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Le verdict a été rendu aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Paris et n'a pas été favorable à Jean-Luc Laheye. Le chanteur des années 80 était poursuivi pour avoir demandé à une fille de moins de 15 ans de participer à des jeux sexuels par webcam interposée. S'il a été relaxé des chefs de « proposition sexuelle à mineur de moins de quinze ans » et de « détention d'images pédopornographique de mineur de moins de quinze ans », il a néanmoins été condamné pour corruption de mineure à un an de prison avec sursis. Le parquet avait requis le double à l'encontre de l'intéressé.

D'après BFMTV, le tribunal a estimé que l'artiste de 62 ans connaissait précisément la date de naissance de la jeune fille avec qui il discutait sur Facebook entre les mois de mars et août 2013. Jean-Luc Lahaye avait demandé à l'adolescente des photos d'elle nue à plusieurs reprises, ce qu'elle avait refusé en premier lieu, avant de répondre finalement à ses attentes. Ce n'est pas la première fois que le chanteur est condamné dans une affaire de la sorte. Il y a huit ans, il avait déjà dû s'acquitter d'une amende de 10.000 euros pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans ».

Absent de la tournée "Stars 80"

L'interprète de "Papa chanteur" n'a jamais caché sa sensibilité aux femmes. Lors d'une interview accordée à MFM Radio l'an dernier, il avait évoqué son affection pour les petites culottes que certaines spectatrices lui envoyait durant ses derniers concerts. « Je les garde. Parfois, je m'en sers comme foulard quand je suis à moto, ou je dors avec, un peu, de temps en temps » avait-il confié, sans retenue, allant jusqu'à parler de sa « passion » des femmes.

Quoi qu'il en soit, déposée au mois de février, la plainte a forcé Jean-Luc Lahaye à se retirer de la tournée "Stars 80" qui a fait escale au Stade de France il y a quelques jours. Le chanteur avait expliqué dans un communiqué qu'il a « trop de respect, d'amitié et de fraternité pour les artistes qui travaillent sur cette tournée pour les mêler à cette affaire », avant de conclure que « ces accusations ne correspondent pas à la réalité des faits ». La justice n'est pas de cet avis.