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Taylor Swift | Double Album: The Tortured Poets Department | Midnights 4ème AOTY de sa carrière

Wonderstruck

Par Wonderstruck
dans L'actu des stars

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JuliaRoberts

JuliaRoberts

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Non je passe rarement ici lol...

 

Allez.. ⬇️
 

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/taylor-swift-la-chanteuse-qui-bat-tous-les-records-17-12-2022-MHJDPXEOYRD4RDXHBJ6AKT4IOA.php#xtor=AD-1481423553

 

Révélation

Taylor Swift, la chanteuse qui bat tous les records

LE PARISIEN WEEK-END. En seize ans de carrière, l’autrice-compositrice américaine de 33 ans a changé son image trop lisse pour mieux durer. Une ascension fulgurante dans un milieu où Taylor Swift n’a pas toujours eu la vie facile.

Par Gaëtane Morin 

Le 17 décembre 2022 à 09h21

Septembre 2009, New York. Assise à quelques mètres de Lady Gaga et de Beyoncé, ses rivales à la célébrité XXL, Taylor Swift se tasse dans son fauteuil du Radio City Music Hall, fameuse salle du Rockefeller Center. Nommée dans la catégorie du meilleur clip d’une artiste féminine lors de la cérémonie des MTV Video Music Awards, elle ne semble guère croire en ses chances. Comment son album de musique country, genre méconnu au-delà des frontières américaines, pourrait-il peser face aux rythmes mondialisés de la pop et du RnB ? Et pourtant ! Ce soir-là, c’est elle, qui, avec « You Belong With Me », remporte le trophée convoité.

Elle s’avance sur la scène, la démarche mal assurée, perchée sur des talons aiguilles. Le téléspectateur découvre son visage mutin et ses boucles blondes, quand Kanye West fait soudain irruption. Le rappeur lui arrache le micro. « Je vais te laisser finir, fait-il mine de s’excuser. Mais Beyoncé avait l’un des meilleurs clips de tous les temps. » Désavouée, humiliée, Taylor Swift se croit conspuée par le public. Elle vient de se faire subtiliser « son » moment. Celui où, à 19 ans, elle touche du doigt le rêve de son enfance, pour lequel sa famille a sacrifié son temps et une partie de sa fortune. Celui où elle se présente au monde qu’elle s’apprête à conquérir.

Treize ans plus tard, diagnostiqué bipolaire et usé par les polémiques, notamment à cause d’un nouveau tacle à la petite fiancée de l’Amérique, en 2016, dont il dit, dans sa chanson « Famous », « J’ai rendu cette garce célèbre », Kanye West est tombé de son piédestal, tandis que Taylor Swift étincelait. Elle a surmonté l’épreuve en mettant en musique « l’un des moments les plus infamants » de sa carrière. « C’était le seul moyen que j’avais pour dépasser cela et préserver ma santé mentale », confie-t-elle au magazine américain « Vogue », en 2016. Le sujet, selon ses fans, l’inspire toujours : elle évoque encore l’incident à mots perlés dans Karma, titre de son nouvel opus, « Midnights ».

Son dernier album fait planter Spotify

Un temps perméable aux affres du star-system, auxquels les réseaux sociaux offrent une caisse de résonance sans précédent, la chanteuse à la silhouette longiligne a appris à s’en protéger pour durer. Petit à petit, elle est devenue la musicienne la plus écoutée de la planète. Le 21 octobre, jour de sa sortie, Midnights est ainsi victime de son succès : il fait planter le site de téléchargement Spotify. Comme, quelques jours plus tard, celui du géant de la billetterie Ticketmaster, submergé par les 14 millions de demandes pour 2,5 millions de places de concert à écouler.

 

Taylor Swift, 33 ans, est même la première artiste à installer, fin octobre 2022, dix titres de son album aux dix premières places du classement des chansons les plus populaires aux États-Unis. Rien ne semble lui résister.

 

Cette réussite, elle ne la doit qu’à elle-même, ou presque. Née en Pennsylvanie d’un père conseiller financier et d’une mère au foyer, pas plus mélomanes que des Américains lambda, elle reçoit sa première guitare pour le Noël de ses 10 ans. Écolière solitaire – elle n’a pas d’amis d’enfance –, elle se réfugie alors dans la musique, tenant son journal intime et composant ses premiers morceaux à 12 ans.

Sa chambre est son studio, sa famille, son fan-club. Si elle aime gambader dans la prairie autour de la forêt de sapins de sa maison, l’adolescente multiplie les allers-retours à New York pour y parfaire ses vocalises.

Le week-end, elle entonne l’hymne national dans les stades de foot américain, avant les coups d’envoi. Mais son rêve à elle, c’est la country. Elle persuade ses parents et son frère – de deux ans son cadet – de déménager dans l’antre de la reine du genre, son idole Dolly Parton. Direction Nashville, dans le Tennessee, à plus de 1 000 kilomètres de la Pennsylvanie. Elle y signe son premier contrat comme autrice-compositrice, faisant valoir ses choix et ses droits. Pré­coce, talentueuse et travailleuse, elle sort son premier album en 2006, alors qu’elle a 17 ans. Un carton.

Obsédée par les grandes causes sociétales

Sa peau blanche, ses références à Dieu et son look sage, robe à fleurs et santiags, flattent l’Amérique puritaine, qui l’érige en icône conservatrice. Sa musique rassure une classe moyenne en proie à la peur du décrochage social, et ses paroles touchent au cœur les adolescentes. Taylor Swift ne triche pas : elle se raconte telle qu’elle est. Elle met son journal intime en chansons et, avec son sens de la narration, ses états d’âme deviennent ceux de M. et Mme Tout-le-Monde.

Pour ses fans, elle est « charmante et authentique ». Pour ses détracteurs, qui dénoncent son sens du marketing et de la mise en scène, elle est « fausse et calculatrice ».

Deux extrêmes entre lesquels elle se fraie un chemin, se concentrant sur sa musique. Pas question de se plaindre des revers de la notoriété. Même quand un fan s’introduit en son absence dans son appartement du quartier de Tribeca, à New York, et passe la nuit dans son lit avant d’être interpellé. « Je n’ai pas aimé », commente-t-elle, presque banalement, dans « Miss Americana », un documentaire Netflix de 2020.

Après avoir poli cette réputation un peu lisse, peut-être même un peu fade, Taylor Swift la fait voler en éclats en 2017, avec l’album « Reputation », un tournant dans sa carrière. « J’étais devenue celle que tout le monde voulait que je sois », justifie-t-elle, désireuse de se réapproprier son image et sa personnalité. Les flirts d’adolescente avec des éphèbes plus ou moins célèbres, qui prennent leurs jambes à leur cou au bout de quelques semaines, ne l’intéressent plus. Elle teinte sa musique de sons pop et électro, délaisse le récit de ses déboires amoureux pour porter la parole des féministes et des militant(e)s gay.

Adulée des électeurs de Donald Trump

Elle révèle avoir été victime, en 2013, d’une agression sexuelle qui l’a conduite devant la justice. Elle gagne son procès, mais reste meurtrie d’avoir dû s’expliquer, alors qu’une photo et sept témoins de la scène accréditaient ses dires. « Je pense à toutes celles que l’on n’a pas crues », clame-t-elle, un soir de concert à Tampa, en Floride. Désormais, les grandes causes sociétales l’obsèdent. Puisque sa voix compte, elle veut se faire entendre. Jusque sur le terrain politique, ce tabou absolu.

 

Adulée des électeurs de Donald Trump, elle prend le risque de les retourner contre elle en s’engageant dans la campagne des élections législatives de mi-mandat, en 2018 : elle appelle à voter contre une élue du Parti ré­publicain militante anti-avortement et anti-égalité salariale entre les hommes et les femmes, dans le Tennessee. À son père qui tente de l’en dissuader, craignant pour sa réputation autant que pour sa sécurité, elle rétorque, en larmes : « Je dois être du bon côté de l’Histoire. Pardonne-moi, papa, parce que je vais le faire. »

Utilisant Twitter et Instagram pour faire campagne, l’artiste 3.0 transforme ses apparitions télévisées en tribunes. Plus de 60 000 jeunes s’inscrivent sur les listes électorales après qu’elle a apporté son soutien à la candidate démocrate, selon l’observatoire citoyen Vote.org. Insuffisant, toutefois, pour renverser sa rivale conservatrice, finalement réélue. Nullement découragée, Taylor Swift appelle à continuer le combat dans une nouvelle chanson, « Only the Young », en 2020.

Désormais apaisée auprès de l’acteur Joe Alwyn

La parole libérée, la jeune femme, plus mature, peut déjà regarder sa vie dans le rétroviseur. Et marier son amour de la country avec la tendance pop, parler d’elle-même en embrassant des thèmes universels ou contemporains. C’est le sens de son dernier album, « Midnights », qui raconte treize histoires – son chiffre fétiche – de « nuits sans sommeil ». Désormais apaisée auprès de l’acteur britannique Joe Alwyn, avec qui elle forme un couple discret depuis six ans, elle revisite ses sujets de prédilection : la haine de soi, le fantasme de vengeance, le sentiment amoureux, le destin et l’effondrement narcissique.

Elle règle encore quelques comptes, en égratignant notamment son ex-petit ami John Mayer, de treize ans son aîné (dans la chanson « Would’ve, Could’ve, Should’ve »). Mais elle prouve surtout sa faculté à épouser les tourments actuels, qu’ils soient intimes ou sociétaux. Elle capte l’air du temps, incarne son époque. Taylor Swift. Un nom qui claque. Et pour longtemps.

 

 

 

 

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Squall

Squall

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Je suis content qu’ils aient pas cédé aux fans et qu’ils gardent bien Lavender Haze pour janvier (j’imagine). C’était clairement pas le moment de balancer ça en plein mois de décembre. Maintenant, j’espère qu’elle a pris les devants et qu’elle a prévu quelque chose pour au moins Midnight Rain et Karma (un remix please). Vu la réception que l’ère obtient, ce serait un immense gâchis que de s’arrêter après deux singles. Elle sera en tournée donc autant faire durer l’ère un maximum de temps.

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Squall

Squall

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Officiel: Carolina fait partie du premier tri réalisé pour les Oscars (Best Original Song), elle fait partie des 15 chansons en lice pour les nominations ! Pour rappel, la seule chanson de Taylor qui avait déjà été retenue lors d'un premier tri par le passé était... You'll Always Find Your Way Back Home (tube).

 

Bon par contre, sans surprise, c'est mort pour ATW, elle va être au bout de sa vie.

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