Martin Solveig : Habituellement, je fais des DJ-sets. Pour ces deux concerts, tout sera complètement différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à présent… sauf la musique ! Il y aura tout de même une formation guitare basse, batterie et synthé, avec tous les chanteurs qui m’ont accompagné depuis que je fais de la musique. Il s’agira donc d’un vrai live.
Il y aura des titres de tous les albums, avec évidemment une attention particulière sur "C’est la vie".
Prévois-tu également des morceaux acoustiques, très différents des DJ-sets habituels ?
Oui ! Il y aura à peu près tout ce qu’on peut imaginer dans un concert... (rires) mais je ne veux pas tout dire pour garder quelques surprises aux spectateurs.
Ces deux premiers concerts dans une salle de concert classique, c’est-à-dire bien différente des lieux habituels où tu as l’habitude de te produire, pourraient-ils être le début d’une tournée plus large dans des salles de type Zénith par exemple ?
Non, ces concerts à l’Olympia sont des évènements uniques. Concrètement, la grosse difficulté serait de faire venir tous mes musiciens et chanteurs qui sont déjà investis dans d’autres projets musicaux. C’est déjà excessivement compliqué de tous les réunir pendant deux jours. Je souhaitais surtout offrir à mon public parisien ce cadeau unique, car je n’ai pas joué à Paris depuis plus d’un an.
Vas-tu avoir une pression particulière avant de monter sur scène à l’Olympia pour cet évènement unique ?
Oui… en fait j’ai déjà la pression ! (rires) J’ai senti, notamment à travers les forums sur Internet, une grosse attente pour ces concerts à Paris, avec beaucoup de curiosité de la part des gens, donc j’ai à cœur de ne surtout pas les décevoir.
Cette année, tu ne participeras pas au concert Unighted (Energized by Burn Intense Energy and Cathy Guetta) au Stade de France. Tu y étais l’année dernière : pourquoi pas en 2009 ?
Il faut que le concept évolue, et que la programmation change. Je trouve ça tout à fait normal.
Gardes-tu un bon souvenir de l’édition 2008 ?
Oui, j’en garde vraiment un souvenir extraordinaire. J’ai été agréablement surpris par l’organisation impressionnante et surtout l’accueil du public qui a été très enthousiaste. Là encore, j’avais senti cette attente de la part du public pour cet évènement unique.
Tu parles d’évènement unique : cette année, les organisateurs semblent avoir plus de difficultés à remplir le Stade de France (ndlr : promotions sur les places et campagnes de pub relancée). Ne penses-tu pas qu’il aurait fallu justement s’en tenir à un concert unique ?
(Martin réfléchit). Il ne m’appartient pas de répondre à cette question, dans la mesure où je ne suis pas promoteur de cette soirée. Les Guetta sont des copains, qui ont le mérite de toujours tenter des choses un peu folles et qui en tout cas, avaient largement gagné leur pari l’année passée.
Ton dernier album "C’est la vie" est sorti il y a quasiment un an. Aujourd’hui et suite aux nombreux dj-sets que tu as fait dans le monde entier, quel est selon toi le titre préféré les clubbers qui viennent te voir ?
En voilà une super question ! Pour le grand public, il y a une grande affection pour des morceaux comme "Rejection". Et pour ceux qui me suivent depuis le début, il y a une nostalgie pour "Someday" ou "Art of Africa" qui renvoient à mes débuts.
Quel sera ton prochain single ?
Il s’agira d’un inédit, puisqu’il n’est pas actuellement sur l’album "C’est la vie". Les gens qui ont déjà l’album pourront toutefois le télécharger gratuitement sur OpenDisc. Ce titre, intitulé "Boys and Grils", sera mis en radio le 1er juin prochain et sortira dans les bacs au mois de septembre.
Tu avais déclaré lors de ta précédente tournée que tu travaillais sur ton futur album, en l’occurrence "C’est la vie". Aujourd’hui, travailles-tu sur un nouvel opus ?
Non, je suis très concentré sur mon live et ma tournée d’été en clubs et dans des festivals. J’ai juste travaillé cet inédit. La fin de l’année 2009 sera marquée par une tournée hors-Europe, puis je soufflerai un peu avant d’aborder la suite.