Crédits photo : Photo by Nicolas Gouhier/ABACAPRESS.COM
Jean-Luc Lahaye a obtenu de tes gros succès dans les années 80 : de "Femmes que j'aime" à "Papa chanteur" (Top 1 en 1986), en passant par "Appelle-moi Brando", "Peur" (Top 29 en 1985), "Djemila des Lilas" (Top 16 en 1987), "Il faudrait que tu reviennes" (Top 19 en 1987), "Débarquez moi" (Top 15 en 1988) ou "L'amour pour qui" (Top 31 en 1989). En 1987, il est devenu animateur de l'émission "Lahaye d'honneur" sur TF1, avant de se reconvertir dans le monde de la nuit en créant sa discothèque, le "Studio 287", à la réputation sulfureuse notamment pour des affaires de drogues présumées. En février 2004, il remporte la seconde édition de "Retour gagnant", toujours sur TF1, ce qui lui permet de réenregistrer un album et d'obtenir un nouveau succès au Top avec "Gloria" (Top 51). « Je donne environ une centaine de concerts par an » déclare-t-il à nos confrères de "Télé Loisirs". « Par ailleurs, j'enregistre un nouvel album qui sera dans les bacs au printemps 2012, pour la sortie de "Stars des années 80", un long-métrage où j'aurai l'un des rôles principaux avec Lio, Patrick Timsit et Richard Anconina » (ces derniers incarneront en effet les deux producteurs de la tournée "RFM Party 80" en lieu et place de José Garcia et Kad Mérad prévus initialement). Nous vous en parlions déjà en janvier dernier sur Pure Charts, mais il semblerait que les choses aient bien avancées depuis, puisque Jean-Pierre Mader a annoncé que le tournage du film aurait lieu courant 2011, avec en effet tous les protagonistes de l'aventure, dans leurs propres rôles, de Desireless à Jeanne Mas, en passant par Kazero, Bibie, Début de Soirée, Les Avions, Emile & Images, Hervé Christiani, François Feldman ou Phil Barney. A suivre...

Visionnez le clip de Jean-Luc Lahaye, "Femme que j'aime" (1982) :

La gloire comme un rasoir entre les mains d'un enfant

Depuis son tube "Papa chanteur" il y a 25 ans, et la succès de son émission sur TF1 "Lahaye d'honneur", les temps sont durs pour l'ex-enfant de la DDASS (qui par ailleurs s'occupe toujours de sa fondation Cent familles qui comptent aujourd'hui 700 enfants accueillis). « Ce métier est peuplé d'orphelins. Et puis moi, du fait de mon passé, j'ai appris à décamper sans me retourner. Ah si ! Je rends hommage à Michel Drucker. Quand je connaissais la pire des solitudes, il a été le seul à me téléphoner, à venir boire un verre avec moi et à trouver les mots qu'il fallait. J'ai cassé le rétroviseur. Le passé ne m'intéresse plus. J'ai vécu la gloire comme un rasoir entre les mains d'un enfant » poursuit-il.