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Maître Gims - Ceinture Noire


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L'épisode Gims peut prêter à sourire, mais est représentatif du communautarisme accru d'une partie de la jeunesse depuis plusieurs années. Vouloir affirmer sa culture et ses moeurs "Muslim" avant la culture française.

 

Le 05/01/2022 à 11:15, Marquis de Rozan a dit :

 

Et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a été relaxé. Il n'empêche que même si c'est à travers ses chansons, ça dit quelque chose sur sa mentalité. Les chansons sont le reflet de ce que pense un artiste. Vous choisissez juste de fermer les yeux car vous aimez ce qu'il fait, là où ce n'est pas le cas pour Gims. 

Non, le plus dingue dans sa relaxe c'est la justification fumeuse de la Cour. Je cite : le rap est « par nature un mode d’expression brutal, provocateur, vulgaire, voire violent puisqu’il se veut le reflet d’une génération désabusée et révoltée ». Sanctionner de tels propos « au titre des délits d’injures publiques à raison du sexe ou de la provocation à la violence, à la haine et à la discrimination envers les femmes reviendrait à censurer toute forme de création artistique inspirée du mal-être, du désarroi et du sentiment d’abandon d’une génération en violation du principe de la liberté d’expression ».

 

D'après le juge :

 

1. Le rap est par nature vulgaire et violent. Première nouvelle.

2. Il est par nature violent parce que la génération est désabusée. Comme si la révolte et le désabus ne pouvaient s'exprimer que dans la violence et la vulgarité ?

3. On pourrait donc injurier au prétexte d'un prétendu mal être/désarroi/sentiment d'abondon.

 

La Cour aurait pu simplement s'appuyer sur la "liberté créative" plutôt que de partir sur des justifications politiques plus que douteuses.

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Le 09/01/2022 à 19:12, Marquis de Rozan a dit :

 

Il faut remettre dans son contexte la décision. Les propos litigieux étaient extrêmement violents, on peut les lire dans l'arrêt. La justification de la CA de Versailles me parait donc pertinente pour les faits de l'espèce.

 

Et puis de toute façon je suis d'accord avec eux, le rap est par nature vulgaire dans l'ensemble. Carrément dans le rap US les insultes c'est de la ponctuation de phrase : "fucking", "bitch", n*gga"...(Je censure ce dernier terme au cas où des habitants du Wokistan passeraient par là).

 

"Par nature" veut dire que c'est intrinsèque.

La violence et la vulgarité se sont fortement développés dans ce genre musical, mais ça n'a rien d'originel et encore moins d'intrinsèque puisqu'on peut faire du rap sans violence ni vulgarité.

 

En revanche, méa culpa sur les intentions de la Cour, je suis allé directement voir l'intégralité de l'arrêt rendu et la Cour dit : "le rap pouvant être ressenti par certains comme étant un mode d'expression par nature brutal, provocateur, vulgaire voire violent puisqu'il se veut le reflet d'une génération désabusée et révoltée".

 

Désolé pour le HS, on s'éloigne de Muslim Gims.

 

CQFD :

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  • 2 semaines après...

Ca faisait un moment que je soupçonnais une bisbille entre INDIFFERENCE PROD et LE PARISIEN.

Ca s'est matérialisé cette semaine autour de GIMS.

 

Publication d'IP jeudi :

 

 

 

Article publie dans LE PARISIEN ce dimanche :

 

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Révélation

Par Eric Bureau et Benoît Daragon 

Le 23 janvier 2022 à 08h04

« C’est n’importe quoi, il a pété un boulon ! » s’étrangle un proche de Gims. L’année 2022 commence mal pour l’équipe du chanteur de « Bella ». Sapé comme jamais, avec sa casquette Chanel et ses lunettes noires, le rappeur poste au petit matin du 1er janvier une vidéo sur Instagram qui fait vite le tour du web. « S’il vous plaît, avec les bonne année, laissez-moi, vous savez bien que je n’ai jamais répondu à ça, mais vous continuez à m’en envoyer (…) Ce sont des muslims (des musulmans en anglais) qui m’envoient ça, la plupart du temps. Les frères, ne faites pas ça. Restons forts sur nos valeurs. (…) Noël, on respecte, mais ce ne sont pas nos fêtes », s’emporte le chanteur de 35 ans filmé à Marrakech (Maroc), où il vit avec sa femme Adja Damba, surnommée « DemDem », et leurs quatre enfants. Il ne s’arrête pas là : « Quand je vois des grands sapins chez des Mustafa, des Bakari, je vois qu’on n’est pas concentré à la maison là-bas. »

Autour de Gims, c’est la gueule de bois. « Il s’est fait démonter par son entourage », relate une amie. Ses proches comprennent qu’il vient de faire le premier gros accroc à une ascension fulgurante, depuis les débuts de son groupe Sexion d’Assaut en 2010 jusqu’au Stade de France, rempli sur son seul nom, en septembre 2019.

« On a l’impression d’une discussion entre potes, mais quand tu travailles pour le label de TF1 (PlayTwo) et que NRJ te déroule le tapis rouge, tu ne peux pas faire une telle erreur de communication, estime Laurent Bouneau, directeur des programmes de Skyrock, la radio du rap. D’autant plus que Gims n’est pas dans une super période commerciale. Son dernier album, Le fléau, ne marche pas aussi fort (250 000 ventes tout de même) que les précédents, qui étaient à un million, et son duo avec Vitaa n’est pas le tube espéré. Coincé entre la variété et le rap, il est sous pression. »

Tollé et prise de distance de Valérie Pécresse

Le 1er janvier, sa petite bande est d’autant plus affolée que la vidéo dépasse largement le cercle de ses 2,9 millions d’abonnés sur Instagram. Si, selon son producteur de concerts, « elle n’a pas eu d’incidence sur les ventes de tickets de sa prochaine tournée qui commence en février et affiche complet », elle suscite un tollé et de nombreuses moqueries sur les réseaux sociaux.


« Par contre, pour prendre un billet sur les fêtes chrétiennes t’es là mon salo (sic) », raille son ami devenu adversaire Booba, en allusion à ses apparitions dans les shows télé le soir de Noël ou du réveillon. Bien plus embarrassants, ses propos religieux s’invitent dans une campagne présidentielle, où les questions identitaires électrisent les débats. D’Éric Zemmour à Marlène Schiappa, tout le monde demande des comptes à Valérie Pécresse à laquelle le chanteur avait apporté son soutien en juin 2021 lors des élections régionales.

 

La vidéo de Gims est restée en travers de la gorge de la candidate des Républicains. « On ne peut pas accepter de laisser dire des choses comme ça », s’indigne un proche collaborateur. Valérie Pécresse prend immédiatement ses distances avec la star. « Ces propos c’est tout ce que je combats, réagit-elle trois jours plus tard sur le plateau du C à vous sur France 5. C’est du communautarisme. C’est nier nos fêtes calendaires. C’est se replier sur une communauté religieuse. J’ai été déçue car jamais je n’avais entendu Gims communautariser son discours. Je l’ai appelé et je lui ai dit. Il m’a dit qu’il était désolé. Qu’il ne voulait blesser personne et qu’il allait souhaiter une bonne année à tout le monde. »

 

Repartie en campagne, Valérie Pécresse n’a pas souhaité s’exprimer sur cet encombrant soutien. Les deux se sont rencontrés en 2019, quand la région Île-de-France a accepté de financer à hauteur de 150 000 euros le Marathon des talents, un tremplin pour les jeunes des quartiers dont le musicien est le parrain. Programmée au printemps 2020, en pleine première vague de Covid, l’opération n’a pas pu se dérouler comme prévu.

L’engagement de Gims en politique a d’autant plus surpris que celui qui fait partie des artistes les plus populaires de France est congolais. Il n’a pas le droit de vote dans notre pays. Sa demande de nationalité est un des mystères que Gims n’a jamais voulu éclaircir, refusant désormais catégoriquement d’évoquer le sujet.

Une entrevue avec Brigitte Macron en octobre 2018

Gandhi Djuna — son vrai nom — est né en 1986 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Son père Djanana, surnommé « Bobby Ewing », est une star de la rumba congolaise. Quand il sort une chanson contre le dictateur Mobutu, sa femme et deux de ses enfants fuient en catastrophe vers Paris. On est en 1988, l’élève Gims a deux ans. Avec sa mère et sa petite sœur Fitscha, il passe d’un centre d’accueil à Forges-les-Bains (Essonne) à un appartement d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), dont ils seront expulsés. Après le divorce de ses parents, en 1995, la famille du petit Gandhi se retrouve au milieu des toxicomanes dans un squat près de la place de la République, à Paris (Xe).

La France n’est pas l’eldorado espéré, mais Gims en a fait « son pays », celui où il a grandi et connu la gloire. Dès 2013, le rappeur lance les démarches auprès de la préfecture de police de Paris pour acquérir la nationalité française. Le ministère de la Culture, à l’époque dirigé par Aurélie Filippetti, est sollicité pour appuyer sa demande. La procédure s’enlise. Il s’en émeut en 2015 dans Le Parisien : « Ça prend tellement de temps. Je n’ai pas renoncé, mais il y a tellement de démarches, de rendez-vous… Et je pense que c’est même plus long pour quelqu’un de connu, qu’on surveille d’autant plus. Du coup, parfois, je me dis : en fait, je suis un artiste africain. »

En 2018, il relance la machine. Selon nos informations, il est reçu à l’Élysée par Brigitte Macron en octobre pour parler de sa carrière et de ses engagements associatifs. Face à la Première dame, il évoque à nouveau son désir de naturalisation. Brigitte Macron se renseigne, mais la carte d’identité tricolore se refuse à lui une nouvelle fois. Le magazine Closer évoque alors les raisons du veto de la préfecture de police : Gims serait bigame. Plusieurs sources nous l’ont confirmé : il n’aurait jamais divorcé d’une première femme, rencontrée avant DemDem. Ils auraient ensemble deux enfants, qui vivraient aussi à Marrakech, dans la plus grande discrétion.

 

« Faux, il ne s’est jamais marié à DemDem, ni dans une mairie, ni dans une mosquée », corrige une bonne connaissance du couple. Selon un ancien ministre de l’Intérieur, ce n’est pas la bigamie qui a bloqué une demande en 2017, mais des défauts de paiement d’amendes pour des délits routiers et son incapacité à établir en France le centre de ses intérêts matériels, notamment professionnels et de ses liens familiaux. En d’autres termes, l’interprète et sa famille vivent trop au Maroc et pas assez en France pour pouvoir être considérés comme Français. « Maintenant, Gims est passé à autre chose. Il ne veut plus spécialement être Français, assure une proche. C’est juste pénible pour lui car à chaque fois qu’il vient, il doit demander un visa. »

Grâce à Sexion d’Assaut, il s’éloigne du mouvement islamiste Tabligh

Sa conversion à l’islam n’est, elle, pas un secret. « Je suis chrétien à la base. Je me suis converti en 2004. J’étais encore à l’école je m’en rappelle. (…) J’étais en quête perpétuelle de réponses quant à la création du monde dans lequel on vit », explique le rappeur dans un documentaire intimiste disponible sur Netflix. C’est lors de la création du collectif rap Sexion d’Assaut, en 2002, qu’il commence à s’intéresser à sa nouvelle religion. « Avec Adama et Lefa (deux des membres du groupe), on en parlait tous les soirs, explique-t-il aussi. À l’époque, je fumais du shit. Quand je me suis converti, je n’avais plus envie de boire, plus envie de fumer. Je me suis arrêté d’un coup. »

 

Trois ans plus tard il se rapproche des frères du Tabligh, un mouvement islamiste fondamentaliste et rigoriste. « Je n’avais plus envie de musique, d’autant que ça ne marchait pas vraiment. J’avais décidé d’arrêter. J’ai traversé un moment désagréable », confie-t-il en 2020 à Paris Match. Mais j’ai pu sortir de cette secte grâce à mes amis de Sexion d’Assaut. » Dans le documentaire, il raconte aussi : « J’avais des amis rencontrés dans des mosquées. Des gens sont partis et ont fini en Irak. Telle personne est morte, elle s’est suicidée, ça m’a fait flipper. Je me suis dit je ne sais pas où j’aurais pu terminer. »

 

Gims, qui gagne alors sa vie en réparant des Vélib’, réintègre immédiatement le collectif rap, qui signe chez Sony Music et sort son premier album avec le groupe, « L’école des points vitaux », en 2010. C’est un gros succès populaire, grâce au tube « Désolé ».

 

« Sa vidéo du 1er janvier est une énorme maladresse mais il n’est pas prosélyte, assure Laurent Rossi, ancien patron du label Jive/Epic, qui a signé Sexion d’Assaut en 2009. J’étais avec lui lors de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice et il était horrifié, abattu, en plein désarroi. Pour le reste, il est insaisissable. Il ne mélange pas le boulot et le perso, et ne se confie pas facilement. Il est pudique. J’ai été très étonné quand il a commencé à mettre en scène DemDem. »

« Je n’ai jamais entendu de propos tendancieux de sa part, confirme Pierre Etting, qui coordonnait sa communication chez Sony à l’époque. La religion n’avait qu’un impact sur son travail : il fait toujours sa pause pendant le ramadan. » « Inutile de lui proposer un tournage pendant cette période, on sait qu’il n’est jamais disponible », confirment plusieurs responsables de chaînes de télévision que nous avons contactés. Cette période de jeûne pour les musulmans, il la passe en famille au Maroc à « Dar Demdem », le riad de 1 200 m2 à Marrakech, où le couple s’est installé en 2014, après la sortie de son premier album solo. « Je m’y sens bien car c’est un pays musulman », dit dans le documentaire Netflix celui qui est très ami avec le roi Mohammed VI.

« Tu es avec eux ou contre eux. Il faut faire allégeance »

2014 est justement une année charnière dans la carrière du musicien. Il quitte Sony pour Universal et lance sa carrière solo. Il crée son label Monstre Marin et est rejoint par deux hommes, Saïd Boussif et Hicham Bendaoud. Au début, ils ne s’occupent que de sa communication et de son merchandising. Rapidement, ils prennent du galon et l’emmènent à Indifférence Prod, le label qu’ils créent. Le premier s’occupe des affaires et le second — marié avec Vitaa — de la musique.

 

Indifférence ne laisse personne indifférent dans l’industrie du disque et des médias. Cette société, qui manage et produit également Dadju, le petit frère de Gims, Amel Bent, Camélia Jordana, Vitaa et Slimane, a vendu pas moins de 4 millions d’albums en cinq ans. « Un label musical référence et incontournable », résume son site Internet. « Une grosse réussite, un savoir-faire indéniable, reconnaît un ex-associé. Mais ils ont aussi des méthodes agressives, y compris avec leurs partenaires commerciaux. Ils ont une énorme soif de gagner mais sont toujours dans le combat et se font beaucoup d’ennemis. »

Sollicités à plusieurs reprises, ni Gims ni son équipe n’ont souhaité répondre à nos questions. « Il prépare un gros projet collectif et ne prendra pas la parole avant sa sortie », nous éconduit-on. Beaucoup d’artistes ayant travaillé avec lui ou d’anciens associés sollicités se réfugient également dans le silence, ou l’anonymat. « Son équipe a une politique à l’ancienne du donnant-donnant, signale une source, qui a coupé les ponts. Tu es avec eux ou contre eux. Il faut faire allégeance. »

Même PlayTwo, la maison de disques affiliée à TF1 qui distribue les disques de Gims et souhaitait qu’il s’explique sur cette polémique du 1er janvier qui nuit à son image, n’a pas eu gain de cause. « Depuis un an, on le voit moins sur les plateaux parce que les productions et les chaînes de télé en ont marre de leurs méthodes », témoigne une personnalité des émissions de divertissement.

À l’approche de la publication de notre enquête, Indifférence Prod s’est montrée menaçante. Un communiqué publié ce vendredi sur les réseaux sociaux dénonçait « l’acharnement », « les fortes pressions » et les « méthodes de voyous » de notre journal, qui selon elle, « prend en otage la culture ». La seule réponse à nos demandes d’interviews.

 

 

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/gims-video-polemique-de-bonne-annee-islam-la-face-cachee-du-chanteur-a-succes-23-01-2022-G2BFLNJIEFGQFBAFCGSS22YZ5I.php

 

 


 

Itw dans GIMS dans le JDD :

 

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WTF la question sur la polygamie , j'avais jamais entendu parler de cette rumeur envers Gims ( et tant mieux , ça regarde personne ce qu'il fait ou pas dans sa vie privée ) , mais punaise ya plus de respect envers les artistes avec des journaleux pareils. 

 

Dans cet article on a aucune question musicale ou ses projets musicaux , c'est l'ennui ? surtout que tout au dessus c'est écrit CULTURE et médias. Zero culture dans ce questionnaire.

 

Mise à part qu'il s'excuse sur la vidéo de Janvier le reste on apprend rien...

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Moi j'aurais aimé qu'on lui demande pourquoi il va fêter Noël chez Reichmann, le Nouvel an sur France 2 et des anniversaires en show case alors qu'il veut qu'on lui souhaite ni Noël, ni la bonne année ni les anniversaires, la preuve de l'opportunisme de Gims c'est qu'il n'y a jamais une la moindre cohérence dans ses propos et ses actions. Juste un mec qui veut se donner une image qu'il n'est pas en mesure d'assumer.

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Il y a 21 heures, Prose-Elite a dit :

Moi j'aurais aimé qu'on lui demande pourquoi il va fêter Noël chez Reichmann, le Nouvel an sur France 2 et des anniversaires en show case alors qu'ils veut qu'on lui souhaite ni Noël, ni la bonne année ni les anniversaires, la preuve de l'opportunisme de Gims c'est qu'il n'y a jamais une la moindre cohérence dans ses propos et ses actions. Juste un mec qui veut se donner une image qu'il n'est pas en mesure d'assumer.

 

Il est tellement ridicule.

 

 

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  • 4 semaines après...
  • 7 mois après...
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