La French Touch bientôt inscrite à l'Unesco ? C'est le souhait d'Emmanuel Macron !
Portée par Daft Punk, Air ou Justice, la French Touch connaît un nouvel essor depuis les JO de Paris 2024. Emmanuel Macron se dit prêt à faire entrer le genre musical français au patrimoine culturel de l'Unesco.

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C'est un genre qui, comme son nom l'indique, vient de France et a fait sensation dans le monde entier. Née dans les années 90, la French Touch a permis de faire exploser la carrière de nombreux artistes ou groupes, devenus populaires aux quatre coins du globe. Parmi eux ? Laurent Garnier, Daft Punk, Justice, Cassius ou encore Étienne de Crécy. Un genre dont la popularité s'est de nouveau envolée l'an dernier grâce aux Jeux Olympiques de Paris et aux performances de Phoenix et Air lors de la cérémonie de clôture. Résultat, "Moon Safari" du duo versaillais a été l'album français le plus vendu dans le monde en 2024 et le groupe compte même parmi ses fans... Charli xcx, qui a rejoint Air sur scène au festival We Love Green.

"Nous sommes les inventeurs de l'électro"

Un retour au sommet qui pourrait avoir une conséquence plus que symbolique. Interrogé sur la radio FG en marge de la Fête de la Musique, le président Emmanuel Macron a révélé vouloir faire entrer la French Touch au patrimoine culturel de l'Unesco : « On va faire ça aussi ! J'adore l'Allemagne, vous savez combien je suis européen mais on n'a pas de leçon à recevoir. Nous sommes les inventeurs de l'électro, on a cette French Touch et ces artistes ». Pour rappel, l'an dernier, c'est la techno berlinoise qui est entrée à l'Unesco. Pour l'intégrer, les États signataires mettent en valeur les « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire que les communautés reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel ».

« La France est là pour dire qu'elle aime la musique, qu'elle porte la musique française et internationale » a rappelé le chef de l'Etat. Durant l'entretien, Emmanuel Macron annonce vouloir opérer « une transformation pour la musique » sur le modèle du cinéma : « On veut pouvoir garder la diversité de format, qui est notre force (...) et protéger les artistes et leurs droits. On a créé un Centre national de la musique, une taxe pour le streaming... ».

Par Théau BERTHELOT | Journaliste
Passionné par la musique autant que le cinéma, la littérature et le journalisme, il est incollable sur la scène rock indépendante et se prend de passion pour les dessous de l'industrie musicale et de l'organisation des concerts et festivals, où vous ne manquerez pas de le croiser.
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