
On annonçait à grands renforts de communiqués de presse, le phénomène Sliimy - révélé sur le Net il y a bientôt trois ans, comme étant la relève de Mika et David Bowie réunis. Il n'en sera rien, même si le jeune artiste stéphanois a quand même généré un buzz mondial, et écoulé près de 50 000 exemplaires de son premier album "Paint Your Face" (Top 11 en 2009), porté par le hit "Wake Up" (Top 65 en 2010). Le disque, qui devait paraitre en Allemagne, Autriche, Italie, Espagne, Norvège, Suède, Grèce, Portugal, Grande-Bretagne, USA, Mexique et Japon, ne sera finalement distribué que sur les plateformes de téléchargement légal. Qu'importe, l'artiste stéphanois s'attelle déjà à son successeur, toujours signé chez Warner Music, qui le soutient donc à nouveau sur un disque qui devrait par ailleurs contenir des morceaux interprétés dans la langue de Molière. A suivre...
Visionnez le clip de Sliimy, "Wake Up" (2009) :
Charmant ovni débarqué pour diffuser une bonne bouffée d’air frais, Sliimy pétille, dévore, s’émerveille et ne s’arrête jamais. Il oscille alors entre des morceaux résolument légers, tels des pieds de nez à un monde trop adulte, et d'autres beaucoup plus graves où il évoque une vie brisée par le suicide d'une mère. En prodige de la composition et de l'écriture, il gribouille tout en anglais des textes incisifs voire insolents, bricole des chansons comme des collages, compose l’air de ne pas y toucher des tubes imparables et des balades renversantes, enfermé dans le micro-studio de Feed, son guitariste et acolyte sur scène qui se voit aujourd'hui propulsé avec le jeune prodige sur la scène internationale, suite à une simple rencontre après un concours de chant à Saint-Etienne. Pantin désarticulé, il observe la vie à travers ses grandes lunettes, l’aborde comme un donut puis la photographie en format Polaroïd.