Charlotte Gainsbourg

Charlotte Gainsbourg s’est notamment fait connaître grâce à ses parents qui ont été avant elle des artistes emblématiques de la scène française : Serge Gainsbourg et Jane Birkin. Elle fait ses premiers pas dans la chanson aux côtés de son père sur le titre "Lemon Incest" (1984). Deux ans plus tard, elle publie son premier opus "Charlotte For Ever" sur lequel les textes sont tout aussi provoquant que celui de "Lemon Incest". La suite de sa carrière musicale est ponctuée par quelques collaborations ici et là, comme par exemple pour l’album "Réévolution" (2003) d’Etienne Daho sur lequel Charlotte enregistre "If". Il faut attendre 2006 pour que paraisse un nouvel opus, "5:55", dont le succès fut aussi retentissant qu’inattendu.

Visionnez le clip de Charlotte et Serge Gainsbourg, "Lemon Incest" :


En 2009, elle fait un retour qui se pose dans la continuité avec "IRM". Puis, l'album "Live & inédits". L’interprète de "Heaven Can Wait" dévoilait alors un disque reprenant plusieurs de ses titres enregistrés lors de sa dernière tournée qui avait débuté à la Cigale de Paris, soit dix-sept titres live extraits de ses deux opus "5:55" (2006) et "IRM" (2009). Charlotte Gainsbourg n’est pas une chanteuse à voix et n’en n’a jamais eu la prétention. Son crédo : la douceur et la simplicité pour des morceaux enregistrés à la fois dans la langue de Molière et dans celle de Shakespeare.

Visionnez le clip de Charlotte Gainsbourg et Beck, "Heaven Can Wait" (2009) :

Lulu Gainsbourg

Lucien Gainsbourg, né le 5 janvier 1986, chanteur et compositeur français (il a notamment offert une musique à Marc Lavoine), est le fils de Serge Gainsbourg et de Bambou. Si en 2001, cette dernière avait enregistré le single "Ne dis rien" à ses côtés, le jeune homme poursuivra sa carrière avec de nombreux concerts prévus en 2011. D'abord aux Etats-Unis, cette tournée se poursuivra ensuite en Europe, afin que le public français puisse découvrir le jeune artiste - qui prépare en parallèle la parution de son premier album. Ce dernier s'est par ailleurs produit pour la première fois en France (après "Tel-Aviv, fin juillet 2010, lors d'une soirée hommage à son père), sur la scène du Festival du film francophone d'Angoulême - accompagnant notamment la violoniste Ada Pasternak sur "My Funny Valentine", ou Dani sur "La noyée" et "Comme un boomerang" (voir en fin d'article). «J'écoute de tout, je suis très ouvert. J'adore Michael Jackson, j'écoute du manouche, jazz, funk, pop, tout, tout... J'aimerai bien commencer aux Etats-Unis, mais je voudrais pouvoir tout faire» déclare-t-il.

Visionnez les images du premier concert en France de Lulu Gainsbourg (2010) :


Pas simple quand on s'appelle Gainsbourg, d'entreprendre une carrière de chanteur. Si Charlotte a réussi le pari de s'imposer, sans trop souffrir de la comparaison avec son illustre père, qu'en sera-t-il de Lulu, dont la ressemblance et la filiation masculine sont évidentes ? Un des morceaux composés par le jeune artiste, "Les noces funèbres", est par ailleurs en écoute sur son site officiel. «C'est dur, mais en même temps, c'est mon nom, il faut assumer» poursuit Lulu.