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Beyoncé - Formation Tour 2016


Nonos

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Non mais je suis pas un stan comme certains psycho aveugles ici mais il faut arreter 2 secondes quoi Beyoncé est devenue une très bonne danseuse elle a en plus une façon de danser assez particulière et sexy je vois pas le rapport avec Britney Spears qui ne sait que faire des lancers de cheveux en se frottant les seins quoi lol

 

sinon JLO est plus complète et professionnelle sur les danses car elle est une danseuse donc oui elle peut te danser la salsa ou une autre danse bien mieux que Beyoncé mais ça n'a rien à voir quoi Beyoncé a son style et a fait d'énormes progrès depuis les Destinys Child bref...

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pourquoi vous comparé toujours l'incomparable c'est chian de lire se forum parfois , ça me donne envie de vous tapper !

 

 

JLO BITCH BRITNEY ET QUEEN B .... nan mais sérieux arrêtez merde

 

On a donc pas le droit de donner son avis ? moi aussi je préfére largement Jlo niveau danse, tu vas venir me taper :D

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On y était (et on n’en est toujours pas revenus) : Beyoncé au Stade de France


2h30 de show, du feu, de l’eau, des chorégraphies guerrières et des tubes à la pelle : Beyoncé, ce Godzilla de la pop mainstream.


Nous sommes en octobre 2011. Celle qui fût la première popstar nouvelle génération du millénaire débarque sur la scène de Bercy. Son visage est figé, son sourire, automatique, ses pas de danse maladroits. Elle est en playback, les instru, revisitées en mode David Guetta pour une raison qui nous échappe encore cinq ans après, et on ne cesse de se demander si les décors qui l’entourent ne risquent pas à tout moment de s’effondrer (ou d’être réclamés par la kermesse de fin d’année de l’école du coin).

Cette popstar, c’est Britney Spears, idole de jeunesse, qui s’effondre tristement en direct, malgré l’espoir qu’on avait de la voir un jour remonter au sommet . Ce concert, c’est surtout l’antithèse de ce qu’on a vu hier au Stade de France avec le show en béton armé de Beyoncé.


Un culte de la personnalité multiple


Il y a d’abord le décorum – relativement minimaliste en comparaison de certaines de ses consoeurs, et pourtant si imposant –, ce cube gigantesque qui diffuse en continu des images de la chanteuse qu’elle soit ou non sur scène, et qui déclenche des vagues de hurlements hystériques dans le public. On y voit tour à tour Beyoncé en femme fatale, en guerrière amazone, en reine d’Egypte ou en Hannibal Lecter de diamants. Un culte de la personnalité multiple qui, contrairement à son show à Bercy en 2013 (et à l’exception de quelques courts extraits vidéo de son mariage), ne tourne plus autour de son couple et de son enfant, mais autour d’elle uniquement. Beyoncé est le centre de l’univers pour quelques heures et il n’est pas question de l’oublier une seconde.

Il y a aussi les costumes. Ce début de concert sur Formation où Beyoncé et ses danseuses avancent vêtues d’immenses chapeaux et de body noirs comme une armée prête à faire plier le Stade de France. Pas un fil ne dépasse, et on en vient presque à se demander si les épaulettes de la chanteuse ne sont pas équipées de ventilateurs intégrés tant ses cheveux ne cessent de virevolter autour d’elle comme dans le générique des Feux de l’Amour.


Tout est ici dédié à montrer la puissance du corps : la symbolique est militaire, musclée, jusqu’aux chorégraphies saccadées qui, si elles comportent leur dose de booty shake réglementaire, rappellent avant tout la maîtrise absolue, le charisme et la force physique d’une Beyoncé qu’on ne peut s’empêcher d’associer mentalement à une version féminine de Michael Jackson au sommet de sa gloire.


Il y a enfin bien sûr cette voix, dont Beyoncé rappelle constamment la puissance, la flexibilité et l’amplitude, qu’elle hurle (et fasse hurler aux filles du public) “I slay” ou qu’elle se livre à des versions a capella de Irreplaceable, de 1+1 ou d’un Love on Top totalement bluffant d’habileté vocale, et, il faut bien le dire, d’émotion aussi contagieuse qu’universelle.


Vivre ensemble la même ferveur


Car il s’agit bien du tour de force du show de Beyoncé : réussir à contenter un public aussi divers que le sien – en âge, en goût musicaux – et l’amener à vivre ensemble la même ferveur n’est pas chose aisée, et la chanteuse a clairement construit son nouveau show pour donner satisfaction à tous et renforcer, au passage, son aura de souveraine. On passe ainsi du r’n’b pur à de la pop cheesy à souhait, d’une instru à un groupe live accompagné de choristes, d’une session de headbanging poussée à une chorégraphie sur canapé largement inspirée du Crazy Horse, d’un morceau country de son dernier album au rock de Don’t Hurt Yourself composé avec Jack White.


On voit tour à tour défiler la Beyoncé sexy, sensible, émue, guerrière, féministe, rock, pop, mainstream, indé, à nu, despote, meilleure copine, et il est pratiquement impossible de ne pas s’identifier à l’une des nombreuses facettes que la chanteuse veut bien montrer.


Si le doute subsistait encore, Beyoncé a encore une arme imparable pour finir d’achever les (rares) spectateurs du Stade de France qui refuseraient de rentrer dans les rangs : ses tubes. D’une version certes écourtée mais jouissive de Baby Boy à un mash up de Bootylicious des Destiny’s Child, Why Don’t You Love Me et Crazy in Love revisité en version sensuelle et minimaliste, des surpuissants Flawless, Diva, Countdown aux déchirants Runnin et Me, Myself and I, des troublants Yoncé et Partition aux très attendus Drunk in Love et Run the World (Girls), Beyoncé réunit de manière implacable trois générations de fans et d’érudits dont elle devient instantanément la reine incontestée et incontestable – même en les privant de Single Ladies et Say My Name.


Coup de grâce


Ébahie, on assiste alors au coup de grâce quand la chanteuse dégaine coup sur coup un hommage à Purple Rain de Prince, cube et public éclairés de violet, puis Survivor, End of Time, Halo et Schoolin’ Life pieds nus dans un bassin d’eau pour un final blockbuster guerrier qui ne tombe – on ne sait par quel miracle – jamais dans le pompeux. On ne sait alors plus très bien si on a assisté à un concert, à un meeting politique ou à une cérémonie où Beyoncé ferait figure de leader ultra-charismatique, de déesse des éléments (oui, il y avait aussi du feu sur scène) adulée par une foule de spectateurs en transe.


“Tu as vu son regard ? On dirait que des lasers vont sortir de ses yeux“, a-t-on d’ailleurs entendu de notre voisin pendant ce show de 2h30. Il n’était pas loin de la vérité puisque ce sont carrément de vrais feux d’artifices qui sont sortis des pupilles de la chanteuse dont le visage, conquérant, apparaissait une nouvelle fois en grand sur les écrans du cube planté au milieu de la scène. Plus qu’un Big Brother écrasant, Beyoncé s’est imposée hier en popstar-Godzilla : inarrêtable, inflexible et fascinante.


















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