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Lorie Pester a été l'une des premières personnalités à rendre publique son combat contre l'endométriose, une maladie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix en France. Elle s'était également engagée pour la légalisation de la congélation d'ovocytes en France, elle qui a dû se rendre en Espagne pour le faire dans l'espoir de devenir maman. En couple depuis 2018 avec Yann Dernaucourt, co-directeur du label Romance musique (Universal Music France) et manager d'Eddy de Pretto, la chanteuse de "Sur un air latino" a finalement donné naissance à une petite Nina en août 2020. Invitée de l'émission "INAttendu" sur France Info, alors qu'Emmanuel Macron vient d'annoncer le lancement d'une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose, Lorie s'est confiée sur la maladie et ses répercussions sur son couple.

"Je ne pouvais pas porter ma petite"

« Parfois, notre compagnon ne sait pas quoi faire, on est mal. On est avec notre bouillotte, on ne peut rien faire. Parfois même, j'avais la culpabilité. Je ne pouvais pas porter ma petite parce que j'avais trop mal au ventre. On reste couché des journées entières donc on culpabilise parce qu'on ne peut pas aller travailler. On ne peut pas faire tout ce que l'on voudrait » a expliqué Lorie Pester, qui a connu des « douleurs atroces », afin d'alerter le plus grand nombre sur cette maladie qui touche plus de 2 millions de femmes en France. Car pour la chanteuse, l'endométriose a « une répercussion énorme » sur tous les aspects de la vie des personnes touchées : « Cette maladie créée des problèmes au niveau du couple, au niveau du travail, de la vie sociale ». L'interprète de "Près de moi" est revenue sur son combat pour devenir maman : « Moi ce qui s'était passé, c'est qu'on avait essayé quelques mois avant naturellement, mais si ça ne vient pas naturellement, il faudra qu'on essaye une PMA. Il y a des couples qui essaient un an, deux ans, trois ans... Moi, c'était pas possible sinon la maladie elle se serait trop propagée. Avec mon compagnon, c'était notre projet. Je n'aurai jamais laissé tomber ».



De nature « battante », la chanteuse et comédienne a toujours gardé espoir, soutenu par son compagnon, qui a eu un rôle très important dans ce combat : « C'est pas facile pour eux parce qu'il faut vraiment qu'ils trouvent leur place. Son rôle, c'est d'être une épaule sur qui se reposer, nous rassurer, être positif. Et puis, juste être là à nous écouter, c'est déjà super ! ». Récemment, Emmanuel Macron avait d'ailleurs assuré que l'endométriose « n'est pas un problème de femmes, c'est un problème de société » : « C'est une souffrance majeure que personne n'évoque. Une femme sur dix est atteinte dans sa chair, dans son quotidien, dans sa féminité, dans son désir de maternité ».