feu! On sait récompenser nos talents. Lien vers le commentaire
Diskonoïr Posté(e) 12 mars 2021 Share Posté(e) 12 mars 2021 Ce sera donc entre 3.252 et 3592 ventes. Et avec une année sans ou peu de concerts ça va pas aider... 1 Lien vers le commentaire
douet Posté(e) 13 mars 2021 Auteur Share Posté(e) 13 mars 2021 Une nouvelle très belle critique dans le libération de ce jour : «Haute Fidélité», neuvième album électronique et sujet aux turbulences, d’un chanteur qui refuse le surplace. A l’index, les repères euclidiens. Raphaël demeure indomptable dans son itinéraire. Son refus du surplace semble désormais chez lui une force motrice. Quitte aussi à voir l’audience de masse de sa Caravane décroître et passer à une solide tribu d’admirateurs aventureux. Après le prémâché Je sais que la terre est plate en 2008, une seconde partie discographique – amorcée par Pacific 231 en 2010 – exemplaire, escarpée, mouvante, sans jamais virer non plus à un déroutant exercice de style. Science du pas de côté, envies cyclothymiques et anticycloniques, capacité à rendre sexy un chœur d’enfants, Raphaël a mis ses bagages d’habitudes en consigne. Preuve à nouveau avec Haute fidélité, neuvième chapitre remarquable de cohésion instantanée et d’équilibres instables. Le chanteur, récompensé d’un Goncourt de la nouvelle il y a quatre ans, s’arme d’un grand filet et chasse les sons comme d’autres les papillons. On sent là l’évidence du geste, le travail en suspension, les effets de superposition d’intensité et de matières, les retrouvailles avec Benjamin Lebeau, moitié de The Shoes et déjà réalisateur du percutant Super-Welter. C’est un disque farouchement vivant, intrépide, électronique et sujet aux turbulences. C’est aussi un disque sur lequel il tresse à un amour une couronne d’intranquillité. Des bruits troublés et un écho diffracté annoncent d’emblée que «les années 20 seront folles» (optimiste à souhait sachant qu’on attend tous leur véritable démarrage…). Bien sûr, y voir là une révérence au maître Christophe, disparu auquel il adresse également des mots roses en fin de parcours (Norma Jean). Surgissent encore la voix de prédicateur d’Arthur Teboul de Feu ! Chatterton, le saxo de Thomas de Pourquery, une rythmique boxeuse (Personne n’a rien vu), une mélodie pénétrante (le Train du soir, en duo avec Pomme), des ruptures ébouriffantes (la Jetée), un état intime (Tout le monde te connaît), un phrasé en télex (Impossible). La mise en marche d’un interrupteur sensoriel qui ne fait ici que frémir, frétiller, bombarder, tourbillonner. 1 Lien vers le commentaire
Rell Posté(e) 13 mars 2021 Share Posté(e) 13 mars 2021 Il y a 16 heures, HibouNoir a dit : Hyper étonné. Et injuste, bien sûr. Je suis quand même assez atterré. Dès que ça sort d’une variété masculine fleur bleue ou de l’urbain ça foire. J’ai l’impression qu’à part les ados et les femmes de plus de 50 ans plus personne n’écoute (ne consomme ?) de musique de nos jours. Pourquoi aussi peu de diversité ? Jésus réponds-moi. J'ai l'impression qu'il paie les frais de multiples dysfonctionnements : - les radios le diffusent très peu (il est surtout playlisté sur des radios non musicales, sur RTL2 et sur quelques radios locales) - son public a connu le CD, le téléchargement, le streaming, donc il s'est éparpillé : parmi ceux qui ont acheté ses premiers albums, certains achètent aujourd'hui toujours des CDs (de moins en moins), d'autres écoutent en streaming (de plus en plus) et je crois qu'une autre partie a simplement perdu l'habitude de consommer de la musique. Ils se contentent de la radio : ils ont perdu des habitudes et n'en ont pas repris d'autres. Je pense que cela ne durera pas. - aujourd'hui, le grand public est beaucoup moins exposé à une variété de styles qu'avant. Les réseaux sociaux et la loi des algorithmes ont remplacé la télé et les radios lancent beaucoup moins d'artistes qu'elles n'accélèrent des carrières déjà bien entamées. Avec Caravane, il avait touché autant le public variétés que le public pop/rock, les jeunes, etc ... Aujourd'hui, c'est quasiment impossible de toucher un aussi large public. 1 Lien vers le commentaire
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