Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Foals ne fait pas les choses à moitié. Pour son grand retour musical en 2019, le quintet anglais a publié deux albums, divisés en deux parties sous le nom "Everything Not Saved Will Be Lost". « Le but, c'était d'éviter un double-album en one shot. C'est trop écrasant, comme un fardeau pour nous, comme pour le public. Ce sont deux jumeaux, mais deux jumeaux qui ne sont pas identiques » confiait Yannis Philippakis, leader de la formation, à Sound of Brit. Il en est de même avec les concerts du groupe, véritables décharges d'énergies qui ont fait sa réputation, mais aussi avec ses clips. C'est le cas de "Neptune", dernière proposition vidéo de Foals qui dure pas moins de dix minutes ! Épilogue de la deuxième partie du disque, cette chanson de conclusion à la fois en retenue et puissante est décrite comme un « morceau prog épique à la Stanley Kubrick » par Yannis Philippakis.

L'apocalypse selon Foals

A l'image des autres titres du projet, "Neptune" évoque la peur de la mort que peut ressentir chacun d'entre nous : « Oh, I've waited so long / On the snow shores of England / To sing my last song / So come row me away / On black rivers and rainbows to Neptune / Where I can stay ». Une thématique sombre et pessimiste en accord avec un clip où Foals convie les éléments: le feu, la terre, l'air et l'eau se joignent dans un tourbillon visuel, sur une plage, dans un pré ou au bord d'une chute d'eau, tandis que des chevaux (de l'Apocalypse ?) galopent sur le bord de mer. Une nouvelle occasion pour le groupe de s'engager pour la planète, comme c'était déjà le cas avec la vidéo de "Like Lightning". Pour ces dix minutes de clip, le réalisateur David East a combiné les visuels « de la beauté naturelle frappante avec des images qui conjurent le sentiment d'un monde vacillant au bord de l'apocalypse ». Tout un programme !

Regardez le clip de Foals, "Neptune" :