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Joni Mitchell


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Messages recommandés

Suivant le même principe que Le Blond, mon top 10 albums + chanson préférée dans chaque album

 

1. Hejira 

- "Refuge of the Roads"

2. Night Ride Home

- "Passion Play (When All the Slaves Are Free)"

3. Turbulent Indigo

- "The Magdalene Laundries"

4. Dog Eat Dog (et oui!)

- "Good Friends (Demo Version)"

5. Blue

- "River"

6. For the Roses

- "Judgement of the Moon and Star"

7. Ladies of the Canyon

- "For Free"

8. Court & Spark

- "Down to You" (ma chanson préférée tout album confondu)

9. Shine

- "One Week Last Summer"

10. Don Juan's Reckless Daughter

- "Paprika Plains"

 

 

 

Le passage instrumental au milieu pourrait durer une éternité, je ne m'en lasserais pas. D'ailleurs, quand j'écoute ce morceau, je me repasse toujours après ce passage en boucle.

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Je n'ai qu'un seul album de Joni: "Ladies of the Canyon". Cet album est sublime et contient peut-être une de mes chansons préférées, "Rainy Night House".

Je n'ai pas encore franchi le pas de découvrir sa discographie. Comme si ce n'était pas encore le bon moment...Et puis cet album est tellement spécial que j'ai dû mal à "lui dire au revoir" pour l'installer dans une oeuvre. Enfin bref...

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  • 3 mois après...
Le 12/12/2020 à 09:20, Rebecca Carlson a dit :

10. Don Juan's Reckless Daughter

- "Paprika Plains"

 

J'ai fait de ce disque fou mon étape la plus récente dans la discographie de Joni Mitchell.

Grosse déroute, d'abord: c'est très déconstruit, sa musicalité s'ouvre sur d'immenses espaces qu'elle avait contenu dans sa petite guitare. Le titre cité au-dessus est un voyage à part entière. Elle me perd par moment, et j'ai même l'impression qu'elle se perd elle-même dans sa volonté d'amener voix et texte quelque part (I dream Paprika Plains.....). Elle me perd aussi un peu dans le ventre du disque, ou elle invite des artistes et sonorités africaines et latino dont je trouve qu'elle ne fait pas grand-chose de plus que de l'exotisme. De toute façon, ce disque est de ceux qui sont aujourd'hui considérés problématiques outre-atlantiques, à commencer par sa couverture ou elle apparaît en blackface. C'est à replacer dans son contexte. Mais c'est un disque fascinant et débordant d'idées. J'aime le morceau d'introduction, Talk To Me (sur le silence snob de Dylan lors de leur tournée de 1975), Dreamland (ou les sonorités world marchent à marveille), le très groovy Off Night Backstreet

Et surtout, une des plus belles chansons que j'ai entendu d'elle jusqu'ici, difficile à dater dans sa carrière si ce n'est par sa voix: 

 

 

J'ai aussi fait une petite incursion dans les 90s pour quelque chansons de Taming The Tiger, et j'en ressors charmé. C'est doux, sage, et profond. J'ai hâte de découvrir en profondeur les albums de cette période. 

Quand il fera beau, je me ferai plaisir et découvrirai Hissing ou For The Roses.

 

:maitre:

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Il y a 6 heures, Rebecca Carlson a dit :

 

Ah bon ? Il y a vraiment une polémique pour ça ?

 

À l'époque, sûrement pas. Aujourd'hui, "polémique" est trop fort, mais j'ai lu pas mal de choses chez les initiés considérant cet album gênant sur plusieurs points. Elle adopte du gros vocabulaire colonial sans trop de recul à plusieurs reprises (en plus du blackface de la cover). Tu sais comment sont les américains aujourd'hui, ils dissocient mal les choses. Le fait que Joni Mitchell ait été une femme de son temps n'a à mon sens rien de gênant, et n'empêche pas d'apprécier ce disque. 

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  • 2 mois après...
  • 5 mois après...
  • 3 semaines après...

L'hommage était réussi même si je sais que les puristes de Joni Mitchell ont sorti leurs griffes. 

Ce qui est surprenant surtout, c'est que le Kennedy Center l'honore si tard.

 

J'attends de mon côté l'album hommage de Chaka Khan à Joni. Je sais que Joni Mitchell va participer au projet. Ca traine, ça fait des années que Chaka bosse dessus.

 

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J'ai beaucoup écouté The Hissing of Summer Lawns ces derniers mois. C'était un disque que j'avais tendance à considérer comme mineur, entre les chefs-d'oeuvre Court and Spark et Hejira, mais mon opinion à son sujet a totalement changé. À part deux-trois titres (dont surtout "The Boho Dance"), j'accrochais moyennement à l'ensemble. J'adore tout maintenant. J'ai redécouvert complètement certains morceaux, comme "Harry's House-Centerpiece", "Sweet Bird" ou "Shadows and Light". J'avais posté un top 10 au-dessus de cette page; si je le refaisais aujourd'hui, j'intégrerais à coup sûr The Hissing.

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J'ai moi aussi découvert (mais pour la première fois!) The Hissing Of Summer Lawns cette année, et je l'ai écouté tout l'été. 
C'est effectivement un disque qui demande une certaine attention et sensibilité: après ma première écoute je n'en retenais presque que Sweet Bird, c'est-à-dire la plus mélodique et folk du disque -c'est toujours une de mes préférées, ceci dit. Pour le reste, il faut se faire d'abord au style hybride jazz-folk au swing irrégulier voire carrément expérimental (The Jungle Line, Shadows and Light), mais aussi au songwriting à la troisième personne, aux petits mondes auxquels Joni nous introduit, dignes d'une plume de romancière West Coast post-68, très Joan Didion. 

Après ça, on peut agréablement se baigner dans la richesse du disque, mais je n'ai pas encore complètement apprivoisé des chansons comme Scarlett, Harry's House, Edith, notamment du fait de la richesse de la langue! Il faudrait déchiffrer ça comme des poèmes, c'en est digne. Mon autre coup de cœur, au swing relaché et infectieux et au texte complètement wtf ("Anima rising! uprising in me toniiiiiiight"Don't Interrupt The Sorrow :throb: 

 

Autres incursions dans sa disco cette année: Clouds (assez convenu, mais beau comme tout, avec quelque éclats de génie), et tenant à équilibrer les périodes, Taming The Tiger en entier: délicieux. Du bon vin, mature, sage, expert. Harlem In Havana, Stay In Touch, Man From Mars, Love Puts On A New Face, No Apologies.... trop bon.

Les sachant clivantes, je garde les 80s pour la fin, ainsi que quelque disques acclamés pour plus tard (Night Ride Home, Turbulent Indigo), même si je m'accorde des petits spoilers au compte-goutte de temps en temps:

 

 

-en larmes, évidemment.

Sachant déjà que son oeuvre va m'accompagner partout et tout le temps, pour longtemps, je prends mon temps et fais attention à ne pas me gâcher tel ou tel moment, telle découverte. 

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J'adore Night Ride Home et Turbulent Indigo

Night Ride Home est un peu un album charnière entre le son des 1980s et Turbulent Indigo

 

Les 1980s, comme pour beaucoup d'artistes folk/rock (Neil Young, Bowie, Dylan, les Stones, etc.), sont en effet plus décriées, particulièrement Dog Eat Dog. Je comprends tout à fait pourquoi: le son est complètement différent, très clinquant, très 80s, avec des synthés, etc. mais je l'adore. Son atmosphère, son identité, son parti pris: il est tout à fait unique dans sa discographie (certains diront: "tant mieux"). Je trouve les compositions super belles ("The Three Great Stimulants", "Good Friends" (la démo est waouw), "Impossible Dreamer", "Dog Eat Dog"...)

 

Au-delà de la musique, c'est vrai qu'elle écrit de beaux textes (avec régulièrement un vocabulaire plutôt inattendu dans la chanson populaire) et souvent assez abstraits/obscurs. J'aime, par exemple, beaucoup celui de "Sunny Sunday", très court, extrait de Turbulent Indigo. L'écoute ou la lecture du texte laisse songeur. 

Quand on lui demande d'expliquer l'origine de ses textes, elle raconte qu'elle s'inspire d'anecdote de sa vie, d'amis, etc.: des banalités en somme. Pourtant, elle a toujours l'art de rendre des situations banales assez poétiques et intrigantes.

 

She pulls the shade, it's just another
Sunny Sunday
She dodges the light like Blanche DuBois
Bright colors fade away on such a sunny Sunday
She waits for the night to fall
Then she points a pistol through the door
And she aims at the streetlight
While the freeway hisses
Dogs bark as the gun falls to the floor
The streetlight's still burning
She always misses
But the day she hits
That's the day she'll leave
That one little victory, that's all she needs
She pulls the shade it's just another
Sunny Monday
She waits for the night to fall

 

On a parfois tendance à l'oublier, mais son dernier (et probablement ultime) album, Shine, est excellent aussi. C'est une très belle conclusion à sa carrière.

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  • 3 semaines après...
  • 5 mois après...
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