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Le printemps est la saison des amours. Logiquement, c'est donc ce moment que Silly Boy Blue a choisi pour signer son retour avec "Eternal Lover", un deuxième album somptueux où il est question de relations amoureuses, mais aussi de ruptures douloureuses. « C'est la première fois que je parle de tomber amoureuse dans des morceaux, comme dans "Uninvited" ou "Sparks". Il y a aussi une rupture qui était basée sur une relation de tromperie, tout ce pan là d'être la deuxième personne... C'est tout ce qui s'est passé depuis le premier album, depuis 2020, toutes les relations et les non-relations, car je parle de relations qui n'existent que dans ma tête » confie Ana Benabdelkarim, de son vrai nom, au micro de Purecharts. Plus musclé musicalement, grâce à des titres comme "Not a Friend" ou "Widow Dreams Forever", ce deuxième album a permis à Silly Boy Blue d'écumer les festivals cet été, dont Les Vieilles Charrues ou Rock en Seine.

"Une chanson qui était très difficile à écrire"

Désormais, son prochain objectif est son concert prévu à La Cigale à Paris le 6 octobre. Une date qu'elle attend avec impatience. Et à un peu plus de deux semaines de l'événement, l'artiste continue de présenter son album à travers le titre "Hate, Forever", qui a le droit à son clip, un peu en avance sur Halloween. Sur cette chanson aux percussions puissantes, la chanteuse règle ses comptes : « I wanted to be loud and clear / Anything but never near / You made me stay / You're doing good and all my fears / Sneaking slowly in my ears / But you did stay? ». A notre micro, elle explique que "Hate, Forever" est un morceau qui a demandé beaucoup de travail puisqu'il en existe 20 versions : « On est vraiment allés le plus loin possible pour être le plus heureux de l'album possible. (...) Ça m'a pris cinq ans pour écrire cette chanson qui était très difficile à écrire. Mais en même temps, c'était aussi vif qu'avant parce que je ne l'avais pas réglé ».




Dans le clip inquiétant de "Hate, Forever" qu'elle a elle-même réalisé, on retrouve une Ana ensanglantée, courant derrière une voiture après avoir été renversée. Mais par qui ? « Heureuse heureuse heureuse, c'est ma deuxième real, merci infini Jean-Maxence Chagnon pour ta créativité, ta patience et environ tout le reste. Merci à ma famille aussi, de me suivre dans des trucs pas possible (et d'avoir le permis) » écrit-elle sur Instagram, toujours avec une pointe d'humour.