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Camélia Jordana — facile x fragile + (30/06/2023)


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Il y a 2 heures, LeVautour a dit :

Perso, je préfère maintenant me focaliser sur l’artiste (chanteuse et actrice) que sur la personne. Vu que ce que je suis client de ce qu’elle propose, c’est très bien comme ça.

 

D’ailleurs, quelqu’un a l’interview du Nouvel Observateur en entier, car il faut s’abonner ? ☹️


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Révélation

Un apéro avec Camélia Jordana : « On se prend toutes des trucs hyperviolents dans la gueule »

Chaque semaine, « L’Epoque » paie son coup, parfois en deux temps. On devait rencontrer la comédienne et chanteuse surbookée à l’hôtel, ce sera finalement dans son loft parisien. L’occasion d’approcher de plus près une artiste éclectique et engagée, aussi à l’aise sur un tapis rouge que dans une manif, tour à tour femme fatale et jeune fille de son temps. 

Par Vanessa Schneider

Publié aujourd’hui à 01h18, mis à jour à 05h45  

Temps de Lecture 6 min.

 

Il aura fallu s’y reprendre à deux fois. Un premier rendez-vous avait été fixé dans la suite d’un hôtel chic et branché du 8e arrondissement où, telle une vedette américaine, Camélia Jordana enchaînait interviews et shootings photo, assistée d’un styliste, d’une maquilleuse et de deux attachées de presse, pour la promotion de son quatrième album. L’une d’elles, paperboard à la main, nous annonça un « léger retard » d’une vingtaine de minutes. Naïvement, on la crut. Deux heures après, on était encore en train de poireauter dans le hall de l’hôtel avec Pepper, le lévrier de la chanteuse, qui tournait en rond à peu près autant que nous. A quelques minutes du couvre-feu, on décida de jeter l’éponge, n’ayant pas eu la patience de notre photographe qui finit par réussir son shooting.

« J’ai vécu dix ans en changeant sans cesse d’endroit avec mes sacs. Je découvre les joies d’avoir un chez-moi, de recevoir, j’adore ça ! »

Mais la seconde tentative fut la bonne et on gagna au change : Camélia nous convia chez elle, dans son appartement du quartier du Marais, un ravissant loft blanc du sol au plafond dans lequel elle a emménagé il y a un an. Elle reçoit sans maquillage, en tee-shirt siglé sur un jean noir, chaussettes blanches aux pieds, souriante et de bonne humeur, propose une eau parfumée à la rose avant de passer au vin. « Tout ça est nouveau pour moi, s’enthousiasme-t-elle. J’ai quitté mes parents à l’âge de 16 ans et j’ai vécu dix ans en changeant sans cesse d’endroit avec mes sacs. Je découvre les joies d’avoir un chez-moi, de recevoir, j’adore ça ! »

Activité débordante…

Lorsqu’on l’avait rencontrée il y a quatre ans, on avait été frappée par son énergie débordante. A 28 ans, elle est plus bulldozer que jamais. Alors que la pandémie attaque durement la culture, la jeune femme trace sa route tous moteurs vrombissants. Et tant pis si le bruit qu’elle fait en avançant dérange les autres. En ce début janvier, la « Nouvelle Star » de 2009 semble être l’artiste la plus occupée de France.

« Diktats masculins », « patriarcat », « rapports de domination », elle maîtrise désormais les concepts en vogue et se revendique du féminisme intersectionnel.

Côté musique, un nouvel opus pop, Facile fragile, qui sort le 29 et dont le single a déjà fait un carton. Côté cinéma, depuis son César en 2018 pour Le Brio d’Yvan Attal, elle aligne les tournages et les rôles : jeune combattante dans Sœurs d’armes de Caroline Fourest, amoureuse dans le délicat Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret,escort girl dans La Nuit venue, premier long-métrage de Fred Farrucci, un film noir sur l’esclavage moderne, maîtresse d’école dans Parents d’élèves, une comédie de Noémie Saglio. Les trois derniers sont sortis entre le 15 juillet et le 15 novembre 2020. « Je me suis faufilée entre les gouttes, j’ai une bonne étoile qui fait bien son travail », dit-elle en souriant.

 

Les confinements (le premier à Biarritz, le second à Paris), elle ne les a pas sentis passer, occupée à finir son album et à travailler à la réalisation d’un documentaire « post #metoo » où elle entend donner la parole aux hommes, ainsi qu’à l’écriture d’un long-métrage avec la scénariste Raphaëlle Desplechin. Elle a aussi tourné dans Vous n’aurez pas ma haine, long-métrage de Kilian Riedhof adapté du livre d’Antoine Leiris, qui a perdu sa femme dans la tuerie du Bataclan. Seule ombre au tableau, les deux pièces de théâtre dans lesquelles elle devait jouer ont été reportées sine die.

… et activisme revendiqué

En attendant sa tournée musicale à l’automne, Camélia Jordana se réjouit de pouvoir consacrer du temps à son activité militante. Car, en quatre ans, la jeune fille qui peinait à canaliser ses colères, celle qui pestait de façon un peu brouillonne contre les inégalités, les violences policières et le racisme, s’est structurée. Issue d’une famille de la classe moyenne d’origine algérienne installée dans le sud de la France, elle confesse aisément avoir manqué de bagage théorique et politique et explique s’être « éduquée et instruite » à coups de lectures englouties sur le tard et de conversations sans fin avec sa « bande de potes ».

 

« Diktats masculins », « patriarcat », « rapports de domination », elle maîtrise désormais les concepts en vogue et se revendique avec assurance du féminisme intersectionnel. « Pour ma génération, ce combat va de soi. On ne peut pas être féministe sans être pro-LGBT et antiraciste. » La voilà lancée, intarissable et enflammée par la conviction de la justesse et de l’urgence de ses luttes.

Le 23 mai, dans l’émission « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier, elle créait la polémique en dénonçant « des gens qui se font massacrer quotidiennement » par la police : « Quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France », ajoutait-elle. Le ministre de l’intérieur d’alors, Christophe Castaner, lui avait répondu par un Tweet outré provoquant un de ces buzz dont l’époque a le secret. Loin d’être intimidée, elle chantait quelques jours plus tard un gospel place de la République en hommage à George Floyd et à Adama Traoré.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Camélia Jordana : « J’ai le goût du débat »

Sororité

Tous les jours ou presque, depuis, elle échange avec celles qu’elle appelle désormais ses « sœurs », les actrices Aïssa Maïga et Adèle Haenel, les chanteuses Pomme et Yseult, l’activiste Assa Traoré : « On se soutient quand l’une d’entre nous est victime de bashing, on se prend toutes des trucs hyperviolents dans la gueule et on a besoin d’en parler. »Elles sont allées ensemble à la manifestation du 5 décembre contre la loi relative à la sécurité globale et la précarité, où Camélia a entonné Le Chant des partisans. L’artiste affirme découvrir enfin la « sororité ». « Dans le milieu du spectacle, j’avais intériorisé la misogynie qui nous fait voir chaque autre femme comme une ennemie ou une rivale, j’ai appris à déconstruire ce discours. » Avec ses nouvelles amies, elle se prépare à créer un collectif dont la première réunion officielle pourrait se tenir dans une quinzaine de jours.

« On se soutient quand l’une d’entre nous est victime de bashing, on se prend toutes des trucs hyperviolents dans la gueule et on a besoin d’en parler. »

Celle qui fut chargée de chanter lors de la cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme en 2015 et qui fit la couverture de L’Obs en Marianne pourrait craindre pour sa popularité et baisser la tête face aux pressions des divers producteurs, partenaires ou sponsors. Elle sait qu’elle avance sur un fil : « Je fais attention aux mots que j’emploie. C’est délicat, car pour être entendue, il faut être reçue, et pour être reçue, il faut être recevable donc ne pas trop heurter. Je connais les règles du jeu, j’espère sentir jusqu’où je peux aller. »

Elle assure essayer de « séparer les choses. Dans la rue, je suis une citoyenne, mais quand je suis invitée en tant qu’artiste, je ne parle pas de mes engagements… sauf si j’entends quelque chose que je ne peux pas laisser passer ». Pas simple en effet. Elle se félicite en tout cas d’avoir pu glisser des textes sur ses combats en faveur des femmes ou des migrants entre deux chansons d’amour dans ce double album qu’elle a produit elle-même.

 

Son compte Instagram, qui réunit 152 000 abonnés, est à son image, éclectique et déroutant : fan de mode et militante le poing levé, aussi à l’aise sur un tapis rouge que dans une manif, artiste pointue et grand public à la fois, tour à tour femme fatale et jeune fille de son temps. Pour l’instant, elle arrive à tenir les deux bouts de la corde, à défendre la féministe controversée Alice Coffin tout en participant à la grande soirée du Nouvel An à Versailles présentée par Stéphane Bern sur France 2. Son public ne semble pas lui tenir rigueur de ses coups de gueule, les industries musicale et cinématographique non plus. « La preuve, mon single Facile a été le plus diffusé sur les radios en 2020 ! », se régale-t-elle, avant d’entamer quelques couplets enchanteurs de sa voix suave et puissante.

Vanessa Schneider

 

 

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Je l'ai suivie depuis ses débuts, j'ai adoré chacun de ses albums avec une nette préférence pour le 2e, mais là j'ai tiré un trait sur elle. Elle m'exaspère à tel point que je refuse d'écouter ses titres que j'affectionne (Ma gueule, Berlin, Madi, Sarah sait...). Ses propos nauséabonds je ne veux ni les lire ni les entendre. On peut exprimer son opinion en modérant ses propos, sans inciter à la haine, sans faire des généralités vulgaires. Qu'elle se méfie car elle est décriée donc adulée mais le revers de la médaille apparaîtra un jour. Pour ma part, elle ne m'intéresse plus. Bye bye Chlamydia.

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Il est vrai que j'ai redécouvert l'existence de Camelia après son passage dans ONPC, et ses propos qui avaient tant fait parler à ce moment-ci.

Seulement, depuis on ne peut nier qu'elle est partout, que sa musique est ultra diffusée en radio. Parler de flop, quand la nana s'approcher d'un single d'or, et qu'elle a déjà un single Platine, c'est pas vraiment cohérent. Elle fait parti des personnalités musicales françaises de 2020, que certains apprécient ou non.

 

Personnellement, je trouve que les médias et le GP aiment beaucoup trop l'attaquer dès qu'elle ouvre la bouche. De mon simple point de vue, et pour avoir visionné son passage chez Ruquier, et ensuite du coup hier lu son entretien, je ne trouve pas ses propos très problématiques. Ils sont surtout sorti de leur contexte, quoi.

Ca lui fait un bad buzz, mais ce n'est pas si dérangeant que cela puisque j'ai aussi l'impression que c'est devenu un peu sa marque de fabrique depuis le lancement de cette ère. Une façon d'attirer l'attention sur sa musique, malgré elle, puisque ce sont les médias qui déforment tout.

 

Pressé d'écouter son nouveau projet. Buvez de l'eau, et respirer. A côté de tout ce qui se passe dans le monde actuellement, je pense que son avis et ses propos sont totalement dérisoires.

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il y a 32 minutes, Invictus a dit :

Au final en lisant le papier je ne lis rien qui soit problématique de mon point de vue et rien qui ne justifie le torrent qu'elle vient de se prendre ici comme sur les RS.

 

En ce qui concerne ici, je vois pas le souci. C'est une personnalité publique, elle déclare un truc, ça fait réagir, et les gens en débattent. C'est plutôt bien. S'agissant de la phrase qui a fait couler tant d'encre, c'est normal qu'elle suscite la discussion. Le positionnement est fort et marqué, ça enclenche mécaniquement une adhésion ou une contestation. A titre personnel, je rejette totalement le "si j'étais un homme, je demanderais pardon", même mis en contexte. Pour placer ça sur un plan plus personnel, je suis gay. Et ça ne me viendrait pas une seconde à l'esprit de penser, dire ou écrire une phrase telle que "Si j'étais hétéro, je demanderais pardon, car les gens hétéro sont, dans l'inconscient collectif, responsable des discriminations infligées aux homosexuels". Mais le fait d'être en profond désaccord avec elle ne me fait pas la haïr ou la mépriser. Et je serais encore moins tenté, à aucun moment, de placer son origine ethnique dans l'équation. Je discute sa phrase, ni plus, ni moins.

 

Du côté réseaux sociaux, ça n'excuse rien évidemment, mais je suis pas surpris. Twitter en particulier est le temple de la pensée lapidaire. Il est par essence (format court, clic d'adhésion) conçu pour favoriser l'affrontement. Donc oui, j'imagine très bien les noms d'oiseau qui doivent fuser. A ce niveau, même si les esprits peuvent s'échauffer aussi, les forums sont mille fois plus constructifs. On prend le temps, quitte à se fourvoyer, de confronter des idées, même maladroitement.

 

@julia : je suis pas tout à fait d'accord avec CJ concernant le titre de Diane Tell. Ça reste un titre féministe qui malmène les clichés sexistes, et il a été écrit en ce sens. Après, c'est vrai que du chemin a été fait depuis, et la manière dont ces clichés sont présentés et mis en cause est sûrement décalée pour notre époque. Mais je reste assez fan de la conclusion, quand elle ramène un idéal de son soi masculin à quelque chose de perçu comme féminin justement.  Ça sera intéressant quoi qu'il en soit de découvrir un titre portant le même titre écrit par une jeune femme d'aujourd'hui.

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Dernière intervention de ma part sur le sujet (j'espère)

 

Non Nolwenn Leroy, la recherche universitaire ne critique pas seulement l'utilisation de la notion de racisme anti-blanc par l'extrême-droite, elle s'attache également à démontrer que cette notion est inopérante. Voici la conclusion de l'article "racisme antiblanc", dans "la revue nouvelle", numéro 5 consacré aux "nouveaux lieux communs de la droite", dont je recommande vivement la lecture :

 

ps : vous pensez que je vais aller en prison en publiant un extrait d'un article payant :( ?

 

Citation

Un racisme qui n’en est pas

De fait, l’usage des notions de racisme antiblanc et de racisme antifrançais aurait un sens sociologique si et seulement si, dans les sociétés occidentales, les positions de pouvoir étaient occupées par les groupes non blancs et les groupes blancs occuperaient les positions les plus subalternes. Or, ce n’est pas le cas. Donc ces notions escamotent et dénaturent complètement le concept de racisme en lui-même, qui se définit non seulement par le discours de légitimation (idéologie et/ou préjugés) d’une relation de domination matérielle fondée sur le signe de la race, religion ou culture, mais aussi par des pratiques discriminatoires (violences symboliques ou physiques) des majoritaires à l’encontre des minoritaires16. L’usage abusif du terme de racisme pour qualifier de réels comportements hostiles de minoritaires à l’encontre de majoritaires renvoie à une confusion dans la définition des termes de « majorité » et de « minorité ». Ceux-ci ne désignent pas une réalité quantitative, mais une réalité qualitative. Les femmes sont une minorité sociologique bien qu’elles soient la majorité démographique. Dans le contexte de

la situation coloniale17, les « indigènes » étaient une minorité sociologique bien qu’ils constituassent l’écrasante majorité de la population. La différence entre la majorité et la minorité sociologiques réside dans la position que l’on occupe dans une relation de pouvoir. Dans cette perspective, les expressions de « racisme antiblanc » ou de « racisme antifrançais » n’ont aucun sens sociologiquement (et politiquement) : une minorité sociologique ne domine pas dans la mesure où elle ne dispose pas des positions de domination lui permettant d’exercer le pouvoir (politique, économique, etc.). L’invention de ces expressions révèle non seulement la méconnaissance des mécanismes du racisme, mais aussi une stratégie de défense des majoritaires pour disqualifier les minoritaires : si les seconds sont aussi racistes, le racisme des premiers est à relativiser.

 

 

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il y a 40 minutes, Noctis a dit :

Non Nolwenn Leroy

 

J'aime quand on m'appelle par mes prénom et nom, vous êtes des amours mon très cher public ?

 

Je trouve pas grand-chose à redire à l'extrait dont tu parles. Les choses sont parfaitement définies. "D'un point de vue sociologique". Et du point de vue des rapports de force en présence au sein d'une société majoritairement blanche. Mais ça n'implique pas que le phénomène n'existe pas sur le plan humain et individuel. Et le texte décrit exactement ce que je disais : le terme, dans ce qu'il peut représenter à l'échelle personnelle, est disqualifié car des groupes malintentionnés l'utilisent pour justifier leur propre racisme (chose que j'ai dite en substance plus haut).

 

Pour un simple extrait, je crois qu'il n'y a pas de souci (il me semble).

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Il y a 13 heures, Noctis a dit :

« Universalisme »

 «  à l’américaine »

 « identitaire »

 

Toujours les mêmes mots (vidés de leur sens) qui reviennent dans ce genre de débat. Original.

 

il y a de nombreux livres, écrits par des chercheurs qui se sont plus documentés que vous et moi, pour déconstruire la notion de racisme anti blanc. Mais surtout ne perdez pas de temps à envisager ne serait-ce qu’une seconde, qu’il est possible d’interroger cette expression utilisée par les grands intellectuels de valeurs actuelles.


Mdr parce-que ça sort de l’université c’est vrai ? Il n’y a pas de sciences plus perméables à l’idéologie que les sciences humaines; précisément parce-que leur objet d’étude (l’homme en société), par sa complexité est l’un des objets les plus difficiles à traiter scientifiquement. L’idéologie facilite donc souvent la tâche. Lis le livre de Gérald Broner sur le sujet, Le danger sociologique. Sociologue lui-même, il pointe les dérives anti-scientifiques au sein de sa propre discipline, ça va t’instruire.

 

Ironiquement, en disant que le racisme anti-banc n’existe pas, et en prenant pour argument d’autorité les « recherches en sciences sociales » tu te rends coupable de ce que Bourdieu appelait le « racisme de l’intelligence ». Racisme de petit bourgeois qui justifie son monopole culturel par la possession de titres scolaires censés être des garanties de vérité

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