Crédits photo : Capture d'écran YouTube
"Alaska", "Light On", "Fallingwater"... En une poignée de chansons irrésistibles et un superbe premier album "Heard It In A Past Life", Maggie Rogers s'est imposée comme l'une des révélations les plus prometteuses de la pop mondiale. Un titre qu'elle remet en jeu avec la sortie de son deuxième album "Surrender" le vendredi 29 juillet. Comme l'ont prouvé les deux premiers singles "That's Where I Am" et "Want Want", la chanteuse américaine a opté pour une orientation plus rock sur ce nouveau disque, fortement inspiré par ses écoutes des Cardigans, Oasis ou Madonna. « Ce disque est très autobiographique. Il parle de ma vie, mais je suis aussi une personne dans le monde. Il y a des choses dans le monde qui m'ont affectée, il y a eu des changements sociaux à la fois pour moi mais aussi pour le monde. On peut entendre ça sur l'album, des chansons comme "Begging For Rain" ou "Different Kind of World" » détaille-t-elle dans une interview à paraître bientôt sur Purecharts : « L'album ressemble juste à ce que je ressens actuellement et depuis deux ans. Tout m'a semblé assez urgent ».
Une chanson sur le lâcher prise
A quelques jours de sa sortie, Maggie Rogers ralentit pourtant le tempo sur "Horses". Ce nouvel extrait à dominante folk parle du fait « de lâcher de prise, de vouloir se sentir libre à une époque où [elle a] ressenti un engourdissement écrasant » : « Parfois, je chante pour quelqu'un que j'aime, parfois pour un ami. Parfois, je pense que je chante pour moi-même. Et j'aime le fait de ne pas pouvoir toujours faire la différence ». Sur ce titre profond et puissant produit par Kid Harpoon (Harry Styles), Maggie Rogers nous incite donc à lâcher prise, à l'instar des chevaux galopant à l'air libre : « I see horses and I know there's a way / I hear thunder, oh, and I start to break / Would you come with me, or would you resist? / Oh, could you just give in ? ».
Le clip, filmé près de New York, voit la chanteuse américaine se ressourcer en pleine nature, guitare acoustique en bandoulière, jusqu'à la tombée de la nuit. Du tournage de la vidéo, réalisée par Michael Scanlon, Maggie Rogers se souvient avoir « beaucoup ri, bu du vin, parlé des ovnis » : « Nous avions un plan pensé mais nous faisions surtout confiance à nos instincts et nos goûts communs. Et nous nous sommes éclatés. C'est la façon dont on doit faire l'art, selon ma philosophie ».