lundi 25 mars 2013 0:00

Alizée : "Il faut provoquer sa chance"

Avec quelques mois de retard, Alizée délivre son cinquième album, simplement intitulé "5" et qui tranche avec son prédécesseur, plus électronique. Alizée a privilégié les instruments pour son nouvel album, court de onze plages et très orchestré, à l'image du premier single "A cause de l'automne". Interrogée par Pure Charts, la chanteuse revient sur ses débuts au sein du tandem Farmer/Boutonnat, évoque son rôle de mère et son envie de figurer sur la prochaine compilation "Génération Goldman". Elle tacle aussi certains internautes en mal de buzz et TF1, qui programme les NRJ Music Awards en même temps que les Enfoirés.
Crédits photo : DR.
Propos recueillis par Jonathan Hamard.

Ton nouvel album s'est fait attendre. Sortie annoncée, report, un single connu depuis plus de six mois...
Alizée : ... Le projet n’était pas tout à fait terminé. Je pense que c’est important de présenter un produit bien fini, et de ne pas se dépêcher pour le sortir à tout prix à la date convenue. C’est vrai qu’il y a eu ce premier single "A cause de l’automne" qu’on a présenté l’été dernier. Il a été envoyé aux radios bien plus tard. On voulait répondre aux attentes des fans, qui étaient très impatients.

L’attente a été longue. Deux ans et demi nous séparent de ton précédent album. Que s’est-il passé pendant tout ce temps-là pour toi ? Il n'y a pas eu de tournée et tu es restée relativement discrète…
Je ne suis pas restée longtemps sans rien faire parce que j’ai fait la promo de l’album "Une enfant du siècle" au Mexique. Tous mes albums sont sortis là-bas. J’y ai fait plusieurs plateaux, à la "Star Ac" notamment, où j’ai chanté "Les collines" et "J’en ai marre" avec un candidat. Et tout de suite après, je me suis mise à réfléchir sur cet album-là, à faire des rencontres et à travailler avec mon directeur artistique. C’était la première fois pour moi. Je n’avais jamais eu de directeur artistique auparavant. Il a fallu faire des choix. Ça me paraît compliqué à faire en six mois. A part si on a un seul et même auteur-compositeur qui travaille sur tout l’album. Je pense que dans ce cas-là, ça va plus vite.

« Mylène Farmer et Laurent Boutonnat, c'est la meilleure école qui soit »
Ce nouvel album s’intitule simplement "5". C'est un nombre porte-bonheur ?
Justement ! J’avais envie de simplicité. C’est le cinquième album. Trouver un titre, c’est toujours compliqué, parce que ça représente beaucoup de choses. Il faut que ça ait du sens. Ça doit marquer le temps aussi. C’est un bon chiffre et puis c’est international. Il faut que ça parle au plus de monde possible. C’est plus simple que "Une enfant du siècle" (sourire) !

Pour beaucoup, c’est peut-être aussi une surprise de voir que tu sors cette année ton cinquième album.
Oui. Totalement ! C’est déjà le cinquième album (sourire) ! Je me rappelle, au tout début de ma carrière, quand on faisait la promo de mon premier album, on me demandait : « Tu te vois où dans dix ans ? ». Pour moi, c’était impossible de définir où je serais. C’était abstrait parce que j’étais totalement dépassée par les évènements, par toute cette folie. Je me disais que si j’étais encore là dans dix ans, j’aurais vraiment beaucoup de chance. Là, ça fait treize ans quand même et je reviens avec des nouvelles chansons. C’est plutôt pas mal, non ?

Ça reste de bons souvenirs quand même cette folie des années 2000 ?
Oui, bien sûr ! C’était cool et en même temps je me suis quand même plutôt bien marrée parce que j’étais jeune. Pour moi, ce n’était pas un travail. J’étais là pour m’amuser et prendre tout ce que je pouvais prendre parce que je ne savais pas si ça allait durer.

C’est une bonne école le tandem Mylène Farmer et Laurent Boutonnat ?
Evidemment ! Je pense que c’est la meilleure école qui soit.

« Il y a beaucoup de fouteurs de merde sur la toile »
Il y a eu des rumeurs sur une éventuelle nouvelle collaboration entre toi et Mylène Farmer. Vite démenties ! Comment expliques-tu que de telles rumeurs se retrouvent sur Internet ? Des fantasmes de fans ?
Je pense qu’il y a surtout beaucoup de fouteurs de merde sur la toile. Je pense qu'il y a des gens qui n’ont rien à faire et qui aiment bien lancer des rumeurs. Une fois, j’ai dû remettre quelqu’un en place. Chose que je ne fais jamais d’habitude ! Mais il m’avait vraiment énervé. Je ne me justifie jamais hormis quand je fais des interviews. Là, c’est mon travail. Mais sur Twitter et Facebook, je ne réponds pas à tout le monde. Je ne peux pas me justifier devant tout le monde parce que sinon je ne m’en sortirais pas. Je ne ferais que ça de mes journées. Mais lui, il n’arrêtait pas de délirer, d’inventer des rumeurs toujours plus folles... Et je lui avais dit avec ma politesse et mon éducation que toutes ces informations étaient toujours fausses, qu’elles n’étaient que rumeurs. Depuis, je n’ai plus entendu parler de lui. Ça m’énerve les gens qui se font leur propre buzz, surtout maintenant avec Facebook et Twitter. Tout le monde est à la recherche de centaines de milliers de followers. C’est un peu le concours…

Le point positif, c’est que si le nom d’Alizée crée encore aujourd’hui le buzz sur les réseaux sociaux, c’est qu’il est toujours très populaire et que ce nouvel album est attendu...
C’est attendu ! C’est vrai. Je suis vraiment ravie qu’on m’attende. Mais l’accumulation de rumeurs peut aussi apporter un sentiment de déception à ceux qui s’attendaient à quelque chose et qui finalement ont autre chose.

« "Une enfant du siècle", ce n'était pas moi ! »
Avec ce nouvel album, on embarque justement dans quelque chose de nouveau. On est bien loin de l'album "Une enfant du siècle", qui avait pourtant reçu un très bon accueil critique. Pourquoi ne pas avoir continué dans cette direction ?
Parce que ce n’était pas moi, tout simplement ! J’ai fait plusieurs rencontres à l’époque qui m’avaient passionnées. J’ai fait la rencontre de Jean-René Etienne, l’un des deux fondateurs d’Institubes avec Teki Latex. Il a travaillé sur un remix du single "Fifty-Sixty" et avait déjà à l’époque cette idée d’album un peu différent de ce qu’il avait pu faire. Il m’a donné accès à un milieu que je ne connaissais pas, à l’univers de l’électro, à des gens branchés même si bizarrement je n’aime pas ça. Je n’aime pas employer ces mots-là, mais je parle de l’élitisme parisien, qui n’est pas du tout mon univers parce que je viens de province. Je vis en Corse et mes parents écoutaient Charles Aznavour et Joe Dassin quand j’étais plus petite. Et moi j’aimais bien les Beatles. On était dans quelque chose de populaire. En même temps, je m’étais dit que je n’étais obligée de rien. Ça ne m’aurait pas plu, je n’aurais pas sorti cet album-là. Demain je ne vais pas sortir un album de zouk. Parce je ne m’y retrouve pas du tout. L’électro, ce n’est pas non plus à l’opposé de ce que j’écoute. J’aime bien les Daft Punk et Kavinsky.

C’était donc une simple parenthèse ?
Oui. Je ne me suis jamais vue faire ça tout le temps. Et puis, "Une enfant du siècle", c’était un album un peu particulier parce que je parlais de quelqu’un. C’était une histoire de la première à la dernière chanson. C’était un concept. Je ne crois pas non plus que mon public m’aurait suivie si j’avais continué à faire çà.

Et avec l'album "5", tu racontes ton histoire.
Un peu plus oui. On rentre un peu plus dans mon intimité. Les gens ont besoin qu’on soit sincère. Sur tous les albums, j’ai toujours été sincère, mais le fait d’avoir des auteurs comme Mylène qui utilise le double-sens ça m’arrangeait un peu. Aujourd'hui, je suis la maman d'une petite fille de huit ans. J'ai des choses à raconter mais je ne me livre pas non plus totalement parce que je suis quelqu’un de timide et réservée. J’ai besoin aussi de me protéger pour mon équilibre même si, je te l'accorde, je me dévoile un petit peu plus sur cet album-là.

A huit ans, ta petite fille a l’âge de savoir ce qu’est la musique et ce que sont les médias. Penses-tu à l’image que ta petite fille pourra avoir de ta carrière ?
Tout ce que j’ai pu faire, je l’ai toujours fait en fonction de moi. Pas vraiment en fonction de ma fille. Je me dis que de toute façon, elle m’aime. Je partage toujours ce que je fais avec elle. Il y a des chansons qu’elle aime moins que d’autres. Je fais en fonction d’elle en ce qui concerne les médias. J’essaie de la protéger au maximum. Après, pour ma musique, c'est différent. Tant que je n’insulte pas des gens dans mes chansons ! J’essaie de ne pas la blesser dans ce que je raconte avec mes chansons où elle pourrait se sentir visée. Je pense que les enfants sont comme les adultes. Il suffit de tout leur expliquer. Je fonctionne comme ça avec ma fille. Je prends le temps de lui expliquer mon métier, mes albums et ma musique. Elle comprend très bien les enjeux. Les enfants, ce sont aussi quelque part des adultes. Pas des attardés !

Crédits photo : DR.
Ce nouvel album est assez court. Il compte onze titres et à peine trente-cinq minutes de son…
Et encore, il ne devait y en avoir que dix (sourire)

« "Génération Goldman 2" ? Pourquoi pas ! »
Laquelle a finalement été ajoutée ?
On avait pas mal de titres de prêts et au fur à mesure qu’on avançait dans le projet, on en a effacé. On arrivait à onze/douze. On m’a dit qu’il fallait que j’en enlève deux. J’ai dit que c’était impossible parce que dans les onze titres il n’y en avait aucun que je pouvais enlever. Je me suis battue pour qu’il y en ait onze. Ces chansons ont chacune leur place.

Cet album est beaucoup plus orchestré. On a beaucoup d’instruments, et notamment des cordes. Tu as publié il y a quelques semaines une courte vidéo de teasing dans laquelle on te voit émerveillée devant les cordes pendant l’enregistrement des titres. C‘est l'un des grands moments de l'histoire de cet album ?
Oui. C’était juste dingue parce que sur les autres albums j’ai assisté à des prises de batterie et des prises de guitare. Mais ce n’est vraiment pas pareil. Là, j’avais envie d’un album plus orchestré et plus profond dans les textes. Je suis partie en Belgique pour enregistrer les cordes et les cuivres. C’est complètement fou parce que les chansons prennent une toute autre dimension par rapport aux pré-prods où ce sont des sons sur ordinateur. On a vraiment l’impression que ce sont d’autres chansons. Ça m’a mis les poils en l’air, même sur des titres rythmés comme "Je veux bien". C’est là qu’on se dit qu’on a vraiment la chance de faire ce métier parce qu’on ressent des choses qu’on ne ressent pas ailleurs.

Il aurait pu y avoir d’autres titres sur cet album. Deux signés par Jean-Jacques Goldman. Pourquoi ne pas les avoir gardés ? Ça aurait pu apporter une plus value en termes de crédits...
Les deux titres que j’avais, je ne pouvais pas les garder tels qu’ils étaient parce que c’était vraiment du Jean-Jacques Goldman pur. En même temps, c’est ce que je lui avais demandé. Et au fur et à mesure des pré-prods et au vu de tout ce qu’on a reçu pour l’album, je crois qu’on se serait retrouvé avec deux chansons qui musicalement n’auraient pas été cohérentes avec le reste. Et puis je ne voulais pas les garder parce que c’est du Jean-Jacques Goldman alors que ces chansons ne collaient pas avec le reste de l’album. Je ne voulais pas non plus qu’on insinue que je les avais gardées parce qu’elles étaient de lui. Dans le cas contraire, il aurait fallu que je les change pour les mettre aux couleurs de "A cause de l’automne" et de "Happy End". Ça les aurait dénaturées. Jean-Jacques m’a dit : « Il n’y a aucun problème, je ne me vexe pas. Je comprends très bien ». Il m’a expliqué que les chansons pouvaient très bien figurer sur le prochain album, qu’il ne s’en souciait pas. Donc j’espère qu’elle seront sur le prochain album. Rien n’est perdu. Surtout deux chansons de Jean-Jacques (sourire) !

Jean-Jacques Goldman fait l’actualité depuis quelques mois avec le succès de la compilation "Génération Goldman". Comme on t’a vu sur le prime hommage à Goldman sur TF1, on peut se demander si tu as été sollicitée pour le volume 2 de "Génération Goldman"...
L’émission de TF1, ce n’était pas vraiment pour "Génération Goldman". C’était un concept à part entière qui s’appelle "Samedi soir on chante". C’était assez évident que la première émission lui rende hommage parce que c’est un artiste que beaucoup de gens attendent encore. Tous les artistes de "Génération Goldman" n’étaient pas là non plus. C’était plus une troupe qui sera là aussi pour les prochains primes quand on chantera d’autres artistes. Pour "Génération Goldman 2", on ne m’a pas encore demandé. Mais si on me propose, pourquoi pas ! Il faudrait que je puisse chanter une chanson que j’apprécie. Pas chanter pour simplement figurer sur la compilation ! Il y a des chansons qui me tiennent particulièrement à cœur et que je serais fière d’interpréter.

« Les histoires à l’eau de rose, très peu pour moi ! »
Lesquelles ?
"La vie par procuration", que j’ai chantée au prime et que j’aime beaucoup. Après, il y a "Confidentiel" et j’ai été touchée en regardant les vidéos de Jean-Jacques lorsqu’il a chanté pour le décès de Michel Berger.

Jean-Jacques Goldman, tu le croises chaque année à l’occasion du spectacle des Enfoirés. Amel Bent est très récemment intervenue au sujet des Enfoirés et de l’ambiance qui régnait au sein de l’équipe. Elle a parlé de tensions entre les générations. Quel est ton avis sur la question ?
Ah bon ? Je ne suis pas au courant de ces tensions. Je ne ressens pas du tout ça. Mais, moi je suis arrivée en 2001. Je suis arrivée avant la nouvelle génération. Il n’y avait pas encore tous les jeunes qui sont là désormais. Si je me souviens bien, Lorie est arrivée deux ou trois ans après moi. Comme je me considère un peu comme une "vieille", je ne ressens pas ce décalage entre les générations (sourire). Je lui demanderai parce que je ne vois pas trop de quoi elle peut parler. En plus, c’était à Paris cette année. Donc on vit moins ensemble. Mais il y a des choses qu’on ne sait peut-être pas. Tous les ans, on est pendant plusieurs jours ensemble. On fait tout ensemble : manger, dormir… Là, à Paris, c’est compliqué parce que chacun rentre chez soi et établit son agenda personnel pour sa promo.

Le 26 janvier, tu étais l’une des seules voix féminines sur la scène de Paris-Bercy. La plupart des autres étaient à Cannes pour les NRJ Music Awards. Tu ne t’es pas sentie lâchée par les autres artistes qui participent aux Enfoirés au même titre que toi ?
Non, parce que je me mets à la place de ces personnes. Quand on est nommé dans ce genre de cérémonie et qu’on est diffusé à la radio, c’est compliqué de dire non. Le seul reproche que je pourrais faire, c’est à la chaîne de télévision qui diffuse à la fois les "NRJ Music Awards" et "Les Enfoirés". Je leur reproche de ne pas s’organiser, parce que tous les ans c’est la même histoire. Les artistes, eux, font ce qu’ils peuvent. Ils partent la journée et reviennent le lendemain. Ils font le concert de 13h. Nous, on fait ce qu’on peut pour les remplacer. Mais, sur ce coup-là, c’est la chaîne qui déconne un peu.

Regardez le clip "A cause de l'automne" d'Alizée :



On a parlé de Jean-Jacques Goldman, qui ne figure pas sur l’album, mais d’autres noms, plus inattendus, figurent aux crédits de "5". Adrien Gallo des BB Brunes par exemple. Qu’apporte-t-il à cet album ?
J’avais bien aimé leur premier album, mais moins l’image de jeune tête à claques, rockeur… Là, ça devient des bonhommes. Le nouvel album est vraiment génial, bien ficelé. On voit juste qu’ils ont grandi comme moi, et qu’ils veulent quelque chose de différent. Un jour, j’ai reçu un coup fil. On me demandait de participer à un festival. Les BB Brunes m’invitaient pour reprendre une chanson de France Gall. J’étais très surprise parce que je ne les avais jamais rencontrés. Ils ont été vraiment cool ! A l’opposé de l’image que j’avais d’eux ! D’avoir chanté avec Adrien, c’est un très bon souvenir. Et quand j’ai commencé à réfléchir à l’équipe de cet album, j’ai pensé en premier lieu à Jean-Jacques, parce que c’est le boss de la variété française. Et puis j’ai tout de suite pensé après à Adrien. Comme j’avais ses coordonnées, je lui ai envoyé un message sans grande conviction. Il a été vraiment très content. Il m’a fait quatre ou cinq titres. Comme on ne se connaissait pas non plus vraiment, il m’a proposé plein de choses pour arriver à au moins un titre bien. Dans ce qu’il m’a proposé, il y avait deux morceaux qui m’ont plu. Mais comme toujours il faut savoir faire des choix. J’ai fait "Boxing Club", qui fait partie de mes chanson préférées. Je suis ravie parce que c’est une superbe rencontre. J’ai envie de faire d’autres choses avec lui.

« Je crois à la bonne étoile mais il faut aussi provoquer sa chance »
On ne peut pas envisager que tu rejoignes temporairement les BB Brunes ou que tu formes un duo avec Adrien ?
Je n’y ai pas encore pensé (sourire)… Peut-être ! Mais en tout cas, j’espère retravailler avec lui.

"5", c’est un album qui parle d’amour. Pas forcément heureux d’ailleurs. Alizée est-elle une femme déçue ?
Beaucoup, oui (rires) ! Dans tout ce que j’ai pu chanter, ça a toujours été plutôt gai. Des fois un peu moins mais la manière dont les textes étaient écrits rendait mes chansons toujours plutôt joyeuses. Là, non. C’est pur. Je dis comment je ressens les choses et comment je les ai vécues. Je dis aussi ce que je suis prête à faire et ce que je ne ferai plus en amour. Je n’ai que 28 ans. On ne sait pas ce que la vie nous réserve, mais je ne suis pas très "Bisounours". On dit souvent que j’ai gardé en moi une grande part d’enfance du fait de mes tatouages. C’est mon côté aussi "Je kiffe aller à Disney avec ma fille". Mais Jean Fauque avait écrit aussi « Les contes de fées sont faits pour être défaits » sur mon troisième album. Et je le pense encore aujourd’hui. Les histoires à l’eau de rose, très peu pour moi ! Je n’y crois pas. Dans les films, oui, mais pas dans la vie.

En parlant de cinéma, il y a un vrai aspect cinématographique dans cet album, au niveau des sons notamment.
C’est le travail d’Alexandre Azaria qui a fait beaucoup de musiques de films. Il a apporté sa touche et j’en suis très contente parce que c’est la seule chose qui reste de "Une enfant du siècle" qui avait aussi ce côté très cinématographique. Pour chaque chanson, on imagine un clip. D’ailleurs, j’ai l’impression qu’il y a un peu de tous mes anciens albums sur "5". Mais c’est dur de définir des albums qu’on a faites. D’être objectif. Les gens se feront leur propre opinion.

Dans l’une de tes nouvelles chansons, tu dis : « Si l’on croit encore au destin et à la chance ». Est-ce que tu crois à la fatalité et que tout est déjà écrit ?
Je crois au destin. Je crois à la chance, beaucoup. Surtout dans mon métier. Je pense que j’ai été là au bon moment et que j’ai rencontré la bonne personne. Je crois à la bonne étoile mais il faut aussi provoquer sa chance. Si on ne la provoque pas, elle ne peut pas toujours se pointer.
Pour en savoir plus, visitez le site internet d'Alizée et sa page Facebook.
Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel album d'Alizée sur Pure Charts.

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