Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
Les Gallois de Stereophonics poursuivent la promotion de leur huitième album "Graffiti on the Train", sorti en mars. Plusieurs morceaux en ont déjà été extraits pour en faire un des succès de l'année au Royaume-Uni, avec plus ou moins de réussite. En France, c'est un échec. Dommage, car ce nouveau disque est plutôt bon, et ce à plus d'un titre. La bande de Kelly Jones a orné ses dix nouvelles chansons de cordes, fait jusqu'alors inhabituel mais qui a le mérite de lui permettre de renouveler son univers, quatre ans après avoir été tièdement accueilli avec l'album "Keep Calm And Carry On".
Les titres "In a Moment", "Violins and Tambourines" et "Indian Summer" ont successivement été exploités comme single, dévoilant ainsi plusieurs facettes de cet album. Les deux premiers ont bénéficié chacun d'un clip réalisé par le frontman Kelly Jones, qui confiait au magazine britannique NME que cette nouvelle expérience allait de pair avec une évolution dans sa manière d'appréhender la musique. « J’ai aimé le cinéma et la musique depuis que je suis gamin. Quand j’ai commencé à écrire des chansons, j’ai réalisé qu’elles pouvaient peindre des tableaux dans ton esprit, ce qui conduit inévitablement à raconter des histoires. J’ai voulu combiner les deux » a-t-il confié en début d'année à ce propos.
Très graphique, la vidéo de son nouveau single "We Share the Same Sun", piste d'ouverture de l'album, met en scène le groupe dans une pièce close et sombre. Les musiciens sont éclairés de tous les côtés par des faisceaux de lumière roses, verts, bleus, jaunes et oranges. En jouant sur les contrastes d'ombre et de lumière, le groupe témoigne une vraie énergie sur ce morceau.
Découvrez le nouveau clip "We Share the Same Sun" :
Parmi les temps forts de l'album "Graffiti on the Train", il y a "Roll the Dice", un titre midtempo sur lequel cuivres et cordes sont associés sur un refrain tambourinant. Même remarque pour "Take Me", un duo enregistré avec Jakki Healy, la compagne de Kelly Jones, et qui résume à lui tout seul la démarche des Stereophonics, qui ont tenu à relever un « défi » pour créer la « surprise ». Cependant, et c'est fort dommage, le public français n'aura pas le loisir d'assister à quelques concerts de Stereophonics, de passage au Studio SFR au printemps. Une prestation qui était censée devancer un concert au Bataclan, malheureusement annulé.