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Lizzo est sous le feu des critiques. Trois anciennes danseuses accusent la chanteuse américaine de « harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d'agressions et de séquestration, entre autres choses ». Dans leur plainte, largement relayée et médiatisée, elles détaillent leur quotidien infernal aux côtés de l'interprète de "Truth Hurts", entre commentaires agressifs, audition « exténuante » et « manque de respect » sur « l'autonomie corporelle de ses employées et de ceux qui l'entouraient ». Depuis, les langues se délient dans l'entourage de Lizzo. La réalisatrice Sophia Nahli Allison, qui devait faire un documentaire sur la popstar, la décrit comme une personne « arrogante, égoïste et méchante » : « J'ai été traitée avec tellement d'irrespect. (...) Je n'ai pas été protégée et j'ai été jetée dans cette situation m*rdique sans soutien. Mon esprit m'a conseillé de fuir aussi vite que je pouvais ».

"Mon personnage a été critiqué"

Ces accusations font le tour des réseaux sociaux et poussent aujourd'hui Lizzo à sortir du silence. L'artiste partage un long communiqué pour répondre à la polémique et livrer sa version des faits. La chanteuse derrière le tube "About Damn Time" dit avoir vécu des derniers jours « terriblement difficiles et extrêmement décevants ». « Mon éthique de travail, ma morale et mon respect ont été remis en question. Mon personnage a été critiqué. Habituellement, je choisis de ne pas répondre aux fausses allégations, mais celles-ci sont tellement incroyables que ce serait scandaleux de ne pas en parler » écrit-elle, dénonçant des « histoires sensationnalistes » venant « d'anciens employés qui ont déjà admis publiquement qu'on leur avait dit que leur comportement en tournée était inapproprié et non professionnel ».

"Je n'ai jamais l'intention de mettre quelqu'un mal à l'aise"

Lizzo se défend en assurant être « très passionnée » par son travail qu'elle prend « très au sérieux ». Elle reconnaît toutefois qu'il lui arrive de prendre « des décisions difficiles ». « Mais je n'ai jamais l'intention de mettre quelqu'un mal à l'aise ou lui faire sentir qu'il n'est pas apprécié en tant que membre important de l'équipe » nuance-t-elle : « Je ne suis pas ici pour être vue comme une victime, mais je sais aussi que je ne suis pas la méchante que les gens et les médias ont dépeint ces derniers jours. Je suis très ouverte sur ma sexualité, mais je ne peux pas accepter ou permettre aux gens d'utiliser cette ouverture pour me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas ».

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« Blessée », la chanteuse de 35 ans rappelle une nouvelle fois son soutien aux causes du féminisme et du body positivisme : « Il n'y a rien que je prends plus au sérieux que le respect que nous méritons en tant que femmes dans le monde. Je sais ce que c'est d'avoir honte de son corps au quotidien et je ne critiquerais ou ne licencierais absolument jamais un employé à cause de son poids ». Et de conclure : « Je ne laisserai pas le bon travail que j'ai accompli dans le monde être éclipsé par cela. Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont soutenue durant cette période difficile ».