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Le succès se confirme pour Indila. La chanteuse, discrète sur ses origines et son âge, est la révélation française de cet hiver. Si elle a pu faire ses premières armes avec plusieurs rappeurs dont Rohff et Youssoupha, c'est véritablement en solo que l'artiste a su tirer son épingle du jeu. Son premier single "Dernière danse" continue d'être matraqué en radio et squatte la troisième place du Top Singles. Le deuxième extrait "Tourner dans le vide", dont le clip est en cours de montage, devrait lui emboîter le pas sans mal. Deux titres que l'on retrouve sur son premier album "Mini World", qui a affolé les compteurs à sa sortie au mois de février. En première semaine, ce sont 40.000 exemplaires qui se sont écoulés. Entré en pole position, le disque a détrôné "Racine carrée" de Stromae, qui conservait le leadership depuis trois mois. Avant d'être battu par "G I R L" de Pharrell Williams, "Mini World" détenait le record du meilleur démarrage de l'année.

Les trois semaines suivantes ont également été très bonnes pour Indila, qui a su se maintenir sur le podium des meilleures ventes d'album malgré les sorties successives des disques de Shaka Ponk, des Enfoirés et de Kylie Minogue. A tel point que "Mini World" a déjà franchi le seuil des 100.000 ventes en à peine quatre semaines. L'album s'est écoulé à très exactement 108.927 exemplaires, si l'on compte les derniers chiffres qui viennent de tomber (18.712 ventes). La chanteuse semble donc s'être fait une place dans le paysage musical français avec ses ballades entêtantes, signées de sa main et produites par Skalpovich (La Fouine, Corneille, Patrick Bruel...). Mais, Indila, c'est aussi un personnage que le public apprivoise au fil de ses rares apparitions. Le discours est bien rodé et les mêmes phrases martelées lors de chaque interview. Mais, malgré tout, la magie opère. Finalement, on se dit qu'un peu de rêve dans cette industrie du disque qui en manque cruellement, ce n'est pas de refus.

Retrouvez notre interview d'Indila sur Pure Charts.