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Personne n'attendait si tôt le retour de Lily Allen. Après avoir annoncé la sortie de son nouvel album pour 2013, la chanteuse anglaise s'est ravisée et a finalement indiqué le mois de mars 2014. « C'est génial de pouvoir travailler à mon rythme, sans aucun engagement autre que de faire de la musique. Je suis vraiment contente d'être de retour en studio » a-t-elle déclaré en juin dernier, libérée de toute pression. « Je ne sortirai rien avant d'avoir un produit final que je trouve génial... ou au moins bon » a-t-elle assuré dans la foulée. Mais à la surprise générale, c'est avec une reprise que Lily Allen est revenue la semaine dernière. Pour accompagner le spot publicitaire de Noël des grands magasins John Lewis, l'artiste a repris "Somewhere Only We Know" de Keane.

Devenue récurrente, cette opération devrait assurer un nouveau tube à Lily Allen, elle qui avait notamment fait sensation avec "Smile" en 2006 et "The Fear" en 2008. Mais Lily, qui ne fait décidément rien comme personne, a publié le clip de son single "Hard Out Here" en début de semaine, sans prévenir personne. L'effet de surprise aidant, la vidéo délirante de la chanteuse de 28 ans cumule 2,2 millions de vues à ce jour. Il faut dire que dans le clip, elle n'hésite pas à se moquer ouvertement des autres popstars, de Miley Cyrus à Robin Thicke, prêtes à tout pour vendre des disques. Mais les critiques ont été nombreuses à son égard à cause, notamment contre la présence de danseuses noires, reléguées au simple statut de femmes objets. « Si quelqu'un pense une seconde que j'ai demandé des ethnies spécifiques pour la vidéo, il se trompe » a répliqué Lily Allen, se défendant de tout racisme et désirant provoquer avant tout.

Découvrez le clip du nouveau single "Hard Out Here" de Lily Allen :



« Le clip est censé être une vidéo légère et satirique à propos de l'objectivation de femmes dans la culture pop moderne. Ça n'a rien à voir du tout avec la race » a renchéri l'interprète de "Fuck You". Pour se défendre, Lily Allen est même allée plus loin. « Si je pouvais danser comme ces filles, c'est mon cul qui serait sur vos écrans » a-t-elle affirmée, après avoir confié s'être entraînée pendant deux semaines pour twerker, sans succès. « Si j'avais été plus courageuse, j'aurais porté un bikini aussi, mais je ne l'ai pas fait, j'ai de la cellulite chronique, ce que personne ne veut voir » a-t-elle répondu à ceux qui l'accusaient d'être vêtue au milieu de femmes dénudées. « Je ne vais pas m'excuser car ça voudrait dire que je suis un peu coupable mais je vous promets une chose, je ne me sens à un aucun moment supérieure à personne sauf aux pédophiles, aux violeurs, aux meurtriers... » a-t-elle conclu, en mettant dans la boucle ses danseuses et en leur demandant de s'exprimer sur le sujet si elles le voulaient...