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Le monde de la musique pleure toujours la mort de Tina Turner. La légendaire chanteuse américaine est décédée ce mercredi 24 mai à l'âge de 83 ans à son domicile en Suisse. « Avec elle, le monde perd une légende de la musique et un modèle » annonçait avec tristesse Bernard Doherty, son porte-parole, dans un communiqué. Immédiatement, de nombreuses stars ont pris la parole pour rendre hommage à celle qui a enchaîné les tubes, de "The Best" à "What's Love Got To Do With It" en passant par "GoldenEye". « C'était une chanteuse et une performeuse incroyablement talentueuse. Elle était inspirante, réconfortante, amusante et généreuse. Elle m'a tellement aidé quand j'étais jeune et je ne l'oublierais jamais » écrit notamment Mick Jagger, qui a partagé la scène avec elle dans les années 80, lorsqu'elle était revenue au sommet après une traversée du désert.

"Je me suis mise en grand danger"

Si Bernard Doherty explique que Tina Turner est morte « des suites d'une longue maladie », sa belle-fille Afida Turner assure que l'iconique chanteuse « était très malade depuis deux ans » : « Elle a tenu le coup comme peu de gens, mais je ne pensais pas qu'elle partirait si rapidement... Cinq mois seulement après son fils Ronnie... ». Aujourd'hui, le Daily Mail révèle les causes de la mort de Tina Turner. Selon le tabloïd anglais qui a pu se faire confirmer l'information, l'interprète de "Private Dancer" est décédée de cause naturelle.

Tout au long de sa carrière, Tina Turner n'avait jamais caché ses problèmes de santé. En 1978, elle avait reçu pour la première fois un diagnostic d'hypertension artérielle, avant d'être victime d'un AVC en 2009. Cet accident avait eu une lourde conséquence puisque ses reins avaient perdu 35% de leur capacité. En 2017, elle avait dû subir une greffe de rein grâce à un don de son deuxième mari, le producteur de musique Erwin Bach. En mars dernier, elle avait partagé un message sur Instagram pour expliquer qu'elle n'avait pas assez pris soin de ses problèmes de santé : « Mes reins sont victimes du fait que je n'ai pas réalisé que mon hypertension artérielle aurait dû être traitée avec des médicaments conventionnels. Je me suis mise en grand danger en refusant de voir la réalité en face, à savoir que je dois prendre quotidiennement des médicaments pour le reste de mes jours. Pendant trop longtemps, j'ai pensé que mon corps était un bastion intouchable et indestructible ».